![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0096.jpg)
BUR
es memes que les BRATSKI.
V,():_Ye{
la
Gtograplzie ·Je
Nicolle de la Croix, dans la
Defcription de
la.Siblrie~
&
le
R¿cueil des yoyages au. nord, tome
Plll.
BURBEUN
~
CARBALiN, CuR·BALIN
ou
SuRBA–
:tiN, (
Muji.q. inflr. des H ébreux.)
Bortoloxius prouve
dáns
fa
grande Bibliotheque Rabbinique ,
que
tou~ c~s
mots ne font qu'un meme mot corrompu,
&
_qm doit
~tre
le no
m
d'un infiument de·mufique:
il
conJeB:urc,
& il
me femble ave
e
raifoh, que
curbalin
étoit le vrai
ll'lot,
&
qu,_.l venoit du grec
crembala. Voye{
CREM–
:BALA,
Mujiq.
infl. des Crees, Suppl.
(F. D. C. )
BURCA.RDIA,
Heilleri Epiíl. CALLICARPA ,
Linn.
~éL
Vpf.
folínfonia dale, frutex baccifir yerti–
cilLatus, Cic.
Ca tesb. Caro
l.
(Botanique.)
nous ne con–
noiífons point de nom particulier a cet arbriífeau'
flÍ
en Anglois, ni en
Fran~ois,
ni en Allemand.
Cara.aere générique.
Le calicé eíl: d\u1e feule feuille découpée en petits
fegmens , il porte une fleur monopétale en tube,
échancrée par le bórd en quatre parties : dt1 fond de
la
fleur s'élevent quatre étainines déliées , qui dé–
paífent -les pétales; elles font portées fur un embryon
arrondi, qui fe change en une baie ronde, Otl
iont
tenfermées quatre íemences dures
&
oblongues.
On ne connólt
e~tore
qu'une efpece de ce genre.
Le
burcardia
croit abondamment dans les
bois
pres
de Charles-Town, dans la Caroliae méridionale,
fa hauteur
~)fdina1r~
efi
de cinq
~
fix pieds ; fes
j-ennes boürgeons font couverts d'une pouffiere
bfanchatre
&
rude au toucher
~
e1le a les feuilles
ovales; terminées en pointe & oppofées; leur cou–
leur efi d'un verd pale,
&
celle des fleurs d'un pour–
pre obfcur:
e
elles- ci naiifent en couronne a
u
tour
des branches: le rouge brillant de
ces
baies fe chan–
ge '
a
mefure qu'elles muriífent ' en un pourpre
forrcé.
-
Tous les arbuíl:es de ce genre qu'on avoit obte–
mfs de la graine envoyée par
M.
Cate·sby, ont
été plantés en pleine terre dans les jardins des Anglois
botanifies; ils y ont réfillé
a
plufieurs bivers doux
qui fe font fuccédé; mais l'hiver de
1740
les a fait
tous périr: ceux qn'on avoit élevés de la fernence
envoyée l'année précédente par le doél:eur Dale,
&
qui
avoient été tenus fous des caíffes vitrées, ont
réchapp'é.
·
Ces p_articu1arités que me préfente le
Diélionnaire
de
MiUet,
(e-tapporteht parfaitement avec mes ex–
périen.ces ; j'ai trouvé meme que le
burcardia.
fup–
portoit encore moins le froid daos les Evechés qu'en
Angleterre; j'en ai eu
plufi~urs
qui ont péri jufqu'au
pied' pour les avoir laiffés expofés al'air libre jufqu'a
la fin d'oétobre, a préfent je les enferme dans des
~aiífes
a
~irrages
des le commencement de ce mois,
&
je ne les en tire que vers la mi- avril: dans la fuite
quand j'cltírai de gr'os piéds, je me propofe d'en ex–
p.o fer qnelques-uns
en
plein air pour effayer
la
tem–
p·érature de nos hiver fur leur confiitution que le
tems aura foniñée: peuf- etre qu'en les empaillant
fuivant la méthode
G
'·taillée aans
1'
article
ALA
TERNE
on les garantiroit de la gelée, mais je craindrois pou;
eux l'hum1diré
&
la
privation du coürant d'air ; leurs
jeunes bourgeons tendres·, fpongieux
&
prefque her-
bacés me paroiífent clifppfés a fé chancir.
.
· <?n
rnuitip11e le
burcardia,
par fes graines; on de–
v.rotr les
r~pandre
en autC?,mn e , mais on ne peut guere
les recevotr d'au ffi_ bonne ñe tre,
il
convient done,
ú
on ne les emplote qu'au priñtems, de
h~ter
leur
germination en les feinant dáns des pbts qu,'on en–
roncera darls
l~ne
couche de tan; lor[que les plantes.
auront paru'
rl
fandra les accoutumer peu- a-peu a
une
rnomd~e c~al~ur :
ces
pot~
c1oivent paífer l'hiver
fuus une ca1ífe a ¡trage; le pnntems fuivant , un pe u
a
ant
la pou le , on tranfplantera chaque arbufte
BUR
dans un -petit pot,
&
o
les fera paífer
fucceffive~
ment dans
d~
plus gr nd
a
m
fl
re qu ils groffiront;
o_n uíera
tO UJO~r~
des
m¿mes abrí
ju(qu'a ce qu'on
alt des pteds aílezforts pour o{; r en ríiquer qu
l
ues–
uns en pleme {
rre. (
111.
le Baron
DE
T
HOllDl .
