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e
fF=~~~~~i1
,
Confonm...
On.aífure dans
cet arricle, que parmi nous
le
fur
les
monnoies eft la
marque de la
ille de Saint–
Lo en Normandie. Cela
pouvoit etre autrefois ;
mais
il
y a long-tems qu'il
n'y a plus d'hotel des mon–
noies a Saint-Lo,
&
q ueJa lettre
C
marque Caen.
Leu
res fur
L'
E
ncyclopédie
·
,
.
§
e' (
lvluflque.
)
Cette lettre etOI_t' dai?-S nos
anciennes m
u
1ques, le figne de la prol?t10n m!neure
imparfaite 'd'ott la meme lettre efi: refi:ee parml nous,
-celui de la mefure
a
quatre tems' laquelle renferme
exaétement les memes valeurs de notes.
Voy.
MODE,
PROLATION,
(
lvfujique)
dans le
DiCL raif. des
S
ciences
, &c.
(S)
Lorfque dans les mufiques Italienne
&
Al!eman–
des des fiecles préc ' dens,
&
du commencement de
cehú-ci
on trouve un
e
a la clef d'une piece de
mufiqu;, fans aucun mot qui en d ' cicle le mouve–
ment, c'eíl: toujours un
adagio.
Lorfqu'a
la
clef d'un
canonéchinfo
a
deux parties,
on trouve un
e
fimple
&
un
G:
barré l'un deífus l'au–
tre, c'eft une marque qu'une des parties chante ou
exécute le cbant, tel
qu'il
efi: noté,
&
que l'autre
<lonne
a
toutes les paufes ' notes '
&c.
le double de
leur valeur: la partie doot la marque eft en haut,com–
rnence la premiere. Voyez un
canonéchinfo
ainú noté
&
fon effet,
fig.
3,
planche
V
de
Mujzq.
Suppl.
La lettre C maJufcnle daos le courant d'une baífe
continue marque que le deífus
(canto)
commence
a
chanter...
Quelquefois auffi on indique le premier deífus
par C
1.
&
le fecond par
C
2.
(F. D. C .. )
CAABA,
ouCOBA,ouCAABATA ,ouBORKA,
.ou
BORKATA, (
Géogr.
)
noms TuTes
&
Ara bes,
du fameux temple de la Mecque, daos l'Arabie Pé–
trée ou tous les Mufulmans font obligés d'aller en
pél
1
;inage, foit. en
perfo~ne,
foit par procureur,
au rnoins une f01s en leur vte,
&
vers lequel chacun
d'eux, en quelque lieu du
rno~de ~~t'il ~e
trouv.e, eft
cenfé fe tourner, toutes les fo1s qu1l fa1t fes pneres.
C'eft un petit batiment quarré, que les Mahométans
-croient avoir ét ' conftruit par Abraham,
&
que
l'empereur Turc fair magnifiquement revetir tous
les ans
d'une étoffe de íoie noire
.:
a
fa porte eft
placée la
pierr~
noire qu.i, fuivant Mahomet, fe:.–
voit ele repofotr a
u
patnarche, daos le tems qu
1l
faifoit travailler au batiment,
&
qu'il en regardoit
les ouvriers : cette pierre eíl: proprement le grand
objet de 1a dévotion des pélerins; la Ioi veut qu'ils
aillent to1.1s la voir
&
la baifer avec un faint refpea.
A
u refie le
Caaba
efi comme la chapelle de Loretre,
placé dans l'enceinte d'un autre édifice, batí de bri–
ques formé en rotonde, couvert d'une grande vou–
te
p~rtant
fur des colonnes,
&
-o\t
l'on entre, clit-
'
d
"
d ' d'fi
\
on, par cent portes; ans ce meme gran e
1
ce, a
dix ou douze pas du
Caaba,
fe trouve encore une
petite chapelle qui renferme le
Zemzem,
ou puits
de
140
pieds de profondeur, daos lequella tradition
rnahornérane
eut qu' Agar ait d lfalr
1
ré
fon fil
If–
mael, lorfque chaffi le de chez Abraham, emportant
fon enfant avec elle ,
-&.
le
oyant fur le point de
mourir de fo if, Die
u
l ui-meme daigna
lui
montrer
l es eaux du
Zem'{_un. (D.G.)
