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EST

C'efr aans tette hmique,

qu~l

faut

plac~r l'intlam~

marion, fi fréquente dans les maladies aigues, com–

me dans la fievre maligne, que

M.

Roederer a app-ellé

1a

maladie

muque-uft,

dans piaúeurs fievres, da'ns

hl

perite vérole

&

dans l'épidémie du bétail,

qui

ravage

"Continuellement une grande partie de L'Europe.

Ld

poifons

y

produifent une inflamnhtion

p<

r ecc.:hy–

mofe: nous avons vu l'émétique ar.:imonial f"áire le

meme eífer.

La veloutée efi: la continuation de l'épiderme, elle

fe

renouvelle meme comrne elle darts les <111imatd:

&

<lans rhomme. Elle efi beaucoup plus molle que l'épi–

derme de régumens,

&

une mucofité abondante

l'at–

roft::

&

la lubréfie continuellement; c'efi elle qut

'dé–

fend les nerfs répandus dans la tunique netvetffe de

l'effet trop violertt des alimens; quand on l'a perdue

9n fouffre les plus gtandes

dou~eurs,

I'eflomac

rejette

les alimens, le fang merne en forr: Dans les oifeau1t

granivores elle efi naturellemeht cattilagineufe¡

Dans l'homme

&

dans les quadr

uped

es cet

e

mem:.

brane

ell: beau

coup plus ample tp.ie la nerve u_fe ,

quandl'

ejlom.zc

n'efi pas trbp dilcíté:

elle forme

alors

des plis dont la troiúeme cellulaite remplit.la dupli–

cature.

Ces. plis n'ont aucune direélibn cohítan e dans

Phomme, ils font a-peu-ptes lohgttudinatix, inais ils

ont

des branches par lefquelles ils forit liés les uns aux

.

áutres.

lis

difparoiífent quáncl

l'eflomac

ef

i fort then–

du ,

&

c'efi apparernment

un

de leur

principai.ri

üfages: fans cene ampleur de

la

ttfnrque veloutée?

l'eflomac

n'ciuroit pu recevoir qu'une petite quanti é

il'alitnens,

&

le moindre développeinent de l'ait nous

at

roit incomrnodés.

Il

n'y a qu'une feule valvule de

l'eflomdc

qui fóil:

confidérable, c'efi un bourlet, qui fe prolonge

dañ~

la cavité du duodénum

&

qu'bn appelle

vafvule du

pylore;

il efi: annulaire

&

fe forme par les fibres

circnlaire, la feconde

&

troifieme cellulaire, la

nerveufe

&

la veloutée: ce boarlet épais

&

pufpeux

prend par l'exíiccarion la figure d'un anneau mince

&

tranchant,

comm~

le font ceux des

t

'lefcopes,

mais cette apparence efr éloignee de la nature.

Il p

eút

cerrai nement retarder la fortie des alimen.s qi.ii ont

confer vé un certain volumé ,

&

rérarder

de

m

emé

le retour de la maife alimeiuaire qui a

paífé

dans

le

d·uo énum: nous nous fervons du terme de refar-

. er , car la b ile rentre avec peu de d

1

ifficulté' dáns

I'ejlomac ,

qn'e1l colore fouvent d'un jaune plus ou

,

tnoins foncé: elle fe diíl:ingue par fa couleur vért'é

dans

1'eflomacde5

animaux,

&

rien n'eíl pluscomrñun

que d'en rend

e

dans les vorniífernens.

Pluúet1ts qú.adrupe des onr

Ie

pylore beaucoup

plus rérreci que

1

homme, ils

y

onf méme fouveñt

un

véritabre fphinB:er. L'acreté des alimens, ou leur fi–

gure inégale, peut, dans l'homme meme 'excite'r une

contraélion par laqnelle ces afimens fe fefment le paf-

'

fage. Les fluides ne paroi:ífent pas s'y arreter.

La tunique veloutée eíl: pliífée par d'autres

rid~s

beaucoup ·plus fihes, qui ont quelque chofe d'appro–

chant des

fe

res de champjgnons; il ne faut pas les

prendre pour des . mamelons ñerveux. On

y

apper–

~oit

encore des floccons plus confidérables dans

le~

:quadrupédes qu'e

d~ns l'~o~m~e

;_ c'efi _la meme

ilr~c7

ture que celle des wteíbns, ma1s m01ns apparente :

¡es floccons forit des petifs prolonaemens de Ja ve–

loutée' doublée par la troiíieme ce1lulaire

&

remplie

dé vaiífea-ux.

.

La veloutéé efi: fórt ouverte aux fhiides, qu'on

inje{}e dans les art:res

o~

dans

le~ veine~ ~ ~es

Ft

cfueurs,

&

le fuif meme penetrent avec fac1bte dat;ls

le

cávité dé 1'

ejlomac.

11

ya des glande-s fimples dans

l'ef!omac

de

l'ho11jP1~

qui font _plus ferrées

&

pfus nombre ufes vers le py–

lo~e,

&

plus rates dans le 1:eíle de

l~ejlomac.

Elles

Tome

11.

'

EST

grandiífent quelquefois dans les maladies.

M.

Roede–

rer les a

~u

fort r mplies de:: phk·gme dan- une

fievre maligne. No 1s

n ávons

ues

du

dLmetre

de trOIS lignes: elles

Ont

la merne

ftruéhu

que

~el

S

de la langue humaine, c'efi un hémifphere ap

p:ati

membraneux' percé a·un trou.

