ET ctriUEUS ES .
l3 :t
fbndlier lorsqu'ils se trouvent de sentimen&
-opposés, et gu'ils vous discnt des chqses con–
tradictoires. De Úouve11 es in tcrrogations fai–
tes
a
d'autres. séparément'
et
un redouble–
ment de patience, font enfin découvrir de
quel coté est la vérlté.
'
l\1on 1\'larchand
~jÓUta:
qtile
c'ét~it
SUt'-tbut
du c6té d es Provinces
d.u
Noi·d que venaient
les gros
cadoucai"es,
et que tels
étaient
ceux
qui venaient de Surate;
il
me confirma aussi
ce que j'ai dit plus haut, sur
la
foi des Pein-'
tres indiens, que les
cadoucaies pindjou,
et
les
~u
tres quin'
Of!l
été ramassésqu;apres avoir
bien muri ' étaient. absolutnent les mémes
fruits et des· memes arbr,es ' m'assurant qu'e
-dans sa jeunesse il
avait
voyagé
a
l'ouest de
Pondichery et jusqu'a la chaine des monta–
·gnes voisiiies de la cote de MaJahar, d'ml.l'on
élpporte ces fruits, et qu'il en avait vu faire
la
récolte. ·
5. •
Je
ne dois pas omettre
id
une a.utre
produ-ction de l'arbre
cadou,
et qu'on ap–
-pelle
cadouccápou
,
c'est-a-dire , fleur-
de
cadoucai'e,
quoique ce ne soit ri en moins –
que sa fleur. C'est une rspece
ele·
frui~
s·ec,
ou
simplemenL une coque applatie ' et sou–
vent orhiculaire, de. eoulcur de feuiUe morte
pat-dt'ssus et d'un hrun velouté en dedans.
Elle est vide, et para1t n'avoir-jamais rien
contenu _,si ce n'est les reufs desinsectes qui
ónt prohablement occas1onn.é. sa nais,sance;
car cette espece
de
noix se trouve
s~r
l es
feuilles memes du.
eadou'
et est
produite
de
·
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