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CAC

qui ·ne

fe trouvent

pas

~éellement

entre

~eu~ P~.rties ,

mais qui s'y trouverotent

fi

l'on rempldfo1t

l

mrer–

valle d'une de ces parties, ou de toures deux. Dans

la

figure 4 , pltznchr: V

de

Mujique Suppl.

jl

y

a la

quinte

cachJe

,

ut fol

dans la premiere mefure du

deífus: l'oél:ave

caclzée, ut ut

.dans la deuxieme me–

fure dn deífus · la quin te

cachée , La mi ,

dans la troi–

:íieme mefure de

la

baífe; enfin l'oél:ave

cachée,

Ji

ji

qui

réfulre des notes inférées dans le deífus

&

dans

la

bafie de la rnefure quatrieme. Les blanches font

les no res réelles du chant;

&

les noires, celles qu'on

a

iníi'rées pour avoir les quintes

&

les oétaves

ca–

eMes.

Toutes les

fois

que les qnintes

&

les

oél:a ves

ca–

chées

font dans le deífus, elles font auffi févérement

défendues que les quirite$

&

les oél:aves réelles, par

la

raifon q ue

fi

celui qui exécute ce deífus brode fa

partie on entend ces quintes

&

ces oél:aves. Quand

elles

f~nt

dans la baífe-continue on les tolere, paree

qu'on ne brode jamais cecte parrie : on les tolere en–

core dans les parries mitoyennes.

Quelques ma!tres pouífent, dirai- je l'exaél:i–

tude o

u

la pédanterie , jufqu'a d 'fendre les quintes

&

les oél:aves

cachées

dans l'accompagnement fur

l'orgue o

u

fur le

el

avecin : mais, comme il eft clair

que

la

elles ne peuvent jamaís fe faire entendre réel–

lement,

&

qu'elles n'y font, pour ainíi dire, qu'i–

maginaires , cette défenfe me paroit abfurde ; feu–

lement il faut éviter ' meme dans l'accompagne–

IJ1ent' de paífer d'une confonnance parfaite

a

une

autre confonnance parfaite, eq mouvement fembla–

ble' non

a

caufe des quintes ou des oaaves

cachées'

mais

a

caufe du défaut de variété.

Voyez

CoNSON–

NANCE.

(Mujique.)

Sttppl.

(F. D. C.)

§

CACHELOT,appellé

Cachalot

dans le

Dill.raij.

'des S ciences ,

&c. (

Hijf. nat.Zoologie. Mat. méd.)

efpece

de baleine,qui a des d.enrs aux deux machoires. C'eíl:

d'elle qu'on tiroit anciennement le

fperma ceti.

Anderfon donne une defcription indéchiffrable du

réfervoir de cett.e graine. Mais l'analogie des autres

poiílons nous porte

a

croire qu'elle fe tiroit du

cr~ne

, non du cerveau meme, mais d'une huil.e

qu'on trouve en quantité dans plufieurs poiífons,

entre la dure

&

la

pie- mere de nos jours ; ce

n'eíl: plus ce cerveau qu'on épure, du moins

a

ce

que nous alfure

M. Hill ,

c'eíl: l'huíle de baleine

qui fert de matiere

au

fperma ceti.

On la cuit avec

plufieurs eaux; elle devient blanche,

&

perd une

partie de fa mauvaife ocdeur. Illui refre cependant

une odeur de fuif, qui nous donne une tres-mau.–

vaife opinion de l'ufage qu'on en fait dans les ob–

:íhuél:ions de la poitrine. Rien ne l'engorge plus

que la graiífe en général,

&

les graiífes rances en–

core davantage .

(H. D.G.)

*§CA

CHEMIRE,(

Géogr.)

H

province

d'

Afie, dans

"les états du Mogpl ....

&

CASSIMERA, pays d'A–

»

fie,dans les états du Grand-Mogol

»...

font la meme

province. Le dernier mot efi latín.

Lettres fur l'En–

cyclopédie.

CACOTUMBA,

f.

m.

(Hifi. nat. Botanique.)

nom

Brame d'une plante des Indes, aífez bien gravée,

avecla plupart de fes détails,parVan-Rheede, dans

fon

Hortus Malabariws

,

fous le nom Malabare

ca–

rim tumba , volume X ,planche

LXXXIII,

page

18.5 .

J.

Commelin , dans fes notes fur cet ouvrage ,

l'appelle

nepea Afalabarica folio latiore flore ccemleo

exalbido.

D'une racine tortueufe

&

rameufe,

roux~blan­

che ' ligneufe ' longue de quatre

a

cinq pouces' fur

quatre

a

cinq lignes de diametre ' s'éleve droit une

tige cylindrique ' haute d'un pied

&

demi

a

deux

pieds , fur quatre lignes de diametre , formant un

buiffon conique ' une

a

deux fois moins large. ra–

nlifié du bas en

haut en deux

a

trois

paires de

br -

Tome

JI.

