('.) p
l'1
s e u
L
u
M
V[ I
t.
m
potitión~:
Deux
Papes
en
ont condamné les erreurs , comme
:celle
des ctnq
Propofüions,, les chafes étant done égales de plrt
&
d'autre, on ne peutdou–
tet fans
une opiniatreté fchifmatique,
&
fans une rebellion manifeíle contre
le S.
Siége,
fi
cette
Dofüine
ell
bonne ou mauvaife . Je crains (mes
R~ve
rends Peres) que
fi
vos Confreres continuent de troubler la paix de l'Eglife
par leurs LibeUes, par leurs Lettres,
&
par leurs Thefes contre
la
Grace,
~
contre la faine Morale de
J E
sus~
e
H R
Is
T)
leur imprudence ne faífe retom–
ber fur vous,
&
fu x
eux ce qu'ils difent
d'un
party
chimerique
de gens
defo-
6eiffans au Pape
,
&
att Roy repandu par tout:
puifque c'ect
~tre
de.fobelffant
au
Pape, que de
di
re qu'il
y
a
lieu de douter
fi
la doétrine que le Saint Siege
a
condamnée par fes Decrets publiez,
&
re~us
par toute l'Eglife.,, eíl: bonne ,
ou
mauvaife:
&
que c'eíl:
~ere
defobei:ffant
au
Roy, que de troubler la
paix:
de l'Eglife contre les bonnes imentions de ce grand,
&
fage Monarque: ,
8C
de renouveller des difpures,
&
des contefiations qui
font
heureufement finies:.
Si
vous voulez (mes Reverends
&
ms chers Peres) que tout le monde
jug(S
plus
fa
vorablement de v&tre Oofüine , renoncez aux erreurs de
la
Probabili–
té,
&
a
toutes les autres qui font condamnées par les PapesAlexandre
VII.
Innocent
Xl.
&
Alexa ndre
VIII.
Scimfcrivez fincerement,
&
hurnblement
a
leurs
Decrets. Donnez
un
defaveu public des opinions erronées,
&
fcandaleufes
d~
vos auteurs fur le peché Philofophique, fur l'amour de -Dieu,
&
fur
la firno–
nie, fur l'homicide, fur le larcin , fur l'ufure, fur la calomnie, for le
jure..
ment, le menfonge, les refiriaions menrales, les équivoques,
&
autres. Defa.
voüez,
&
condamnez
-ce
que vos Confreres ont fodtenu depuis tleu
a
Lyon •
que
la fornication n'efi pas defendue par la Loy de nature:
&
que
Die
u
peui
f
aire
des Gquivoques;
c'eíl:
a
dire,
que la ver
iré
fouveraine peut nous tromper.
Don..
nez cette confolatioa
a
toute l'Eglife. Aprés cela on vous donnera la main ,
&
l'on publiera par tout que vorre Morale eíl: auffi
,pu
re que votre vie cfi re–
guliere.
Je
prie Dieu (mes Reverends Pcres) que vous vous laiffiez perfuader
aux Doéteurs qui écrivent contre la Morale relftchée,
&
aux ·
Ev~ques
qui
la
condamaent, afin que vous vous puiffiez réjoüir d'avoir vaincu l'erreur ,com•
me
ils
vous ont vain cu par la force invincible de la
v~tité.
(a) Yicimus
utri–
que; uterque nofirum pJlmam refm, tu mei
,
ego erroris.
Je
fu
is avcc reí
pea,
Mu
REv ER E N DS PERES.
V
8tre
tres-
humble
&
cres-obeilfant Service ur
~
**
*
Le premier de
luin 1697.
PaffagesdesTbomifiescitezdanscme Lcttre
contre
lefaux
Parallele du Pere D...
Jefuitet.
I.
S
ANCTUS
ANToNINUs
3.
p. tit.; .-cha p.
z.
§. 9.,,
Utrum auditores diverforum
,, M.agifirorum te'i1entium di verfas opintones, excufentur a peccato,
fi
opi–
. " ni'Ones
ÍUOJUm
reó'ent'
quando non font bonz. Refpondet B. Thomas
in
,, quodlibet.
3.
Si diverfa opiniones IJoétorum facrz Scripturz non funt con..
_,, tra fidern vel bonos mores, abfque periculo audito-res utramque Gpinionent
,, fe qui poffonr ...
In
il1is vero quz pertinent ad fidem, vel bonos mores ,
,, nnllus excufarur
fi
fequatur opinionem errnneam alicu1us Mágifiri. In tali–
" bus enim ignorancia non extufat .
lbidem.
,,
In his qua: concernunt forum confcientfa: in dubiis tutior via efl
>>
eligenda.
Thefaur.
Theol.
Tom. IV.
Nnn
SYL-
(a)
S. Hier, in fine di11log.
11tfoer[us
Lu&ifq,