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s e
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L
u
M
v
rrr.
1049
~gard
itti
if,ingt~cinq
argumens
de votre Ecrit,
approllV'a
Je Pat'al lde
des
Do~·
minic~ins,
&
elle jugea que les principes, les ;¡ífertions
&
les con[equences de
Molina fur la grace éroíenc conformes
a
la Dofü ine desPelagiens
&
des De–
mipelagiens;
&
au
contrai re, comtant pour rien
ces
vaines accufations
de Cal–
vi ifme faites par v&tre Compagnie contr.e les Thomifies, elle foutint
&
con-.
firma de nouveau
Ja
doétrine de S. Auguíl:in
&
de S
.. Thomas défendue par
les
Dominicains • Ces faits font certai11s
&
in, ont.ell:ables •
Les
Aétes
authen–
tiques de Ja Congregation
de Auxiliir,
écrits
par le Pere Coronel qui en écoic
S
ecretaire, en fonc
foi.
De quel front done .le P. Daniel
ofe-t-r1
fott tenir
que
l'
Egli.fe.en approuvant les affertions des Thomifies, n'a pas fuffifamm.ent de–
c
laré ,, que les confequences qu'il
tire
de leurs prind.pes ne fon e pas les aífer
0
,, tious
&
la doa:,r.ü1e
~ou te p~r~
des
N~vateurs?
Etes-vous d'clvis, mes Re..:
verends Peres, qu
11
fo1c neceíla1re de faire pour cela une
nouvelle
Coogrega–
tion '
Oll
d'aífembler
un
Concile
?
Renoncez plut&c
a
v-9tre Sifréme
&
a
vos
nouvelles opinions fur la Grace
&
fur
la
Moral.e de Jefus-Chriíl: .; r.éiiniífez·
vous
a
l'Ecole
de S.
Thomas , done vous
vo.us eces
feparés
contr.e
l'efprit de
S. Ignace,
&
de :vos
premiers
Stamts . Les Thomifres
fon
e
tout
,précs
.a
vou$
recevoir
avec
honneur. Vous
avez
commencé
a
:vous éloi
gner unpeu
d,e
Ma–
lina,
&
a
vous
raprocher
d'eu~,
renon
cez-y entierement. Pwfit.ez du
confeil
que
le Cardinal Baronius donna
a
vos
Per.es, .de ne
pas
ha.zarder leur r.epu..
tation en defendant
fa
doét.rine.
Le P. Daniel ne doit pas tirer
avantage
de ce
qu.e
je n'ai,pas
combattu
d.ins
la Lettre que j'ai l'honneur de vous écrire , ce que Frizon rapporte ,
(a)
que
Monfeigneur le Cardinal du Perron
die
a
Clement VIII.
dans
une andience:
particuliere
fur les affait1es
de
la
Congregation
de .duxiliis
•
Comrne je ne
m
arrece pas
a
des minuties qui ne font ríen au fond de
la
ca ufe que
jedefens,
j'ai
prefque
laiífé paffer cela
a
votre
Faifeur de
Paralleles • Mais il
y
a tou.c
lieu
de
croire que Frizon
a eu
de
fa ux
Memoires,
(b)
li
l'on .faic
artention
a
ceux
de
ce Cardinal,
&
a
ceux
du Pere
Gibieuf
Pr.~tr.ede l'Oratoite de france .
1
qui
vivoic
a
Paris quand votre Pere Vaílida
y
paf.fapour ,retourner .en Efpa.-:
gne.
Le P. Gibieuf
témoigne que
ce
fam,eu~
Je
fuite faluant
a
París Monfei..
gneur le Cardina l du Perron , le .trnuva tout autre qu'il ne ltii <ivoit paru
a
Reme. 11 avoit rendu de bons .offices
a
votre Compa_gnie pendañt la
tenue
de
la
Congregation , parce
que
Je
Cpnfe<feur du
Roi Henri IV. avoic
en~agé
ce
Pr.ioce
a
luí
recommander
vos
interecs ,
&
tiJUe
Sa
MajeHé étoic
entree d
1
s
cette affaire p1r
une
raifon
de
politique ,
a
caufe
que
le Roi d'Efpagne
fou–
tenoit par
fa
proteótion ceuJC
des
Dominicains ,
&
afin que les Jefuites
parl a r~
fen c bien
a
Rome
&
ailleurs de
f
a Catholicité . Mais Mot1feigneur
le
Cardi-·
-nal du
Perron
lit
,connoitre
au P.
VJ.fl:id:i,
quand il le vit
a
Paris qu'il
.étoit
parfaitement ;maché
a
la doétrine .de S.
Augufiin
~
de
s.
Thomas ,
&
qu'il
ne devoit pas juger d.e fes fent.imens par ce qu'il
avoit .
été obligé de
faire
l
R.ome par J.'ordre du Roi fon
Mahre.
Si
le
.P.
Danie~ f~av,~it
l"Hiflofre de la
Congregation
de Auxiliis,
mes
RR;
Peres , 11
ne
foUit1endro1c
p:ts
avec une
hardieíle
fi
furprenante
que :v&tre
Sy..
fiéme
n',y
a pas
.été
condamné • (e) Je ne vous cire point les Memot
1
·es de
~·
Pegna
Do~en
de
la Rote , ni ceu:x: du Pere Lernos , mais les
Aétes
orí_.
grn~ux
de la Coogregation ,
ciu
l'on voic
la Cenfure des vingt Propofitions
choifies
de
Molina. La fcienze inoienne.,
renfermée
dans
la
·q~atorziéme
Pro-
Xhefaur.
Tbeol.
Tom. IV.
y ..
u u
~
pofi-
(a)
G
4
lli
4
Purpur4t11.
(b) Veritables 'fentimens de Monfeigneur
le
Cardinal du Perron fue
la
Gr~ce
•
(e)
La
dafüine des Jefuites c.ondamnée: ceile des Tltonülles approuvée par la Con•
i:regat1on
de
d~xiliis.