E T C U R I E U S E S.
121.
ceux qu'i ont tenté avant moi d'en faire en
ce
gcnre. Comme ils n'avajent ni l'usage de
]a la-ngue, absolument nééessairc pour s'en–
tretenir avec les Peintres, ni l'habitude
de
traiter
avec eux_ ; qne d'ailleurs Jeur état
meme devait natureJl ement inspirer de
la
défiance aux. timides Indiens_, je cloute qu'ils
aient pu bien exécuter les ordres dont ils
_ont été chargés
a
ce sujet.
Ce
n'~st
pas que
je voulusse etre responsable
de
la~vérité
ele
tout ce queje voas ai rapporté: il est clifficile
qu'il ne se
gliss~
quelque erreur et quelque
~écompte
, dans ce qu'on est obligé
d'ap–
preÍ1~re
de gens qui savent mieux travaill er
que
s'expliquer : mais enfin , comme
je ne
Dile suis pas adressé
a
un seul Pein.tre'
que
j'en ai consulté plusieurs ' et qu'il eut
été
tres.:..difficile que , sans le savoir , ils se fus–
sent
tous accordés
a
me ti·omper '
il
n'es.t
gueres probable queje me
sois
éloigué
de la
vérité.
J
e s:uis ,
etc.
Tome Xlr.·