![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0939.jpg)
O P U S CU L U M
VIII.
PREMIERE LETTRE
D'
u
N
T
H E
o
L
o
G I E N A
u
X
RR.
p p.
J
.E
s
u
I
'[
E
s
,
Pour ferivir
de Reponfe
a
la feconde
Lettre
adreff
ée
au
Pere Alexandre
par un
Re–
ligieux
de leur Compagnie,
014
iL
f
aii
un paralelle de la doélrine dts Jé{uites
)
&
de
celle
des T bomifies.
M
Es R rv H.ENDs
PERES,
n croyoit
que
la
Lettre Paílorale
de
Monfeigneur
1'
Archevéque
de
Roikn
mettroit fin
a
vos
déclamacions contre
le
Pere
Alexandre. Maison voit bien
par la
Cccondc Leme
que vous lui
venez
d'
adreífer ,
&
que
vous
répandez
dans le
monde,
que vl>rrc
,2.ele
conrre la Morale fevere vous oblige de conti–
m~r
a
d
'crier
ce
lle de ce Doékur. Je ne prens
aucun
i
nrerec
a
ce que
votre
Conferre
écrit dans
fa
feconde Leme
centre l'Abbé-,
&
les
Dlmes fravanres.
Je
n'ai
pas de
liaifon
avec ces Mufes, ni
avec
Jeur
Apollon.
Jerombd'accord
que v6tr
Confrere
a
plu d'éloquence que cet Abbé ,
&
qu'il met mieL1x en
pratique les regles
de
l'honneceté,
&
de
ll cbarité
qu'il
a pu
i
fé~s
dans
les
pu–
rcs
fources
de
plufieurs Auteurs
de
votre
Compagni . , difant que
cet
Abhé
efi
rm
fat,
un
homme
qui
ne
ff,zit
ni penfer,
ni
parler
,
ni vivre.
Je
fo
is perfuadé ,
que
vous n'a,·ez
pas
l'efprit
'omique
comme lui, que les
Bals
ou
vous
faites
danfer la
more,
&
les
iables
dans
vos Tragédies,
ne font point
cootrair
s
a
1
gravité
dont
vous
faites
profi ffion:
Que cet
Operc-1
contre les quatre
Or'dre~
des Rcli9icux
M ndians qui efi
répa ndtt.
de
toutes
parts
a
París,
&
qu'ondit
a
mir
ére
joü
~
par les jeunes
RégeFJs
&
Préfets
<l
vdrre Collegea
va
re
Mai–
fon de
plaifance
a
Gentilli,
pour
vous
divertir pendant
le
dernier
Carnaval,
vous eíl:
fauífement
attribu ' . C'
íl:
une mauvaife plaifanterie,
Oll
jJ
a
plus
de
malignité Que
d'c(prir, plus
dangere11fe
qtJe
le
Tarru ffe
de
Molí
re ,
puifqu'
elle joüe
la
Religion en JOiiant
qnatre Ordres
Religieux utiles
a
l' Eglife .
Quoique
le public
vous
amibue
cette Piece, Ja
charité ,
&
le refpeél: que
j'
ai
pour
vdrre Compagnie
me
font
croire que quelqu' un de vos
Ennemis ,
ou
qu !que
mécontent chalfé
de
v6tre
Corps a
C<'mpofé
cet Opera,
&
vous
l' a
attribué
pour
vous rendre odieux.
Non,
je
ne
pu is
croire que
des
perfonnes
qui
ont confacr '
leur
bouche
a
l' Evangile, foienr
capables de cet
excez.
Mais fou
ffrez,
mes Reverends P res ,
que
je
vou
fau<fe pare de
mes
réfle–
füxions fur
l:i
fecondc
Leme de
v&rre
Confrere
au
Pere
Alexandre •
JI
ex–
horte ce Doéteur
i
écrirc conrre les
Jan~
niíles, pour
faire
reffouvenir
le
mon–
de
des véritabl
s
fentimen de fon Ordre,
&
<le l'Ecole de S. Thom:is ,
&
pour
n~ontrer
la differ
nce
du
hom ifme,
&
du Janfenifine. 11 le prelfe d'infulrcr
aux M"n s
de
Monfieur Arnauld ,
a
Moníicur
Qll efnel ,
&
a
mi
ll e
gens
qui
parlcnt comme
~ux
en
Fl
ndre,
&
en
France.
11
n'eíl: point quefi.ion de
ce~
l
(mes Peres. ) Tous les veritables
~avans
font perfuadez
que
}.¡
dofüine
. de la
_Grace
;~cace
par elle.
m~m~, ~
de
la Prédeílination gramite que
les
Thom!!tes
fo~t1e~111ent
íi
Ion les pnnc1pes
~e
S.
Augufiio,
&
de Ieur Doéteur
Angehque,
na
n
n
de
commun avec les cmq
Propofitions
condamnees par
deux
?apes ,
&
par le
confentement cenera!
de
toute
1' Eglife ;
Qu e
cet e
Doétrrne n'a
re~u
aucune
atteinte; Que
Ie
S.
iege
J'a
auror'ifée ;
Que norre
S.
Per
Ir~nocent
XII. a condamné ar
deux
Brefs rous
ceux
qui auroient
Ja
tememé de
traiter
de
Janfeni fks
J
s
Theolog iens
qu i
condamnent
les
cinq