9p
P. NATAL
AlEXANDRI EPIST OL
.JE
nue
avec tan
e
d'enterement
&
de frac:as. Nous ne voy'ons que les Peres
co:
mitolus,
&
Thyrfo Gonzales vékre General, qui fe fo1ent déclarez centre cet•
te doétrine
~
Mais combien vocre Compagnie a-t-elle excité de tempere con–
tre
le
de rnier' parce qu'il n'
J.
pas voulu fuivre le torrent de vos
c~fuhes
for
le principe
fo~1damenra l
?e
la
M?rale
rela c hé~ ~
Les plus celebres Jefoi tes de
toutes les Na r1 ons ont
fa1t
des L1 vres ponr detendre cette Doétrme pern icieu–
fe.
Sans. pa ler de Suar z , de V
aíguez ,
de Leffius, de Filiucius, d'Azor
de
Layman , d'Efcobar, de
Ba.uny,
de
f
ambourin; Matthieu Moya ,
&
M~rtin
Efparf,¡ Efp etgnols , Antoine Terille Anglois, Lucrns de S. Marc Sicilien, Fran–
~ois
de bonne Eíperance,
&
Gill
s
Eltrix FI.rnians,
&
Honoré Fabri
Fran~ois ,
11"ont-i ls pas foutenu cette ·ooétri ne
<JUÍ
ten <l
au renverfernent de toure la
MorJle de Jefos-Chrifl ? V&cre Compagnie (mes Reverends Peres) ne l
3
a-t- el–
le pas fc utenue
dans
l'
Arolog ie de
vos
Cafu!re s
?
Att contraire les Dommi–
qua ins.
l'ont-ils pjs
combanu
cetre
Doétrine
pernicieufe
?
S. Antonin
(a)
Ar–
cheveque de flo rence, le
Cardinal
(b)
Caieran, Jean TJbiena, Syl veíl:er Pri e.
·ras (e) Ma!tre d :1 Sacré PJ lct.is, grand Theologie11
&
fpv.rnc Canoniíl:e ; Do–
min ique
Soro (d)
.onfe<feurde l' Empereur Charles -
Quint un
des celebresTheo·
logiens du Concile
e.JeTreme,
Banhelemi
(e)
Fumus (ce ne
font
pas
la
de
jeunes Mouf-quetaires , mais de v1eux
&
vaillans Capitaines des Armes de
Di eu , done S. Thomas efi le
G~ n
ral) Domini que G ra vina
(f)
,
Mardn de
Prado,
Tapia
Arch
veque de
ev ille , Mercorns (g) Inquiíiteur de
M
1lan
>
Vincent BJron, Gonet, Contenfon,
&
pluGeurs aurres, ont fait paro!cre dans
cerre difpu re leur frience
&
leur zele pour la pureté de la Morale Chrétienne.
11
y
a done
líe n de s'étonner .qu'un auffi .
honnecc homme
que le Pere DeC–
champs, air
o ré
avancer avec tant de confiance, que depuis Barrhelemi Medi–
,,. na,
qui
a
écrit
il
y
a prés
de
cent ans , de tous
les
Thomifles
qui
ont
,,. traité ce tte matiere , il n'en a vü aucuns dans kurs Li vres--, ni aucuns dont:
,, l"aut oriré
foit
ci ré1:
d~ns
l
s
Livres des autres, qui ayenc enfeigné Je con–
,,, traire de ce fentiment, qu'on p ut fuivre l'opinion
moins
probable, en laif–
'·' fant la
plus probable. ,,
Il eft
évident que ce Reverend Pere n'avoit
pas
lu
tous.
les Thomiíl:es,
&
qu'il ne
s~é toit
pa.s donné
lJ
p.... ine d' examiner
le
fentiment de ceux: qu'il cite,
non
plus que l'Aureur de la Répon(e aux Let–
tres Provinciales.
&
de la
f
econde Lettre adrelfee au Pere Alex:rndre , ou dll
prérendu Paraletle .
·
L'Auteur de
la
feconde Lettre dont j'ai l' honneur de vous
entretenir,
m"'s
Reverends Peres, a grand tort de
fo
décha!ner conrre
le
Pere Alexandre ,
&
de vouloir le rendre reCponfabl de ce
qulon
attribue
a
vtme celebre CompJ.–
gnie
la
Doctrine de la Probabiliré
&
routes 1
s
c.:orruptions de If.
M0ral,e
r •
laché-
qui en font les. fuite s . .Car ce Doc1eur n'attribue pas ces erreu rs avo–
tre Societé, ni dans
fa
Morale, ni dans fon Hi íloire Eccldiallique . Au con–
~rai re,.
on ne peut rien écrire de
plus
hon.nete ni de
plus obli geanr pour 1 s
Jefuites,
que· ce qu'il écrit fur l'ani cle de
votre
Mot·
a.Ie,
en
r 'pondan t
au
·fameux Daillé
Miniílre
de Charenton dans
fa
Differtation
fur
la
on fe ffion
Sacrame_nraie. (
h),
Je· ne croi par
(di e
le
Pere
Al
ex:mdre,)
que
les Relig ie_ux
d~i
pteux
(a)
~.
Anton,
)".
p.
Tit-.
5.
§.
9.
(b)
Caicttm. in {um. -rwbo
opini~
•
(e) Sylve(f.
in
{t.tmma eodem
nt.
( )
Domin. Soto de
j11ft11in
&
pire
'!·
6. a.
5.
11d
4·
Ce)
Barthol. Fumus
in [i1mma. 'Verbo· opinio
((). Gr:.vina Cherub. P:i.r.:id, l.
4.
p.
~O),
E11-ron ...
Ethyca Chrift
(g)
Mercorus b.afis Theot.
Mor~/~
Les. patfages de- ce
s Auteurs font- citez,
:i
la fin de la I.ettre.
(h)
.Alexamt.
Dif[
e.rt.de Cor,.felf.
contri'-
D11ll&.ttm
p.
7)·
74•