tAO
'toujours dansnos
ures
.J2d,3o';aihíi
les
C.D,AJ!
{e
coupent
a
angles droits en
F; A D
repréfenre le
plan horizontal;
A
e
le plan vertical ;
A E
le plan
'de
l'équa~eur;
De
l'axe ou
'le
tranchant du ílyle;
&
DA C
le ftyle entier.
,
.
12.
Du
centre
F,
& de i'intervalle
FA,
d~cn
vez un cerde; divifez fa circonférence en
'vmgt–
quatre parties égales pour les heures; numérotez-Ies
comme dans la
.figure,
par les po'ints
1
&
11;
2
&
10,
&c.
tirez des droites ,
qui
feront paralleles a la
e
D,
auffi bien que la
C B
,
tangente tirée par
E;
&
ren–
contreront l'hórizontale
A B
,
en
B G H
f
K L D M
NOFQ.
1
3·
Apres
cett~
préparation, pour
tra~er.
un
-cadran
horizontal (
fig.!).
) du centre
a
,
decnvéz
'deux cercles concentriques, l'un ave
e
le rayon
a
b
ou
a
e
égal
a
A F
Oll
FE
e
de
la .fig.
8.) ;
l'autre avec
lerayonadouae 'gala
A D
ou
DB
(
dela.fig.
8.).
Portez fur la circonférence du petit cercle en com–
men~ant
du point
1 2
qui doit etre au midi ou au
nord, les divifions
12 ,
1
1 , 1
o
&
du cercle égal de
la figure premie re; & fur le diametre
e
d
du plus
grand cercle,
a
cornmencer par le centre
a,
prenez
les
a
f
&
a g; a h
&
a i
;
a
1 1
&
a
1 2 ;
a
k
&
a l
;
a m
&
a n,
égales refpeét:ivernent aux
D L
ou
D M;
D K
ou
D
N;
D
J
ou
D
O
;
D
H
ou
D
P;
D
G
ou
D
Q
de la premiere figure. Des points
a,
f,
k
, &c. tirez des perpendiculaires íur
e
d;
& des
points
1
&
11; 2
&
10, 1,
3 & 9
de la circonfé–
rence du petit cercle tirez des paralleles
a e
d,
qui
rencontrent les perpendiculaires aux points XI;
X,
&c.
Les droites tirées par le centre
a
&
par les points
XI, X,
&c.
font les lignes horaires du
cadran
hori–
zontal, dont le centre efi:
a;
la méridienne
a e;
le
point qui regarde le nord
e;
le fiyle
le
triangle
DA
e
de
la
premiere figure, qui doit etre droit fur
le plan
e
VI
d,
en {orte que le
~oint
D
tombe en
a,
· &
le point
A
en
e.
..-
1
4·
Pour
tracer un
cadran
vertical , aufrral &
direét' faites la meme confiruét:ion'
&
mettez le
point den haut; le point
e
en has; la droite
e
d
ver–
ticalement. Dans ce
cadran
,
le centre efi
a,
le ftyle
DeE
de la figure premiere placé
a
angles dróits
fur le plan
b
e
e
d,
enforte que le point
D
tombe
en
a,
&
le point
A
en
e.
1 ) •
Le point
e
efi: celui de XII"heures. On falt
que les points
e,
XI,
X,
&c.
font
a
l'ellipfe , dont
les axes conjugués {ont
de
&
a
b;
& que ces points
étant déterminés , comme nous venons de le mon–
trer, on peut prolonger tant qu'on veut les lignes
horaires
a e
(
ou XII.),
a
XI,
a
X,
&e,
16.
On voit qu'apres avoir décrit la premiete
figure , il eft inutile de décrire les cercles dans les
autres. Car ayant tiré la méridienne
de
,
& la per–
pendiculaire
be
qui {e rencontrent en
a,
il fuffit de
prendre du point
a
des parties égales
a
DL ouDM,
DKou DN, DJ
ou
DO,
&c.
&
fur la
be
des par–
ties égales
a
Fe
ou
Fp, Fq
on
Fr, Fs
ou
Ft,
&c.
de la figure premiere, & tirer par les points ainfi
trouvés daos les deux dernieres figures, des perpen–
diculaires & des paralleles
a
la méridienne' mar–
quant les points ou les deux perpendiculaires les
plus élo1.gnées du centre rencontrent les paralleles
les plus proches du centre ,
&
ainfi de fuite. Car,
puifque
FA
eft
a
A D
corrtme
F
p
a
d M,
comme
Fr DN,
&c. fiFpFrfontlesíinus de
1)
0
•
de
30°.
Ere.
pour le rayon
FA,
auffi
D M, D .N
font les finus
de
1 )
0
•
de
30°.
pour le rayon
DA.
On peut auffi
divifer le grand cercle en autant de parties égales
que le petit.
17.
