tniFiANTES
ET CURIEUSES6
tf}
te
jour-l~;
,personne , diti...il , ne le pouvaht
fair~
avec autant de tonnoissance de cause , ni etre aussi
rempli de son sujet que
hii.
.
Notre église et notre ,mai.;oh oht été rebaties , et
elles sont rrtaintenant bien plus commodes et
plu~
spacieuses _qu'elles n'étoient. On en est redevable
~
la lihéralité de messieurs de la chatnbre du commerce
de Marseille ,
~
qui les
J
ésuites ont les plus essen_.
tielles obligations.
L'
église est propre et hien enten..
due. Fetes et dimanohes les prédications. s'y font eri
quatre langues, comme
~
Constantinople. A l? fin
de la derniere messe, on fait dans la cour tme instruc"
tion en grec aux pauvres de la ville qui
s'y
rassemblent
de toutes parts. Apres l'instruction, le pere leur <lis..
tribue les auÍnónes qu'il a eu soin de leur ramasser
pendant la semaine. A ime heure apres midi le pere
fait l'explication de la doctrine chrétienne aux pe_,
tites filles
grecqu~s
' et
a
leurs servantes' qui ne
manquent jamais de s
1
y
trouver en foule.
Nous avons encore chez nous une fervente con.–
grégation de nos marchands , sous le titre de la con•
ception de Notre...Dame. Les assemblées s'en font
le~
dimanches avec une a:ssiduité et une dévotion qui
éd" ent toute la ville. C'est toujours un des députés
d
nation qui en est le préfet.. Lui et les a'.utres
ín
chands
a
son exemple ' font de grosses a.umones
pour le sóulagement des pauvres malades, et pomi'
le rachat des esclaves,
A Smyrne il n'y
a
point de hagne pour les es-.
claves. Quatre galeres seulem0llt
y
viennent hiver-–
ner. Les heys de ces
g~.leres
permeuent rarement
qu'on
y ·
aille administrer les sacremens
á.
leurs es-:–
claves chrétiens. Ces pauvres gens n'ohtiennelit qu'á
force d'importunités, et le plus sonvent par argent,
la liberté d'aller faire leurs dévotions ailx
~,g}ises
,
toujours avec leurs cha1nes , et des
gardie~,.qtii
les
suivent par-tout. En récompense
~
nous avons. lei
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