-

1

CAC

9

che_s ,

<?ppofée~

deux a deux

&

quatre

a

quatre ,

cyhndnques' hgneufes'

a

moelle verre , aqut"ufe'

verd-blanches en-haut, rougeiitres

~a

&

la

en-has,

&

femées de poils longs.

Les feuilles font oppofées deux

a

quatre en croix

ellíptiques, pointues aux deux extrémi1 ' ,

longue~

de deux pouces

a

deux pouc

S

&

d mi , une fois

a

une fois

&

demie moins larges , bordees de chaque

COté de VÍngt a vingt-cinq dentS obtuf

S

;

verd obf–

cures '

velu~s'

relevées en deífous 'une cote lon–

gitudinale' ramifiée en

fix

a

bu·t

paires den rvures

alternes ,

&

attachées horizonta lement , fdns aucun

pédicule fur la tige '

&

les branches a,des diítances

d'un

a

quatre pouces.

Le bout de chaque branche eft termin ' par une tete

fpl

éroide, de

ft.. '{

a

neuflignes de diamerre' compo–

fée de cinquante fleurs contigues , íé Jarées chacune

par une écaille elliptique, une fois plus courte qu'el..

les,

&

deux fois plus longue que large.

Chaque fleur eíl: hermaphrodite,

&

pofée

att~

deifous de l'ovaire. Elle confiíl:e en

un

calice cylin–

drique ou conique , renverfé, enrier , une fois plus

long que large,

&

de moitié plus court que la co-:.

rolle qui eft monopétale '

a

tube lo ng ' partagé

a

fon extrémité, en deux levres

&

quarre diviíions

donr trois inférieures

>

&

qui porte quatre ¿tamine

un peu plus longues qu'elle , prefqu'égales , b!anc–

bleuatres,

a

antheres blanches. L'ovaire efr ovo!de ;

porté fur un difqlle élevé fur le fond du calice ,

&

furmonté d'un.ftyle terminé par un ftigmate en lame.

L'ovaire en grandiífant devient une capfule ovo!–

de, pointue , longue de deux lignes, une fois moins

large, ·a une loge contenant pluíieurs graines me–

nues brunes.

~ulture.

Le

cacotumba

efi:

une plante annuelle , qui

crott

au

Malabar dans les terres fablonneufes.

Quaütés.

Elle

a

une o deur forre

&

agréable ,

&

une faveur tres-acre

&r.

a!fez amere.

llfages.

On tire de cette plante, par la difiillation,

une huile jaune-

rouge~tre

, claire , tranfparente,

d'une odeur forre

&

d'une faveur &ere,

&

un peu

amere. Son fue uni au fuere, fe prend irrtérieure·-.

ment pour diffiper les humeurs phlegrnatiques. Sa

décoél:ion fe donne en bain pour les douleurs de

la

goutte.

Deuxieme efpece.

SAIK!LO.

Le

faikilo

des Brames , gravé par Van- Rheede ;

dans fon

Hortus Malabaricus

,

volume

X

,

planclze

ex'

page

IJ9

'

fous le nom Malabare

katakurka

'

eíl: une efpece de

cacotumba

,

que

J.

CommeEn ,

dans fes notes, appelle

nepeta indica rotttndiore foLio .

M. Linné , dans fon

S

y

flema naturce

,

édition

12 ,

page

390

,

la défigne fous le nom de

nepeta

12

indica

,

co–

roLLarum labio jitperiore integerrimo br¿v{(Jimo

,

&

illa

confond avee le

leucus foliis rotundis ferratis flore al–

bo

,

gravé

a

la

planche LXIII, n° .

du

Thefaurus

Z eylanicus

de M. Burmann, qui eíl: une plante d'un

genre fort différent, comme nous

le

ferons voir.

Le

faikilo

differe du

cacotumba,

en ce que ,

1°.

fa

racine eíl: blanche , en faifceau de deux pouces de

diametre;

2

o.

fa rige eft haute d'un pied

a

un píed

&

demi a

u

plus, verd-blanchatre, un pe

u

quaclran–

gulaire, de trois lignes de diametre ;

3

o.

fes feuilles

font oppofées deux

a

deux

&

trois a t.-ois' rondes,

orbiculaires, d\tn pouce

&

demi de diametre, por–

tées horizontalement fur un pédicule cyliodrique,

prefqu'auffi long qu'elles;

4°.

chaque 'pi de fleurs

eíl: ovo1de, long d\m pouce

&

demi, une fois moins

large , porté fur un pédicule auífi long que luí,

&

compofé de foixante a quatre-vingts fleurs d un jaune

doré.

.

Culture.

Le

faikilo

cro1t dans les memes terr ins

que le

;a~otumba,