V E R S LE
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D
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SU
D..
8)
en
chofes qui lenr faifoient plaiíir
ou
qui leur
étoient néceífaires; mais je m'apperc;us que
le–
rneme efprit n'exifioit point enn:e eux: ils vi–
-voient les uns chez les autres ,,
&
s'entr'ai-
doient dans leurs. travaux fans intéi:er. Celui
qui n'av oit point de riz .en alloit prendre chez.
fon voifin; la maifon, la pirogue d\rne
famille
abfente fervoit
a
.une
autre famille '
&
ils
me..
parurent en général bons
&
bienfai.fans4
Ils me
twrgémro-
fi
d ·
·
,
r
·
d .
liré
&
leur
rent 1vers pet1ts pteiens; une pau:e e
C!-· hienwf;rnc•
feaux.,
quelques aiguilies' un peu d'eau-de-vie
en:re eU:X•
les rendoient plus que
fat isfaits;
&
comme
je
n'étois
enrien dans les marchés
que
l'on
faifoit
avec eux,
ils
me regardoient aífez
fans
intéret.
QHelques
joiJrs
a.pres mon an:ivée , le Chef
Brouille11rc
d 1
11
l . F
.
r
· , .
entre un Chef
e a nouve e co orne •rarn;o11e , qm etoit
du pays
&
ce-
, bli '
·
·
¡·
d M l l
lui de la colo-–
e~a
e a env1ron cmq 1eues e a
1an
evou ,
ni c fran~cife
...
fe
brouilla avec un Chef du pa:ys a.frez puif-
fant,
fit
cirer fur lui,,
&
celui-ci lui ripoíl:a. Ces
a.étes d'hofülité mirent tout le
rays
en alerte'
&
le Chef de Mahanlevou
a.p¡
ela tour fon_
peuple
&
fe
mit en d éfenf'e.. Nous
éti ons.
en garde fur fes aétions , n
'éta.ntque quatre
F rarn;ois <l ans
ce
li eu ..
C'"
a
t Ollt
é énemant
nous chargeames nos
armes
&
un pie rrier
qüe
le hafard avoit
fait
apporter. Sa filie s'apper-
cevant d.e notre
méfu
TJce en
ª'
ertit fon p ·re ;,_
F
iij