'

Les arte res exhalaótes de la veloutée íont lt>s four–

ces

du fnc gaftríque, dont l'attion doic t•ature

1

mene

e.rr~

i,mro~rante_

dans la digeílion; rnais il_n'tJi pas

a1

fe den d7rermmer la

qu~lné:

la,

li_queur

qm

rego

1

g

quelquefots dans les perronnes

a ¡euñ a-\

ec

une

d–

pe~e

de tnal- aife' paroír

}jj

n

etre

le

ftic gaíl:rique ,

mars on ne

i'a:

pas exarn rrté.-11he faut

pa

atf nbuer

a

ce

fue l'acidiré , ni les dégrés de pourrirt,re ,

qui

accvm–

paghent

qu

lquefois

les

retoí.

-rs.

Ce font des

crhm~ns

corrompus.

M.

Rafr le fils en a ramaífé clans

l'efiomac

d

'un

mulet qn?otl avoit privé de

ra

nourrittt~e ~endant

quelques heures ; il s'efr rrou

é

etre d{'

1'

fpece du

·mucns, pU\fque les aci'des inin¿raux , ni

lcohol

n'0nt pu le coagulet ;

il

avoit un léger goflt

faié ,

&

quelque penchant

a

la rrc!ture

a . kc~ hn

. Les t-x pé–

riences faites

íi.1r

le faucbn

&.

f\tr différens an1maux,

par d'autres auteur ' concourent a-peu-pres

a

don-

.ner les mernes réfulrats.

-

Le fue gafirique, comme les

a

utres liqueurs· ani–

males, nait des arteres

~

il lera bon d'ajourer qnel–

que chofe

~u

détail qui

s'en

trouve

a

l'articlé

AR–

TERE cm:L'IAQUE,

'Swppl.

L'a rtere cre liaqu e qui donne les principales arte–

res

{J

e

éejlahrac

,

efi en ironnée d'un tiífu de nerfs.

Tottte .

l~s

arteres oin léurs tro

ncs dans la

pre–

mie-re cellulo.fité : elle.s percent la

rnurculet.tf~

~ ptef­

que fans av

7

oir donne de bra,nches, elles forntent un

fecond naifeau plus fin que le p remiar da-ns la fe–

conde cellulaire,

&

un tro{fieme rolH·-a-.fair capil–

laire dans..la..ttoiúetrle celluhl'ire

&

fur la

convexité

de la tunique veloutée;:

ll·t

-1omrnuniquen

to•Jtes

fans exception entr'elles

•J'1

ñjeélion .paífe facile–

.ment

&

dans les

v~ines, ~

. dS

la cqvitéde

l 'ejlomac.

Toutes Jes

vein~s

de.

<:J.'ejlómac

vont

a

la veine–

porte. car on' ne peüt pre·fque

pas

rn ettre de leur

nombre qttélques periteS! oommurrications, q\1e la

coronai-re droire péut avtúr avec l es veines du dia–

phragme, o

u

ave e les pranches de l'azygos , ni cel–

les

Sflle

l'on -a vues entr_e lct gaftrique .gauche

&

la

rénale' , ou

1

bie.n enu:e

t~s

vaiífeáux couns

&

les vei–

ne~ phrén~que~.

' Les veÍJ"!E;S·

accofnp~g.~ent

1

généralement les

árte–

res-:.

!~ut, [éf~an

efl

tres-vifible dans la

prem~ere

cellulaire ,· elles font

fan~ ~alyules,

comme toutes

ies veine·s.

d;~s

vifcerés ,_

&

com~niquenr

librement

enfembler

1

• •

:

t

_ Ñ

Ol.ls-

en marque-ron.s'

l~_s ,

troncs,.

párc~

que1leur

naiífance efr un peu différeote de cell des 1ar.reres-.

La veiqe gqjlrocolique r épQnd

a

phJ.fieurs troncs

d'arteres; elle fort de la veme mefentérique.,

un

veu

au-deífus de la lame inféríetue du méfocolon. I.\me

de fes

br'\nci;~s

va au

colon~,

avec l'artere coligue

drohe ,

&

fait

une

ar~ad·e

intefiinale avec

fu

coli.–

que

tnoy5!~Qe. L'aüh~e 'elt p_lus,r.oíl:érieufe~;

elle .don..

,ne· une veu1e

duod~na·te

1nfeneure ,..- q

m r

ampe le

long de.;la concav.ité de la courbure de

c.et

inreftin,

auqu,el·,

&

~u pylore-~

elle donne detS fiLets:

ell~_four­

~~épip~

o1tp.te

droi e .,

dont

tme .brancbe

reto~rne

.qu~Jquefoi-s

a

l'eftomflf

; ·le

iefte

de ce tronc falt

la

gafiroépiplo.1que dtoite qui ne differe

p~s

de l'artere

du

Jl1eme

nom.

Art.

C<JELIAQUE->

S appl.

·

La veine '{pléniqoe donne prefqu.e de fpn o rigine

lP,

coronair~

g31uc}l.e

~

ql}-1

approche de l'refqphage ,

l'erobraíÍ"e par une de

fes

1

b.r~!?c~es,

&

parcour~.~~

perite courbúre de

l'efto";rzc.

aye,c

l'~utre, pqu~ ~at re

une arcade avec la .

p~e¡H~€i : C:~n:~.f?~t,r:; 1~

fplemq te

donríe·

entore · des gafiriqt_1es poílen ures ..au plan

~

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