vERS
LE PoLE nu SuD.
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·de la mer,
&
fur une petite .riviere dont les
bords
font
.occu.pés par des bois
&
des prai–
ries de peu d'étendue q1Ji
fe
varient agréabl e..
ment. Un petit canal de fable l'ifole, lorfque
la
mer efl: haute. Les maifons , fans etre éloi–
gnées , laiíTent entre. elles aíTez de place pour
des arbres
&
de la verdure. La population
y
efi
aíTez confidérable; mais alors une partie des
/ habitans étoit
a
leurs maifons des champs ' pour
cultiver le riz.
Un événement qu'il
y
eut
le
lendemain de
Leur carac-
•
r
'
f. .
/\
tere intéreffé
rnon arnvee' commern;;a a me aue connonre
envers lc:s
. le caraétere de ces gens. Un Fran<;ois av@it
foangers.
traité la .fille
·¿u'
Chef av:ec aíTez d'intimité pen-
dant quelques jours, mais je ne fais pourquoi
il ne la regardoit plus d'au ffi bon ocil. le mar-
ché des boeufs ne
fe
concluoit ordinairement
avec le Chef qu'a l'arriv
~ e
de no tre chal ou pe
qui devoit
les
apportcr
a
bord ; lorfqu' el ie
arriva, le Chef ne voulut entrer dans au cune
·propofition de marché , fans qu'auparavant,
comme un article prélii1 ·naire, fa fille ne
füt
rentrée dans la meme intimité avec laquelle
elle avoit vécu avee le
f
ranc;ois dont
f
ai parlé.
U
ne p ropofition auffi nouvelle me furprit
beaucoup, d'autant plus qu' elle étcit traitée fé–
rieufement,
&
dans l'affemblée des princi aux .
F
ij
r