CAADEN
ou
KADA
, (
G¿ogr. )
ville de Bohe–
¡w.e)
dans
le .cercle de
Saatz
~
fur la riyiere
d
Egra.
CAB
El1e exiftoit d'
s
1an 8
2 I ,
&
fe compte dans le pays ,
parmi
1
villes royales : fon diíl:riél comprend delV
villages, indép ndamment de ceux que poífed nt les
freres de
laRofl-Croix
' tablis dansfonenceinte .(
D.G.)
§
CAAN
A, (
Géogr.)
ette ville que quelques-
uns prennent pour l'ancienne
Coptos,
&
que les
Arab s pr ' rend nt
avoir été fondée avec plufieurs
a
u
tres, par Cbam,
fi.Isde Noé, efi placée prefque
vis-a-
is de Dandre, au-deífous des CataraB:es,
&
au-deífus d'Akemin
&
de Girgé.
Son
enceinte, qlÜ
eft d'une étendue confid ' rabie, renferme une guan–
tit ' de colonnes anciennes ,
&
d'aiguilles chargées
de figures hyérogliphyques:
&
fon commerce,
qui
efi de grande importance
a
1'
Arabie, fournit princi–
palement
a
la Mecque,
la
plupart des bleds
&
des
1
' gumes que l'on y confume.
(D.G.).
CAA TIE, f. m. (
Hifl.
nat. lchthyolog.)
nou..
vea u genre de poiífon de iles Moluques,
tr '
s-bien
gravé,
&
enluminé fous ce nom
&
fous celui de tete
de cochon,
ou
de mangeur d'huitres, par Coyett;
auno.
82
de la premiere partie de ion
Recueit
d
pvij[ons
d'
Amhoine.
·
Il
a le corps extremement court, tr' s-comprimé;
ou applati par les cótés ; la tete
&
la bouche petites,
alongées en groin de cochon; les yeux tres-grands,
faillans
&
prefque contigus au-deífus de la tete.
Ses nageoires font au nombre de fept; favoir,
deux vemrales petites, menues
&
pointues, plac
1
es
au-deífoui des deux peB:orales, qui font perites
&
rondes, une dorfale fort longue arrondie, plus haute
a
fon milieu qu'aux extremirés' une derriere l'anus,
longue
&
arrondie' enfin une a
la
queue 'quarr
1
e ou
tronquée.
Tout fon corps eíl: gris-cendré, piqueté &cornme
pointillé de verd,avec une tache noire deífus le front
&
derriere les yeux,& une tache longue fur les cotés,
pres de la queue : fes nageoires font vertes: fes yeux
ont la prunelle noire,
&
l'iris entouré de deux cercles
jaunes en'tre deux blancs.
MtP.urs.
Ce poiífon vit dans la mer d'Arnboine ,
autour des rochers, ou
il
vit d'huitres
&
de coquil–
lages, dont il brife la coquille avec fes denrs, qui
font fortes comme des pinces.
Deuxieme efpece.
CAANTIE DE MANIPE.
Coyett a fait graver
&
enluminer aífez bien, fous
le nom de
caantie
de
Manipe,
au n°.
170
de
la
feconde
partie de fon
Recueil
des poijfons d:Amboine,
une atltre
efpece de poiífon du meme genre' dont le corps eft
un pe u plus along' ; mais la tete plus courre ,
&
les
yeux moios grands) placés' non
a
fa partie fupérieu–
re' mais fnr fes cotés.
I1
a le corps brun ' marqué fur chaque coté d'une
ligne blanche 1ongitudinale, avec quatre points rou–
gesmarqu
's
de b1eu; la poitrine jaune, ave
e fix
points
bleus de chaque coté; les nageoires vertes; les yeux:
a
prunelle bleue
&
iris jaune.
MtP.urs.
Celui-ci eft particulier
a
Manipe.
Ufages.
On le fair fecher, puis rotir fur le grit
dans du papier graiífé de beurre; préparé de cette
fac;on' il a le goftt approchant de celui des cotelettes
de mouton.
Remarque.
Ces deux poiífons doivent former ,
comme
1
'on voit, un genre parriculier daos la fa mille
des r 'mores, qui ont la que
u
e tro nquée,
&
les fept
nageoires difpofées comme celles des fpares.
(M.
ADAN ON.)
CABALE, f. f. (
Police. Speflacles.)
On appelie
ainfi une efpece de milice , que les arnis ou le
ennemis