ET CURJEUSES.
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Je vous avouerai queje n'ai réussi qu'i
...
parfaitement
~n
bien a cs articles : en d'au–
tres
j'ai
manqué absolumcnt ; quelquefois
j'ai
été plus heureux. C'est . le sort de ceux
qui font les· premieres expériences , et qui
voulanl p-erfect"ionner des arts trop
i mpar–
faits, comme.ncent
par
secouer
le
joug de
la
coutume,
e.t
par s'affranchir des regles ordi–
nair.es. Voici done en pe
u de
m ots
les
remar–
ques que
m'
ont fourni es les premiers essais.
1.
o
Je· dois rendre justíce aux recherches
que vous
a
vez fai tes ( 1) sur
la
fa~on
dont
les
Iudiens peignent le urs toiles. Vos découver–
tcs sont tres-justes et fort exRctes. Les ama–
teurs des arts doiven t vous
savo ir
b o u gré
des connaissances nouvell és que vous leuP
avez fournies sur cet article.
J
e trouve d ans
votre lettre les diffé rentes opéra tions de
nos
. p eÍntures , expliquées ass
z
e
airemcnt~
et
])ien détaillées.
J
e desirerai s se ulement que
vous pussiez donner en Europe une notion
plus distincte des diverses drogues q ui en–
trent ici dans la peinture úes Indiennes.
Si
pour cela vous pouviez
dérohei'
a
votre zcle
apostolique quelque momenl de loi si r , vous
rendriez un serví ce réel
a
nos
eu
rieux d'Eu–
ropc ,
en l eur
c1onuanl de uouvdlcs explica–
tions su r le fruit que vous nommez
cadnu–
cai"e ,
et sur
la
plante que vous leur avez
déja
fai t connaitre sur
le nom de
chayaver.
Ce
sont - la les
det.1X
in.grédiens les
pl us essen -
(1)
Voyez la lettre précédeute.
F
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