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100
CAD
L
Q
efi égale
a
Q
J,
auffi
O L
e.fiégale
a
E].
Maís
OL
efr égale
a
LK
,
done,
&c.
L'angle
OML
refiant de 4
5°.
faifons les angles
NMO, OMP, LMT
égaux. Les droites
LT, LN,
LO, LP,
font les tangentes des angles
LM!',
LMN, LMO
,
LMP,
pour le rayon
Llrf.
La
dr01t~
OE
étant déja tirée , tirons les
N E
,
PE
,
qm
rencontrentlaLJ
enR
&en S,&cherchonscomment
les
QL,
QJ
font coupées en
R
&
en
S.
Par
les
triangles equiangles
NLR, EJR,
coro–
me
EJ
a
LN,
ainú
JR
a
RL:
done,
componenda,
la fororoe de
El
&
de
LN,
efr a
LN,
comroe
( la fomme de
J
R
&
de
RL,
c'efi-a-dire, )
J
L
a
RL.
Prenant la moitié des antécédens, la moitié
de la forome de
El
&
de
LN,
efi a
LN
comme
(la moitié de
JL,
c'efi-a-dire, )
QL
efi a
LR;
&
par
converjion des raifons,
la moirié efe la foro–
me de
El
&
de
LN
ell: la moitié de l'exces de
El
fur
LN,
comme
QL
(a
l'exces de
QL
fur
LR,
c'efi-a-dire,)
a
QR,
comroe la forome en–
tiere de
El
&
de
LN
a tout l'exces de
El
fur
LN.
Mais puifgue
El
efi. égale
a
OL
ou
LM,
la fomroe
de
El
&
de
LN
efr la fomrne du.rayon
&
de la tan–
gente de l'angle
LMN;
&
l'exd:s de
El
fur
LN
efr
l'exces du rayon fur la tangente du meme angle , .
&
puifque ces deux quantirés font, par la Trigo–
nométri-e, comme le rayon a la tangente de l'exces
de l'angle
O
ML
de
45°,
fur l'angle
NML,
c'efr–
a-dire,
a
la tangente de l'angle
OMN,
ou de fon
égal
Tlvf.L.
Done ú l'on prend
LQ
pour rayon,
Q
R
eíl: la tangente d'un angle égal a l'angle
T ML.
Par le meme raifonnement, mais en prenant
QJ
pour la moitié de
JL
&
l'exces de
PL
fur
El
ou
LM,
on trouvera que
JQ
efi
a
QS
comme
la fomme (de
P L
&
de
LM,
c'efi-
a-
dire,) du
rayon
&
de la tangente de la fomme de 1'angle
.OML
(de
45°.)
& de l'angle
OMP,
eíl
a
l'exces
de la meme tangente fur le rayon ;
mais
ces deux
quantités font, par la Trigonométrie, corome le
rayon· a la tangente de l'angle
OMP,
ou de fon
égal
TML:
:ú
done on prend
JQ
OLt
QL
pour
rayon , la
QS
doit etre la tangente d'un angle
égal
a
l'angle
TiWL,
auffi-bien que la
QR.
D'ott
l'on tire la confiruétion de l'échelle des heures ,
telle que nous l'avons donnée.
40.
J'ajouterai qu'ayant trouvé la confiruétion
de l'échelle des
heur~s
,
&
fon emplacement tel
que la ligne
EO
de trois heures, coupe cette échelle
également en
Q
,
&
ayant démontré que dans ces
cas la droite
El
eft égale
a
la
LO
ou
LK,
il eft
tres-facile de trouver la confuuétion de la ligne
des latitudes.
Car élevez fur
L],
au point
Q
,
une perpendi–
culaire qui rencontre en
U
la droite
EL;
&
fur
Q
L
faites un triangle reétangle
Q
LX,
qui ait l'an–
gle
QLX
égal
a
l'angle
LEK.
La droite
QX
efi. le
finus de cet angle pour le rayon
Q
L.
Mais par
les triangles équiangles
]EL, UQL,
comme
LE
a
JE,
ainú
LQ
a
QU:
&
par les triangles équian–
gles
LEK, QLX,
comme
EL
a
LK
:1
ainú
LQ
a
QX.
La raifon de
LE
a
El
efi la meme que celle
de
EL
a
LK
,
paree que
El
&
LK
font égales;
done
LQ
a
QU
comme
LQ
a
QX;
les
QU,
QX
Íont égales:
QX
efr le únus de L'élévation dn pole
pour le rayon
QL,
ou pour la mo1tié de l'é–
chelle des h nres ;
&
tou¡ours
LU,
coté oppofé
a
l'angle droit .. eíl: au finus de l'élévation du po–
le' comme toute l'échelle des heures efi
a
la parrie
de l'éche1le des latitudes qui convient
a
cette élé–
vation du póle.
