CAD
feui lles
(ont
e
d'un pouce
moins larges
s
dríque, quat
t
fes fleurs eftft
cou vert d'un
rouge- clair..
1ques, plus pointues, plus longues,
emi environ '
&
une
a
deux fois
rtées fur un pédicule demi- cylin-
1
cinq fois plus court; 3
°.
1'
1
pi de
X
a
trOÍS fois plus long qu'elle
>
I
a
l'autre de
200
fleurs aífe¡ ferr 'es
p'rante eft vivace ,
&
croit fur le
cile.
Culture.
C
mont Hybla
1
Rema que.:.
no
m
d'
amar~
,
injid,z A1ader
qui ne differ<:r
n'eft garni q
taine d' flet_
mais, en
fup
que celle de
l
férentes de _
avons d 'cot
>
fondues
pel
fouslem m
efpece; nou
c/zyarpa¡;oplzc
d'
aclzyrantlz~
plant es , pa.r
d'une flettr q
de fes épmes
un grand no
l'aubépine ,
tains acacias
d'ailleurs plt
nous avons
ment dans la
placé.
Pvye
page
2~8.
(
CADEN
Brame d'un
gravée , ave
Rheede, au
imprimé en
nom Malab·
notes fur ce
a.flirú~.
En
1
taram, page
jloribus
.fe.lfi
aqu
·zlibus li
naturce.,
der
.2
48,
il le r
foliis lanceol
confond avf
&
avec
l'al
melin,
Hort
voir par la
e
font fort di
Le
-aden
ou plutot le
#:rant horizo
trois pieds :
nue, blan
dehors, art
article une t
vra1es racm_
iigne au ph
.hord , enfu
De cha
tras:ant co
faifceau de–
fort ferrées
-dégrés • do–
.des écailles
.=
les d'artich
larges, ma
longitudina:
milii-tl du
f
kenet
a
fait graver fous le m"me
s
Siculus fpicaws
mdice
perenni
ex
planche CCLX, fig.
2 .
une plante
celle ele Sicile que par fon épi qui
ns fa moitié fupérieure d'une cen–
feuilles du calice plus pointues;
nt que cette derniere fttt la meme
e, voila au moins cinq efpeces dif–
lari,
fans compter cellc:s que nous
..,s au Sén 'gal, que M. Linné a con–
le
&
réunies fans aucune difl:inél:ion
'comme étant, felon lui, de la meme
doptons pas le nom nouveau de
{la–
e Vaillant , non plus que celui
..te M. Ltnné a voulu donner
a
ces
ue l'idée que préfentent ces noms
peut fe pr 1dre dans la main
a ..
caufe
~n
apprécié
' conviendroit mienx
a
- d'autres p 1ntes ; par exemple'
a
taine rofes, _ertaines mauves, cer–
-. &
que le nom de
cadelari,
étant
lCien , devroit etre refiitué, comme
a
ce genre qui fe range naturelle–
ille des amaranrhes ou nous l'avons
s Familles des plames, volurne ll,
DANSON.)
, f. m. (
Hijl.
nat. Botaniq.)
nom
te liliacée du Malabar, aífez bien
plupart de fes détails, par Van-
me 11
de fon
Hortus Malabaricus
,
_ ,
page 83
,
planche
XL[
1,
fous le
ata-kapel.
J.
Commelin, dans fes
vrage , l'appelloit
afplz.oddi lndicce
, M. Linné , daos fon
Species plan–
' l'appelloit
aloe 3
lzyacinthoides
,
lzorit_ontatibus infundi.buli-formibus
revolutis
;
mais dans fon
Syjlema
_édition , imprimée en
1767 ,
page
-ne
aletris 3 lzyacinthoides, acaulis
,
carnofis
,
floribus geminatis
;
&
il le
loe t_eylanica ,
grav' par Pluk net,
'uineenjis
,
gravé par Cafpar Com–
-riflelodam. planche
XX;
mais on va
iption de ces trois plantes , qu'elles
ntes.
ft une plante vivace, dont la racine
rgeon, la tige efi cy lindrique , tra–
ment fous terre' longue de deux
a
un pouc<! environ de diame tre , char–
e intérieurement ,
rouge~tre
au–
e, produifant au-deífous de cháque
_de fibres cylindriques, qui font les
ongues d'un
a
deux pouces' fur une
diametre, charnues , blanches d'a–
.:>ugeatres•
cies articulations de ce bourgeon,
une racine, fort un bourgeon ou un
-a
huir feuilles elliptiques pointues '
rtées
a
peine fous un angle de vingt
~S
quatre extérieures re{femblent
a
,gulaires' concaves' ou
a
des feuil–
une
a
deux fois plus longues que
es fur le dos de cinq groífes nervures
_.es trois ou quatre autres feuilles dtt
au font extreme¡nent étroites, lQn-
AD
gues ele deux
a
trois pieds ' rolde
, triancrulaires
rres-pointues , larges d'un pou e au plus charnue ,
' paiífe. , comme demi-cylmdriques
con ave
fur
let~~
face Íntérieure.'
