ÉDIFIANTES
ET
CURIE
USE~º
~Jt .
y
en fasse
m~me
de terre commune; au moi:ns les
gens de notre sai"que , en passant at1x Dardanelles .,
en fil'ent leur provision pour eux, p our leuTs amis,
et meme pour leur trafic; s'il s"en étoit trouvé dans
leur ile , l'emplette eút été fort inutile. On
y
trouve
quelques in scriptions ancieniÍes, et quelques restes
d.u teniple ha ti par les Argonautes en l'ho1meur
de
Junon. Personne n'ignore que cette reine des
dieu~
de
la fable, éto it née dans cette He , qu'elle
y
av'oit
été
mariée avec Jupi ter , et qu'elle
y
étoit adorée
plus qu'eu aucun antre lieu.
·
Sarnos est dleLre dans l'histoire chez ' les poetes.
Ge fut la que Bacchus
fit
une san glante boucherie
des paunes Ama2oues qui .s'
y étvient retirées el}.
fuyaut d'Ephese. Ce fot
la
que
rég.naPolicrate, qui
passoit pour le plus h eureux mortel qui
eút jamais
p?ru
sur la terre.
11
se vantoit de son bonbeur, et
se ·
croyoit au-dessus de tous
le~
revers , et de toutes les
disgraces : mais Dieu le punit de sa présoniption ,
et lni
fit
sentir qu'il n'est point ici has de honheur
parfait.
11
fut pris
par
Oronte, satrnpe de Perse, qui
le
traita cruellemeut, et le
fit
enfm pendre. Le
roi
<fEgypte sembloit avoir prévu ce fácheux r etour.
Entendant un jour louer la félicité de ce prince:
un
homme, dit-il, qui mene une si heureuse
vie , ne
peut finir ses jours que par une mort malheureuseº
Ceite ile a
e1-~
la gloire de donner la naissance au phi–
losophP Pythagore'
~t
a
Créophile ' qui fot le
mahre
dJHomere.
·
Enfin au bout de quinze jours le vent
changea ,
nos mariniers pousserent leurs harques
en.
mer.
L'l1
jt-
fus témoin d'une cérémonie inconnue en Eu.rope,,
du
moins pour les vaisseaux qui ont déja
fait
quelqu~s
courses : les pretres vinrent sur le rivage avec
l '
en–
cens et
l'
ea
u bénite, ils réciterent
d~s
prieres,
el firent
sur
chaque petit batiment qnantité de bénédictions.
La
cérém.m.1ie
~~h.~.v~~
,
nP\.lS
(i).ues
v;oile au
~oleil