o
ri
u s e u
L
u
M V
·r
1
r.
919
du P. B eíl:
infidele
en cet endroit : il corrompt les paroles de l'Evangile ·•
;Ego Prir1cip1um, qui
&
loquor V?obis
•
C'eíl
b
repon
fe
~lle
JE
s
U
s
-
CH
RIS T
frt
aux
J
uifs, felon l'Edition Latine; c'eH:
a
dire :
Je fuis le Principe
,
moy
qui
vous
par.le.Il eíl vray que les Tr.1dué1eurs de Mons nt traduit :
Je fuis dés
le cormnencement
: Mais le P. Bouhours ne <l evoi t pas l s imiter en cet endroit •
.Ces Me.ffieurs prétendoient ju íl ifier leur vedion par le Texte Grec: mais
le
P.
B.
fa1t
profeffion de fuivre
1
E.dit ion Latine;
&
il
n'cft
point neceífaire
d'–
avoir recours au Grec pour le rendre intelligible .
Je fuis le Phncipe
,
moy qui
·vous parle.
C'eít
a
di
re :
Je fuis le Príncipe de toutes les crwures. c'efi moy qui
leur
ay
donné
l'
Etre avec man Pere .
Les
A
rriens fouffroient cette expreffion ;
Le Fils de Die
u
efi des
le
commen–
·cement.
Parce qu'ils avoüoienr qu' 1l étoit avant le Ciel
&
la Terre, avant les
·Anges, avant la c_reation du monde: que Dieu l'avoit créé av-ant les atitres
ouvrages: qu'il n)étoit pas comme les autres creatures, mais' incomparable–
ment plus noble
&
plus parfait. Jls tornboient meme d'accord, que Dieu s'–
étoit frrvi de luy comme d'une Caufe feconde, on d'un inílrument pour pro–
duire 1 s antres
:
qu'il ne les avoit pas créez par fa propre vertu ,, mais
par
la vertu
&
par l)aurorité de Dieu ,dont i!s l'appelloYent le Miniilre. Mais ces
parol{'S de
J E
s
U S-
CH
RI s T
:
Je
f
uis
le Principe
,
moy qut
VOUS
parle
). renfer–
ment la conviétion de ces erreurs
&
de ces
bla[ph~mes.
LXXIlI. Verf. 28 .
.Quand vous aurez eleve le
Fils
de l'Homme, vous: conno:trez
alors que
e'
efi moy.
Et Ch.
l
j'.
Verf.
I
9.
Je vous
le
dis
dés
maintenant avant que
la
chofe arrive
:
a/in ·que quand
elle
[era arrivle, vous croyez que c'e{t' moy .
11 de–
voit traduire:
raus connoitrez alors ce que je fuis.
;:,
C'eíl
i
dire, que je
fu
is, Fils.
de Dieu
&
Fils de l'Homme tout enfcmble, vray Dieu
&
vray Homme ..Oú,
Vous connottrez q11e je fuis.
C'ct1 le
fe11s
de ces parotes de l'Edition Latine :
Tune cognofcetiJ quia. ego fum.
Dieu dit
a
Moife :
Je fuir celuy qui fais ..
Si Pha–
raon vous demande, qoi vous a envoyé, Rép.ondez-luy:
Celuy qui efi m'a en–
voye vers v ous.
Qoand
done
J
lis u s
-CH
R 1
s
T
dit aux Ji1ifs :
Lorfque· vouf au–
rez élevé en
b.zut
le Pils de l'Homme, v ous connoftrez. que· je
f
uis;
Il
veut
di
re ::
rous connrítrez que je fu is celuy qui {uis.;
Vous connoitrez-
que je
fui
s.
l' Etre
par
effence, l'Etre foDverain, le vray Dieu , comn;ie je
VOllS
l'ay dit .. Le P.
B.ou–
hours devoit auffi traduire le
19.
Verfet du
'6·
Chapitre de la
rn~me
ma-
.niere :
Je
voíu
dis cecy avant que la chofe arrive.,
afin
que· quand· elle Jera
arri·
'lJe'e, v ous croyez que je fuis
:
ou
vour me croyez ce que je fuis;
c'elt
a
di
re le
vray Dieu. Car la connoiífance
&
b prediétion certaine
&
infaiUible de
l'–
.avenir, eH une preuve évidente de la Divinité.
LXXIV. Chap.
12.
Ver[. 34.,
Nous ffavons que le·
CHRisTe/t
pourtoújourt.(a)
ll devoit traduire conformement
a
l.i. Vulgate :
Nuus ffavons que le·
e
H R l ST
·demeure bernellement.
Cette expreffion cJl plus noble
&.
plus forte .. Nous di–
fons des cho.fes qui du rent long .. temps, , qtr"elles font pour- to(ijours ,. quoy
qu'elles
doiv~ nt
finir : mais nous ne pouvons pas. dire· qu'efles d¿:rnell rent
é–
ternellement' , comme les
Prophete~
le.
difent de Dieu. ,. de
fa
ve.rité ,,
&
de:
fon CH
R
¡
s
T.. •
LXXV. Chap..
1·6•.
Verf.
1
1)'.
lt
aura, parta· ce qui m"appartiént'.
Cette
expref–
.fion ne, repond point au fens de
JE
SUS-~
CH
R 1 S T ,,
ni
a
la {ion.ifrcation de
·fes paroles.:
De me,o. accipiet .
Il
·pa.rkdu.
faint
Efprit ,. qui
re~oie
de' luy tou-–
re.. la plenitudc. de
fa:
Divin ité
&
de:
fa,
Sageffe ,. parce·
qL{il
pro~ed e
de lui •·
On ne
dit:
p:i~
que le Fils de Dien ait part
a,
fa Divi'rlüé, de Con P re ,
qn ~
..le faint
Efpri~
ait part
a.
la. Divinicé:
&
a.
la. Sage(fe du Fils :: Avoir a
a.
·
·
M
m·
m
z.
quel:-