COl~
e. es
a
l'ext 'rieur qui efl:
ftn en long de tr01s
a
cmq nervurcs , comm
lai–
neuíi
S,
vertes, liífes ,
a
chair blanche int
1
rieure–
m,ent,
,.,&,
form nt · leur origine une gaine fen ue
d un cot .
Du centre de chaque faifceau de feuille
s
' leve
une tige cylindrique '
'gale
a
leur longuenr ' de
quatre
a
deux lignes de diametre' Úmple fans au–
cune ramification' femée fur fa longu ur de trois
a
quatre feuilles en écaille tres-courte ,
&
garnie
délns le tiers de fa longueur , vers l'extr ' mité d un
épi cylindrique' trois
a
quatre fois plu
long que
large' compoíi ' de deux cens cinquante
a
trois cens
fleurs, longues d'un pouce environ, couch 'es hori–
zontalement, ronge-p tUes, rapprochées ou réunies
deux
a
deux'
01:
trois
a
trois '
&
jufqu'a cinq fur
un p
1
duncule commun cylindrique, tr ' s-menu, troís
a
quatre fois plus court qu'elles.
baque fleur eft hermaphrodite
&
placée autonr
de l'ovaire : elle coníifie en un calice coloré , imi–
tant une corolle d\me feule pi ce, en tube cylindri–
que, médiocrement long, parcagé jufqu'a
Con
milieu
en íix diviúons égales , régulieres , triangulaires,
trois
a
quatre fois plus longues que large ' poin–
tues, rouge-páles au-dehors, verd-blanchatres in–
térieurement , avec une veine au milieu , liífes ,
luifantes , ouvertes horizontalement
&
recourb 'es
en-deílous. Du haut du tube s' 'levent úx étamines ,
oppofées
a
chacune de fes diviíions'
,gales
a
elles
en longueur ' épanouies de meme' blanches'
a
an–
theres jaunes, longues , couchées ,
&
fe balan<,;:ant
horizontalement. L'ovaire eíl: pofé fur le fond dtt
calice, de forme fphérique, verd-blanchatre , fur–
monté d'un ftyle blanchatre, égal aux éramines,
&
couronné par un ftigmate fphérique ' velu
a
foJl
extrémité.
L'ovaire en mt1riífant devient une baie fphéro1de
de quatre lignes de diametre, vcrd-clair, quelque–
fois fillonn ' e cie deux
a
trois lobes ' liífe
a
trois
loges, dont une ou deux avortent pour l'ordinaire.
Chaque logc contient une graine fphérique tendre.
Culture.
Le
cadonaco
croit au Malabar, dans les
fables ; il fe multiplie par fes bourgeons, dont les
nouveaux paroiífent, pendant que les anciens de la
tige tra<,;:ante meurent avec le bout le plus ancien
de cette tige. Ces bourgeons arrachés de leur fou–
che ,
a
ec une portioo de cette fouche, enracinée
&
repiqués en terre, reprennent facilement.
Qualités.
Toute la plante a une faveur douce;
fe~
graines encore tendres ont une fa cur d'haricot.
Ufages.
On la fait cuire dans l'hnile vec le beurre,
pour toutes les maladies des yeux. Sa racine ou fon
bourgeon tras:ant fous terre, pilé a ve
e
le fantal
cirrin,
&
le beurre de vache , donne un liniment
utile dans les contraétions de nerf!
&
les ardeurs.
Ses feuilles pilées
&
réduites en forme de bol, fe
prennent intérieurement pour l'ol?htha.lmie
&
l'o~~curciífement de la vue; on les falt cmre avec l atl
&
l'orpiment dans l'huile de {¡'fame, dont il·fuffit
de frotter la tete pour guérir la gonorrhée.
Deuxieme e.fpece.
ZEVARI.
J'appelle du nom de
zevari
une autre efpece de
cadenaco,
dont Plukenet a fait graver, en
1696,
les
feuilles paífablement ' fans les fleu rs '
a
1
planclut
CCLVI, n°.
.5 ,
de fa
Pythographie almagejl, page
'9
s
fous la dénomination de
aloe Z eylanica pum.ila foliis
yarittgatis.
Herman
Paradis. Batav. Prodrom.
afp.
Commelin en a fait graver une bien faite, fous le
meme nom, en
1701 ,
a
la
plancJze XXI, page
41
,