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O P U S C
U
L
U
M
VIII.
ro~
r
en ce
point-la ';
&
je
le fais
avec d'autant
plus de liberté ,
que l'un
des Ar–
ticles improuvés
a
Rorne dans l'Hifioire Ecclefiaíl:ique de ce Ooéi:eur,
&
que
les Cenfeurs de
fon
Ouvrage ont jugé qu'il doit corriger, eíl: couché
en
ces
termes
:
(a)
.fenf
us
iJ!olin~
non efi Pelagianus aut Semipelagianus
•
le fens de
Molina
n'efr pas le
m~rne
que celui ·des Pel.:lgiens
ou
des Demipelagiens.
J'ai
en main la preuve de ce fait . Au reíle la Jufiice de Dieu eíl: adorable; elle
punit ce Doéteur par l'endroit
m~me
par Jeque! il a peché,
11
a excufé v6tre
Silléme de l'erreur des Demipelagiens au préjudice de la verité
:
&
Dieu luí
a
fuCcité dans vdtre Compagnie
un
Ange
'11;
*
(b)
comme
a
S. Paul pour le
tourmen ter.
Il
a
ce qu'il merite.
(e) Per
qu~
peccat quis, per
btec
&
torquetur .• ·
Pour
moi je
fuis
fenfiblement obligé au
P.
Daniel de l'honneur qu'il
m'a pro–
curé
~e
vous affurer tant
de fois,
que
je fuis avec
refpeét •
Mes
RR.
Peres,
V
&tre
tres
hum
b1 e\
&
tres obéiífa
o
t
Set·v
i
t.eur
'*
*
De Louvain le 6, Decembre 1697.
¡
SIXIEME
LETTRE
d'
un
Theologien
A
U X RR.
PP.
J
E S
U
I T E S
~
·
Sur
la Grace.
MEs
RR. PEREs,
11
faut avoüer que
la
bizarrerie de l'e[prit
humain eíl: érrange •. Si le P.
Ale–
xandre avoit traité
dans
fa
Theologie Oogmatique les quefüons
fur
lefquelles
on difpuce
dans
les Ecoles ; qu'il el\t expliqué
&
combattu vtme Siíléme
fur
la
Gtace ,
&
qu'il
cut
établi celni des Thomiíles ; qu"il
eur
entré. dans ces
queíl:ions plus propres
a
exercer les efprits qu'a infl:ruire les peuples '
&
qu'a
édifier l'Eglife; vous m'avoüerez qu'il n'auroit pas rempli
fon
deHein.
&
que
fon Ouvrage auroit éré peu ut1le" pour les Eccleí1aíl:iques , en
fa
veur defquels
il
l'a compofé.
Eta
éffet
fi
un Curé prechoit
a
fes Paroiffiens la fci..e.nce moien–
ne,
&
tour
ce
beau
Siílérne que Molina
a
bati
a
fa
fantaifie,
ott
laPredeter..
mina.tion phiGque des Thomiíl:es,
on
comprendroit ce
qu'il
diroit,
&
il feroie
beaucoup de
fruit?
Cependant le P. Daniel blAme le P. Alexandre de ce qu'il
n'a pas jugé neceílaire d>inHruire les Ecclefüfliques du fond de
cé
queílio11s.
&
de ce qu'il
n'a.
parlé dans
fa
Theologie
que
le langage de l'Ecrirute ,
des
Conciles,
&
des
Peres •
Ce
Doéteur n'a voulu rraüer qlle les.
veritez
de· la.
'
Rcligion,
&
les Articl
s
principauic que le
:.iint
Cm1cile de Trente
a
deci?ez
>
-
que le Catechifme Romain explique,
&
qu'il
di:
necefsaire
a
un Eccl lialbque
de
f~avoir
')OUr inílrnire les PéLJples daos
la
Foi
&
d.rns la.
Morale
Chr~ri
n–
ne , qui
fo~t
les
deu.
parties de
la
fcience du falut. C'eíl:
aux
Prelats.aufque!~
Jefus-Chrill:.
a
confié le
gouvernement
de
l'Egiife,
a
juger
íi
cet Ouvrage lut
V
u u
4
peut
(a)
H1.[t. EcdejiRft. S4.c.
r3.
&
14.
Vol:
~·
¡r.
611¡:.
(b}
Cor,
u. 7..
(e) Sap·.
u .
17~