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9z.o

P. NATAL. ALEXANDRI EPISTOllE

quelq ue chofe ; c'eíl: la recevoir avec dépcndance , c'efr n'en

rec~voir

qu.,;ufle

partie. les Saints ont pare au Royaume de Diea,

a

ce qui appartient

a

Dieu;

Jl

les

rend

participans

de

la Nature Divine

(a)

par les grandes

&

précieuf

es

grace.s

qu'il

leur

a

promifes,

comme dit S. Pierre . Mais on ne peut dire , fans parler

comrne

les

Arriens,

ou

les Macedoniens, que le Fils

&

le

Saint Efprit

ont part

a

la Di

vin ité,

&

a

la

Sage<fe de Dieu . lis en ont tome la pléoirude, quoi–

que le Fils h

re~oive

du Pere,

&

le

Saint Efprit

du

Pere

&

du Fils • Le P.

Bouhours devoit done

traduire:

ll

me glorifiera

,

parce qu'il recevra ce qui e/.i a

moy

.

Tout ce qu'a mon Pere e/i a moy :

e'

efi pourquoy ;e vous

ay

die, qu'

il

recevra ce

qui e/l a

moy,

&

qu'il l'annoncera.

11 vi endra en mon nom

avec

la

meme

auto–

rité, enfeignant les

me

mes verirez,

fai

fant les

m~mes

ceuvres, parce qu'il pro–

cede de moy,

e'

eíl:

le

fens de ces paroles de

J

Es u

s-C

HR1

s

T,

qui

n'eíl:

poi

ne

exprimé

d'unc maniere

fi

propre,

fi

forte, ni

fi

heureufe par

cetre

Verfion

dt1

P.

Bouhours:

Il aura part a ce qui m'appartient.

L'.Abbé ayant fini , nous l'engageames

a

nous donner

par

écrit

fes

Remar–

ques ,

&

nous nous prom1mes de nous communiquer auffi les n6rres •

Vous

pouvez bien juger que fans cela, je n'aurois

pu

vous rendre compte des con–

v erfations que nous avons

eues fur

fa

Verfion des q11atre Evangelifi-es que le

P.

Bouhours a mi fe au

jour avec

l'

Approbation

de

fa

Compagnie. Nous

vous

prions tres-humblement , M

A

e

HER

E

DA ME ,

de nous faire parr des piéces

nouvelles

!

&

je vous prie

en ú1on

parricul ier de me

faire

l'honneur & la

grace

de

m'aimer auffi

tendreme11t que je

vous

aime.

CINQUIEME

LE T 'T RE

D' U N E D

A

M E S G A

V

A

N T E

>

A UNE AUTRE DAME DE SES AMIES ..

MA

TRE·S-CHERE

DA ME ,

Je vous

fuis

extraordinairement obligée de la grace que vous

m,.avez

faire

de m'envoyer la Lettre Pall:orale de Monfeigneur l'

Archeveque

de Roiien

at1

fu

jet dn Libelle intirulé ,

Difficulee-z.

propofées

,

&c. Nous l'avons

lUl!a

vec b<::au–

coup de pl aifi r dans nó·re perite Académie, & nous eavons admi rée. Je vo t>s

d iray en pe u de mots

le

fentiment

de

neme

Abbé fur

cette.

Letttc,

:ifin

d e ne

pas vous fatiguer par

la

longueur

de

Ja

mienne. Elle

efi:

forte,

f~.lva nrc,

élu–

quente.•

o.n

ne peut expl iquer la faine doétrine qu'on doit en fc 1nncr & qn'

on do1t fu1vre touchant

la Prob1bi lité , le peché

Philofophique ,

l'

Amour

de

Dieu ,

&

l'

ambition ,

<l'

une maniere plus ne

te

C]Ue

ce

lle

du!llt

<e

grand Prélat

l'

expl ique :

.on

ne pe ur

traittcr ces matiéres

avec

une

ern<li–

tion plus profonde

~

on ne

f~auroit

parler avec plus de dignité,

&

d

loquc n–

ce fur des points de doarine que les Aureurs modernes de Ja Mor le r lac hée

ont embroü illez par

leurs

vaines fubrilitez . Ce tte Piéce faic b

- ucoup

d ' h n–

neur

a

Monfieur de

Roücn.

Elle

et1

d ie ne de lu i . Elle fait voir q ue cet Illufire

~

Arch -

(a)

Epi/}.

'-·

de

llint Pierrq . Chap.

1.

i

r{..

4.