10~-t
P. NATAL ALEXANDRI EPISTOLlf
1
Formulaire
prefcrit
par
le
S.
Siege
Apoíl:olique,
&
par les
Ev~ques.
Le P.
,, Alcxandre
aia_nt
prouyé ces deux
~~rnieres veri~ez
par la Tradition , cm:i–
u
clut que
les
Ecc~efiafüques
font
obu~ez
fous
~eme
de
peché mortel de
Ji–
,, gner le Farmula1re de la condamnat1on des
cmq
.Propofüions de Janfenius
,, prefcrit par Alexandre
VI
l.
Qu'en di
res,
vous,
mes
RR. Peres,
&
que
vous
en
femble?
Le
P.
Alexandre
P.ouvoit.ilprécautionner
davanrage I;s
Eccleíiaftiq~es
contre les cinq Propofi–
t1ons.,
& les aurres erreurs condamnees de Janfenrns?
Ef
ce !imple expolédes
veritez que ce Doéi:eur enfeigne da ns
fa
Theologie
Dogm~tique,
ne
fuffi
t-i l
pas. pour détruire les vaines declamations,
&
les calomnies du
P.
Daniel,
&
d~
fes. femblables, qui font tout leur poffible pour décrier
fon
Ouvrage ,
&
pou~
faire croire a ceux qui ne l'ont point lu, que
fa
doG[rine ,
&
celle de9
Thomifies
fa
vori
fe
\es Novareurs,
&
qu'il ne
donne
pai
les
précautions
necef.
fai
res contre le Janfenifme?
Má.iscomme votre Prophete accufe encore le P. Alexandre
(a)
de n"avoir pas
aíl"ez. inflruit les Ecclefiafüques en faveur
defquels
il
a écrit fur la matiere de
la
Grace,
il
efl:
a
propos, mes
RR.
P. de vous convaincre,
&
le public avec
vous,
~ue
ce Doél:eur a écabli,
&
expliqué tout ce qu'il faut croire,
&
tont
ce. que- l'on
doit
penfer de la Gr.ice
de
Jefus Chriíl:. Voici fes
autres
Aífei~
...
tions •
,, 11.
(a)
Qu~
Dieu n"abandonne, ne
reprouve
1
&
ne
damne
aucun
homme,
,, s'il ne le merite
par
fes pecehez.
,, 12.
(b} .Que
Dieu veut fauver taus les hommes. ,, Le P. Alexandre · ex•
pliqne le.
paífage
de
S. Paut
fur leqnel cette verité catholique eíl appuiée , fe–
lon
les
trois fens
differens que
S. Al1gllílin lui ·donne. Et il ajoute l'explication
de S.
Jean C1wifoíl:ome, de
S. Je1n
de
Damas:,
&
de
S.
Thomas. ll exclut
le
fe.nse.rron é- des. Demipelagiens. Il a1oure en fin: ,, que Dieu vent le falut de
tous
les hommes,
non íeulement par
une
bonté
de
Creareur
5
comme
dit
l'
'~~
Eglife de Lyon dans
fon.
L.ivre
des troi$
Epttm,.
mais par· une bonté de Re-
1,
demrreur,.
par laquelle il
a o[ert
fuffifammenr
le pri x de fon Sang pour
le
,,_f
alut
de
taus, en qualité de Medíateu r
entre
Dieu
&
les -lílommes.
»
13.
(e)
Que
la
Grace
tire fon éffi ·acité de la
Toute-puiífance
deDieu.
Il .
prouve cette verité par l'Ecriture Sain:-e
,&
par S.
A
ugufii11.
Mais. il n'a pas
cm- devoir entrer
d ans
les, quellions dont on d ifpute da.ns. les Ecoles touchanr
cette é.fficaciré , jugeant qu'elles font parrie des
ces
profondems qu'on ne
do~r:
,, point méprifer,
mais.
que l'on n·a.
auffi
aucun befoin d'établir, comme
die
le
Pape Celdl:in, ou celui qu i a
fo c
1 Recueil des
Auto ri rez
<le qtJelques E–
vé. 1ues du Siege Apo íl:
lique fu r lJ.
mat iere
de
la Gra
e,
jo in te
i
la
Lettre
du
Pa p~
Celeíl:i n
I.
aux E
veques. de
Fr.mce.
D~ille u r
,.
omrn e
les
P~ pes
ne
veulen pas
<] 'le
l'on imprime
fut
cette mat iere fans leur
permiffion., 11
a cru
en. devoir
p~rle r
fo bremen t , par
reip
ét:
pour
le
S .. Sieg... ,
&
afin que fo.n Ou
vrage·
fut
mteux r
~u
:-
Profundiores d1ffbliore{que p
ir
tes intercur'(:er1tium
qu~ftwnum,
focut
non audemu1 contemnere ,
ita
non mce!Je habemur adffr uere .
L'approbat10n
~e
ta
pru.den.cedu
P.. Alexandre a
re~ n e
fu r cet article,
oit: le
co n~oter
des m–
fül tes du
P.
Daniel
6
En tout cas,. s'il étoit neceíTaire
d~ profon<l~ r ~avant
ge
l.i..
queílion de l'dficacité. de-
la
.Grace,
mes. Lettres.
auront
pu fan
f
.ure
le Pllo;–
bl ic, fans
qtl' il
foit
necelfa ire que Je P. Alcxand e
ajoure
un onz1e11e
To~e
a.
fa
Theolog_i e , qui eft anffi complete.
qu~
lle le
devoit_
e
re felo
fi
n de ílem .
14.
(d)
Ce Dofüur é.rablit cetce veriré. capitale.,
q.u1
dl
le
fo t
d men t de.
tlOUt~
(a)
e Pere
lex:indr~
habli dans
fa
T hrn
ogie
toutes
les
verirez
qu'tl
dl
neceJfai re· de
fat...,
-v:oi:r- fur
l:t
Grace
(b.}
T c1T;;
1..
p.
1oz..
(e)
P~
I1i7•
&
fe'f..
(d)
Tom .
I.
I!.·.
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