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g
Apres, comme ayant
été
recucillis avant'
leu r matu ri t é.
P ar
exemp1e ,
la
qu alité
des ea ux de
Ma–
dras , ci- devant Colonie :mglaise , fort céle–
]Jre
dans les Indes , et pl'ise par les Fran–
<_;:ais
en
1
¡4.6,
exige qu'on se serv e des
pind- ·
j ou cadouca'ies
;
au-lieu
qu'il
f<mt se servir
a
Pon clichery de ceux qui ont été cueillis en
maturité. Tous les Pcintres indi ens ne con–
viennent pas que ce soit le défaut d'un ce r–
tain degré d 'apre té dans les eaux, q ui ohlige
a
se servir des
myrobolans
cueiilis tendres :
il y en a qui prétendent au-contraire que c'est
avee les eaux plus apres qu'il faut user des
pindjou cadouccá es
,
lesquels ont , selon
eux , moins d'apreté que
c~ux
qui out bien
muri.
Quoi_qu'il en soit ' il cst assez éton–
n:mt que les Indi ens aient découvert dans ]a
' différence de maturité de ces fruits, le sup–
plément au défaut de ccrtaines eaux propres
d'ailleurs
a
la teinture et
a
la peinture.
Ces
cadouccáes pindjou
sont d'autailt meil–
leurs qu'ils sont plus petits.
n y
en a qui
ont
[¡
peine six li gnes de longueur : ils sont
les un s de co tl leur brune , et les autres assez
noirs; mais ce tte différence de couleur n'est
qu'ac cidentelle et ne désigne point des es–
peces difierentes.
Comme -
ils ont été cueilJjs
verts, il n'est pas éto nnant que leul' superfi–
cie se trouve toute couverte de rides, lors–
qu'ils son t desséch és. l\1ais paree qu'il a
falla
beaucoup plus de travail pour les ramas!ier
et pour les fairc sécher, leur prjx est beau-
F 5
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