Cette derniere remarque montre que le
ca–
dran
horizontal fe conftruit comme !'azimutal; en–
forre que l'un ne difiere de l'autre qu'ert ce que la
mériclienne eft le
~rand.
axe de l'ellipfe
dan~
le
CAD
caJran
horizontal,
&
c'efi le petit axe daos !'azimutal;
comme ñous l'avons remarqué dans
l'article
A
ZIM
u–
TAL
de ce SuppUment.
18.
La meme chofe fe prouve ainfi : puifque
(planche 111.
fig.
14.
)
le coté
EL
du triangle rec–
tángle
ELN
eft plus grand que le coté
LiYI
du trian–
gle reétan gle
MLN,
&
que le coté
LN
efi: comrnun,
l'angle
N E L
eft plus petit que l'angle
N
\1L.
Sur
LM
au point
M
faites l'ang' e
L M
n
égal
a
l'angle
LEN
,
& le point
n
tombera entre
N
&
L.
Par
les
triangles équiangles
NEL,
nML,comme
EL
a
LM,
ainfi
NL
a
~
n;
mais
EL
efi
a
LM
comme le rayon
au íinus de la haut ur du póle ;
&
pour le meme
rayon
LM,
la
LN
eft
la tangente de l'arc
o
L
des
heures,
&
nL
efr
la
tangente de
l
angle des heures
n
ML
o
u
N EL;
done daos le cadran horizontal
la
tangente de
ares des heures efi
a
lcr
tangente des
angles des heures comme le rayon au fin11s ;
&
íi
la
NL
eít la tangente de l'arc des heures,
&
N L
á
Ln
comme le rayon au finus de la bduteur
du
pole;
n
L
efi la tangente de l'angle des heures , de la hauteur
du pole. Mais
(planche
ll.
fig.
9.
)
A
i
cfi:
¡·
i
B
com–
me
e a
a
a
b'
comme l rayon a
u
finus de
a
hauteur
du
pele;
&
fi
ai
repr 'fente le rayon
i
A
repré..:.
fente
la
tangente de l'arc des heures: done
B
i
eft
pour le mérrte rayoo la tangente de 1a ligne des
he
u
res.
1
?·
Si done on faifoit {uffifamrrtent grande
la
hnitleme figure,
&
íi
l'on fubdiviíoit les parties
D
M~
MN,
&c.
Fp, p
r,
&c. chacune en un cert;Ün nom–
bre de parties égales , par exemple en
4 ,
elle fer
i–
roit d'échelle pour tracer des
cadrans
de différentes
grandeurs pour la meme ville.
Mais les étuis de rnathématiques qui
hOUS
viennent
d'Angleterré , contiennent deux échel1es,
a
l'aide
defquelles on conftruit les
cadrans folaires
avec
autant
d'exa~itude
que
~e
facilité
p~ur q~elque
hauteur du pole que ce folt. Elles devrment
íe
trou-.
ver dans tous les compas de proportion. Cependant
elles _font peu connues en-dec;a de la met, quoiqué
Clavms en parle dans fes
(/f,uyres Mathématú¡ues
im–
primées en
I
612,
&
que Van-Schooten en ait donné
1~
démonftration dans fes
Exercices Marhématiques .,
lwre
V,
feBion
29
,
page
5Jo
&
fuiYaJ}tes
(
édition de
J.
Elzevir
16 57. )
Van-Schooten en attribue l'invention
a
Sarnuct
Forfter, profeífeur
d'
Afironomie dans le college de
Gresh~~
.a
~on?res
, qui, en
16
38,
publia
a
ce fu jet
un tra1te mtltule
The Art ofDialing, by a,new, easy
and moji fpeedit yay.
Jean Collin décrit au long cette
méthode daos un livre intitulé
Th.e Defcription and
ufes of
a
great univeifal Quadrant,
imprimé
a
Lon–
dres en
16
58.
Cet auteur en attribue l'invention
a
Jean Perrero, Ef'pagnol. Hartis en parle daos fon
Lexicon Teclznicum,
article
Dialling- Lines.
Enfuité:
M.
Krafft , académicien de Petersbourg, en
a
donné
une démonfrration algébrique daos le
XIII.
tome des
Commentaires de
P
etersbourg,
pour les années
r
74
r -
43 ,
page
2j.5
&
faivantes.
Enfin
M.
Lambe rt, de
l'académie royale des fciences & belles-lettres dé
Berliñ, daos fes
Remarques
pour étendre l'ufage des
Mathématiques prat!ques, troifieme tome imprimé
en Allemand
a
Berlin
1772'
page
1
&
fuiY::Zntes:;
fous le titre de
P ropriété pdrticulieré des Tangentes
,
fe propofe la chofe comme un probleme qu
il
ré•
{out p-ar le calcul, d'une maniere plus fimple que
n'avoit fait
M.
Krafft.
19.
Les principales ligoesqui fe trouvent cJans les
étuis Anglois
a
ce fu jet, font repréfentées
(planche
JI.jig.
10
du Supplément.)
par les lignes droites
AB,
e
D.
Ce font deux échelles qui o\lt entr'elles urt
rapport déterminé. On peut les appeller
échelles
gnomoniques.
:z.o. La
droite
4
B
s'appelle
échelle des
latitudes~