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l'
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VII I.
~7
;; en
r~noris a~
Coneil<?
de
Nicée. Mais \' Eglife ne
fe
con~ent-0i~ p~s
<le ce–
la.
C'écoit un
Subterfoge
&
une
échapatoire manifefle •
11
étoit queflion
d'
,, Arrius,
&
non pas
d'
Origene daas
l~
Concile
d~
Nic6e ( lS!ur répond faint
,, Jer8me
(.a) )_ il s'agiífoit du Fils, non
du
f(lit1t Efprit. Les Peres onc con–
,, fulfé
daos leur Profeffion de Foi ce que les Heretiques ele ce
tems-la
niQ–
,, ient':
ils ont gardé le Glence fur ce qui n' étoit pas alors en contfoverftt · ,
,, on
ne
guerit
pas
toutcs
forces
de maladies
par le meme
reméde • .
C'
ea ,
mes Reverends Peres, ce qu'on peut vous
dire
fur
le
fu
jet done il úgit.
On
VQUS
reproche
que v8tre
Daél:rine fur la
Grace
de Jefus-Chriíl: eíl:
mauv~ife.
Vous
répondez que ce reproche eft inju(le,
.parce
que vous vo1.1s en tenez au
Concite
de
Trente,
& ala condamnation des cinq Propofitions. On vous cli..
ra que
cela ne fuffit
p.as•
Cetré déclaration pr0twe bien
que
vous n'
~t
es niLuthériens, ni
Calvinifies,
ni Janfénifies fur
les
matieres de
la
Grace ;
ma.iielle ne
prouve
pas
quo
·vous
n'
etes pas
Semipélagi~as
• Vous
n' en
convain–
c1·ez point les
S~ayans
, jufqu'
a
ce_ que vous ayez renoncé
4
la Doéhine de
\'6tre Molina_
pour
embraífor celle
de
faint
Auguíl:in
&
de
f~jnt
Thoma,s ,
comme
un
grand Frince le témoigne dans
fes
Lemes
a
un
d~
vos v.enerables
Peres (
b),
qui avoit e_u l'hoJmeur d'avoir
été
fon _Regent. Le Cardinal Sfon–
drate diíoit
auffi-bien
que vous,
qu'
il
s'
en tenoit
au
C.oncile de Trente
fut
Jes matieres de la Grace. Cependant foa Li
vre
fur la Grace
&
fur
l~
P.rétl-<;–
fünation
t
dont la Doél:rine efl toute
Molin~fte
, a
été
deferé au faiRt Siége
par deme grands
Archev~ques
,
&
trois
Eveques
de France recommand4bles
par
leur
fcien€e, par
leur pieté ,
&
par leur zele pour
la
Foi
&
pour la
f~i
ne Doétrine, comme contenant
des
erre~1
rs qui méritent d'
e
ere
condamnées
par l' Eglife. Vous ne tiendrez done pas long.re·ms qans
v8tre retranchement,
mes Reverends P
eres; il efl aifé de vous
y forcer.
V
otre
Confrere
entrepre.ndde faire
voir
dans
fa
fecoAde
Lettre
au Pere
Alexandre , que la Morale des Jefuites n'eíl: point differente de celle des Thq..
rniíles,
&
que
la
Doétrine de la Prnbabilité ,
fource
de tous les re!achemens
&
de
toutes les opinions pernicieufes de la Mor'\le corronwuét,
ea
qUffi
com–
mune dans l' Ecole des Dorninicains
que
di1nS celle dt?s Jéfufres: mais cet Au–
teur réuffit
tres mal d<u1s
fo~
defTein •
Il
cit~ apré~
Je
Per~
.Qefcharpps
quaT
tre
ou cinq
:Efpagnols, dQnt
les
plus celeqres
n'
o~t
NS
plus
de
cevt Clns
d,
antiqi1ité,
&
il
fonde
fur
ce
q.u.' ils
o'nt
~cric
de la
Proba,bilit~,
fon
prétendu
Paralelle de
la Moral11 des Thomifies
&
d~ l~
Morale des lef14,ites
• ,,
De
cette
,, nombreufe
&
venerable
multitude qe Doéhurs qui ont pr.ecec\é
l~
Pere
,., Alexandre , perfonnages
r~ commandables
par leur
pie~é,
four-
f4geffe ,
leul:'
foience , -leurs emplois, v&tre Au.teur
n'
en cite
au~q~ j~fqu'
a
Barthele{lli
el«
Me:dina
qui écrivoit
ver~
la fin
du
clernier
fi~cle. l~ l~Hf~
un V·Ltide de plus
de .trnis cens ans entre
faint
Thomas
~ c~t J,\qteu~,
Cela
ne
'@U~ p~s l~
peine
ti'
-en
parler. Pour
juger
fi
le"fentiment
d~ quelque~ 1,'hom,\{\~
·CllJ
l~
Uoétrine
de tot,Jte l' Ecole
de ·
faint
Tbom~s
,
il
fa~t
fyiyre
10s
mim~s
regle$
queVio.~
cent de Lerins (e)
AQns
a
doonées
pour j"gei;
fi
l
es fem-h.mms <\e&
Fer.esforít
-
la
Dofüiñe de l' Eglife •
Il
faut
cxéunii10r
fi
les
\
111.ci~ns
Thomi(les
l' qnt
en•
feigoée ; s' ils
l'
-ont tous
enfeignée ;
s_'
il~
fe;
fo
nt toqs
4C(:Ordez avac
faint
Thoma~
en
l'
enfeignant.
C'
elt
'e
que l'
1\.\lte~r
d.u Pªralelle n' a pa.s
e~ami:_né ,
&
c:e qu' il tie
f~auFoin proµvo~
für.
l~
f
uj~~
4e
l~ Pr:ob3bílit~ d~tit
il e!\
<]uefiion •
11
devroit
f~avoir
que la
Dofüine des ThomiHes
di:
celle qui eíl:
·
enfei-
(a) S•. Hier. Epifi.
65.
(b)
L~tt~é
de Mr.
iq
Pr~nce ~e
CoQtX ;i.4 P.
Defcl\a(ll~·
(e) Vmccmius
¡.y,.,~,w~Jü
foP'mQni/,
1,nh¿erfitf.l.~fll'h ~n~i'J.r+itfl!em: nn[enfi~ne:m.
·