ÉT Ct11UEUSÉS.
I2.j
est sui·prenant que jusqu'ici
il
ne se soit
Uouv,é dans ce Pays- aucuri Européen cu–
rieux
~
qui ait taché d,eririchi esa patrie d ' un
' art
dont
on peut tirer tant d'avantage·.
Il
se–
rait
a
.souhaiter que nos voyageurs eri quit–
tant le
ur Pavs
l'ouhliássent moins.
Il
ne se
trouve
·
gue.re"de P euples
qu~
ne soient en
possessio~
dé quelquc aTt particulier dont
~es
cm;naissances sebient u
ti
les
a
~' Europe.
Des decouvertes en ce geJire
ser<;~Ient
plus
avantageuses qu'une infinité de relations
exagéeées
et peu fidel es -dont ceux qui voya –
gent croient avoir droi t d'amuser
le
puhlic.
J
usqu'a
p i:~sent
vos R évérends Peres , sur–
tout ceux qui travaillent
~ux
Mi ssions de
h.
Chiue , sont
les
seuls
aui
nous
aient
d on né
i'eiempl e
d'mi
t ravail
\i
util e.
L es
peines
q u'il s
se
sont d onnécs
poa r déco.uvrir
la
fa–
<;ou dont les
Chi1
ois
t.nwa i l1e n~
la porce–
lai ne ,
c ultiv,,n t
1
~ s
.m [uie rs,
et nou r rissen t
l es
ve rs
;t
soie ,
lt>ur
<Jnt
m ér ité la
rcconnais–
S?..n ce
J.e
to a s
leurs
compatl'iotes
qu 'i}s
ont
si
utilemcn~
servis.
Pourquoi
un si bel
exem–
plc est-jl si
pea imité?
J'
espere , mon Révérend Pere, que si vous
nv ez fait q
uelq
u
e nouvelle découve.rte, vous
voudrez
bien
m'en faire part avec la meme
francb ise que je vous
communique
lei
miennes. -
.
J,ai l'honneur
d'etre,
etc.