Voici comment je penfe que l'inventeur eft
parvenu
a
la d ,couverte de ce deux échelles.
n
a remarqué que la poútion des lignes horai–
~ei
E N ,
EO~
EP,
dépend des points
N, O, P,
CAD
qui
a
tour leur d
1
pendent de la grandeur de la
droite
LM
óu
LK.
ll s'efi: a ifé de mettre cette
droire
LM
en
El,
efi. de joindre
J
L,
qui efi: cou.–
pée par les lignes horaires.
Si
E O
efi. la ligne de trois heures, & par con–
{¡ '
quent
O L
égale
a
LM,
ou
a
LK,
ou
a
EJ,
les trian–
gles
OQL, EQl
font manifeíl: eroent égaux,
la
LQ
efi égale
a
la
QJ;
mais
a
caufe des angles
fEZ,
ELO
le cercle décrit du centre
Q
&
dn rayon
Qf,
paífe par
E
&
par
L:
done les droites
JQ,
QE,
&
par conféquent auffi
QL
&
QO
font 'gales.
Cela pofé, on voit d'abord que
ú
l'on prolonge
en
Y
jufqu'a la circonférence du cercle , la droire
QU
d
' ja
tirée pour trouver la raifon des droite
LJ~
J
E,
elle efi: un rayon par rapport auquel les
QR
~
QS, QL, Qf,
font les tangentes des angles
QYR,
QY.
,
QYL, QYl.
Mais
QYL
demi,-droit, eO: égal
a
l'angle
LMl,donc
prenant
Mq
égale a
QY,
&
tirant
q
l
perpendiculaire
a
1a
q
M,
elle efr égale
a
la
LQ.
On aura
Vll
par expérience que la
q
r
efr égale
a
la
QR,
&
ainfi des autres,
&
on en aura trouvé la dé–
monfrration précédente ou quelque aurre. On trou–
ve prefque toujours la démonftration d'un théoreme
dont on connoit la vériré.
41.
Mais, comme l'a fort bien remarqué M. Lam–
bett, la propriété de la droite
LJ
relativement
a
la
droite
LP,
efi générale. Je m'explique.
Soit
(figure
d)
AB
une droite donnée de pofition,
qu'on doit divifer par la rencontre des droites qui
fuivant une loi donnée' font au point
e
donner des
angles avec la droite
CD
donnée de poútion,
&
par
conféquent de grandeur. Suppofons qu'il foit plus
commode de divifer la droite
AB
~par
le moyen dLt
point
E,
&
de la droite
FG,
auffi donnée de poútion
qui rencontre en
H
la droite
AB.
Par la condition du probleme, il faut qu'ayant fait
un angle quelconque
DCJ,
la uroire
FG
foit divifée
en
L,
enforre que la droite tirée par les points
E
&
L,
aboutiífe au point
J.
Car il efi: manifefie que de
cette maniere les droites tirées par
E
&
par les
points de di viíion de la droite
FG,
donneront les di–
viíions cherchées de la droite
AB.
Tirez de la droire
ED
qui rencootre en
K
la
droite
FG.
Il efi clair que le point
K
efi. un de ceux
qu'on cherche,
&
répond au point
D,
puifque
ú
le
point
K
efr donné, la droite rirée par
E
&
par
K
donneroit le point
D,
comme le probleme l'exige ;
done
a
rebours les points
E
&
D
donnent le
point
K.
Maintenant
ú
l'on pouvoit trouver un point
M,
tel
qu'ayant joint la
ML
&
la
KM,
tous les angles
KML
fuífent
refpeétivement égaux aux angles
Del,
tout feroit fait; carla droite
EL,
prolongt:e
s'ille faut, donneroit le point
].
Suppofons la chofe faite,
&
le point
M
foit celui
que l'on cherche. Lorfque la
Cl
tombe fur la
CN,
&
devient parallele
a
la
AB,
ces deux
droites
ne fe
rencontrent point;
&
celle qu'on doit tirer du point
E
au point de rencontre, efi: auffi parallele
a
la
AB,
&
ne rencontre point la
FG
du coté O. L'an–
gle qu'on fait fur
KM,
au point
M,
doit etre du co té
P,
égal
a
l'angle
DCN;
done le point
.M
efi:
a
la cir–
conférence d'un fegment de cercle qUl paífe par
K,
&
qui efr capable de l'angle donné
DCN.
Lorfque la droite
CJ
tombe fur la
CT,
de
nouveau la droite tirée par le point
E
efr paral–
lele
~
la
A B,
&
renconrre la
F G
quelque part
en
Q.
Alors l'angle
KMQ
doit erre égal
a
l'ang[e
DCT
ou
CDB,
qui a ec l'angle
D C
N
fait deux
droits ;
&
le íegment capable de l'angle
e
D B,
du coté de la droite
E
Q,
&
de l'angle
D
e
..
V
du coté de la droite
AB
~
doit auffi paífer par le
point
Q.
La
dn~ite
KQ
efi donn ' e de poúrion
&
de