)
. §
~Ul
E_LE ,
adj. (
t
mude Blafon.)
f,
dit
d
un
CLl
d1V1Íe en_dtx parties 'gaJes par neuf ignes horizon–
tales, leíquelles partt
s
fonr de deux.
1
maux alrern
1
•
Lezay de Lufignem en Poit<?U;
burelt
'argmt
&
d'a{ttr.
Cette maifon a pour cimier
a
u haut de l'écu de fes
armes une
Merlujine,
femme
1
chevel le
a
mi- corps,
dont la partie inférieure fe termine en qu ue de
poiífon, elle efi dans un cuve
&
le bout de
fa
queue
paroit en dehors.
On a fair un roman de la
L11erlujine ,
qui paífe pour
une hifioire réelle dans l'id
~e
du peuple du pays;
mais fuivanr
la
vérité , Merluíine étoit une comteife
de Lufignem qui commandoit a tous fes vaífaux
avec ·un ton fi abfolu, que lorfqu'elle leur envoyoit
des lettres fcellées de fon fceau iur ce qu'elle exigeoit
d'eux, il falloit obéir dans l'inllant fans mifericorcle.
§
BURELES,
f.
f.
pl.
(terme de Blafon.)
fafci~
mi-.
nut~
parí numeroJex aut etiam piures,
fa lees di111inuées
en nombre pair, ordinairement de fix, qu lquetois
de huit; quand il y en a cinq o
u
{ept dans un cu,
elles font nommées
trallgles.
L'étymologie des
term~s
burelé
&
bureles
vient
~
felon le
P.
Menefirier en fon
Hiftoire de Lyon., pagc
3 4-''
d'une efpece de cloifon
a
bandes' poú!es hori...
zontalement , qui laiífoient des efpaces vmdes
&
éganx
a
leur largeur.
Hemart de Denonville en
Be
ante ,
cf
argent
a
fi~
bundes defab!e.
(
G.
D.
L. T.)
'
_BURIS, (
Hijl.
de Dammarck.)
defcend it des·
r01_s de Danemarc.k,
il
afpir~it
au trone qu'occu–
polt Valdemar
l.
11
forma meme une con lpiration.
pour s'en frayer le chemin, mais il avoit l'ambirion
d'un chef de conjurés , fans en avoir les talens.
11
vouloit régner,
&
ignoroit l'art de feindre. Valde–
mar avoit défigné Canut fon fils, pour fon fuccef–
~eur,
&
1
na ion l'avoit proclamé en
I
16
5. A
u
mi.:.
heu des f8tes
&
de l'allégreífe publique ,
Buris
pa–
fut dévoré d' un dépit fecret,
ql11
fembloit redoubler
a
chaque cri de joíe que le peuple pouífoit vers
le
ciel : il refufa meme d'erre armé chevalier de la main
de Canut, jufiifia ce refus avec une maladreífe qui
le rendoit plus injurieux encore. D es-lors Valdemar
enrrevit fes deífeins.
Il
crut qu'un ennemi
fi
peu dif–
fimulé, n'étoit pas dangereux. Ille carreífa,
&
s'ef
forc;a de lui lier les mains par des bienfaits.
Buris
apprit alors a mettre plus de myftere dans
fa conduite.
Il
traíta fecrettement avec les Norwé–
giens , qui devoient envoyer une flotte dans le
J
n–
thland , foulev r cette province oü la conquérir ,
&
gagner o u arracher en fa faveur, les
ft~ffrages
des.
peuples.
D
'ja Ormus, frere de
Brtris,
étoit entré
dans la riviere d'Yurfe,
&
s' 'toit emparé de quel–
ques vaiífeaux , qui, fur la foi de la paix , ne fe mi–
r ent pas en d ' fenfe. Une lettre interceptée , .
ck–
couvrit au roi le c0mplot qu'il avoit
d ~ja io up~onn
' .
Buris
fut arreté : Valdemar ,
qui
pouvo·t le punir
fur le champ ,
commen~a
par l'accufer devanr route
fa
cour ; le coupable oulut fe
jufiifi~r
; mais il
tut
confondu , lorfqu'on
l~i
montra la letrre qui conre–
noit le plan de la confpiration. On jgnore quel fut
fon fupplice. Quelques
écrivains
ont
pr~te ndu
que
la dérnence. de Valdemar lui laiifa
la
vie.
(M.
DE.
SACY.)
§
BURLESQUE ,
auj.
&
fub( m.
(Belles-Lettres
Poéjie.)
ceux qui fe font élevés férieu fement cont/
le
burlefque'
ont perdu leur peine
a
prouver ce que
tout le monde íavoir. Les écrivains meme,
qu1
fe
font égayés dans ce
g~nxe ,
.ne domoi nt pa qu'il