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rufage deb narcouqncs aífoci

1

S

a

UK

cataplafme

1

molliens ,

&

aux remedes diurétiques.

42.

L'opinía rreté de quelques

dépóts

chroniques

ne doit

pas

faire prononcer l'incurabilité des mala–

des.

M.

PuLOS cite quarre obfervations ou l'on voit

qu'une nouvelle groífeífe a guéri des

d

épót

s

tr '

s–

rebelles;

c'e {t

une reífource fur laquelle il e.fi permis

de compter. (

/ltllt1.)

DÉPOlJIL E, (

Gravure en bois.) Tailld

ou

gravé

en dtpouille ,

fe

<lit

d'une chofe qui va en augmentant

vers le fond de l'ouvrage, le talon ou le manche;

ce

qui efr particu líérement en ufage chez les gainiers ,

&

néceífaire

a

la gravure en bois

&

a

la cifelure, fai–

tes pour mouler de la pate , de la cire , du beurre ;

&

la

terre o u le fable dans lefquels le6 fondeurs jet–

tent le métal ,

&c.

pour en faire cerrains ouvrages ,

comme fers

a

dorer les livres' moules

&

envelop–

pes de cartes, timbres a papier,

&c.

Sur quoi il y a

qnelques obfervations a faire fur l'exécution de ceue

forte de gravure

&

de cifelure , entre cel1es faites

pour imprimer la pate, la cire,

&c.

&

celles faites

par les fers

a

dorer' moules

&

timbres.

Voye{

GRA–

VlJRE

~N

BOIS,

Diél. rai:f. des

ciences,

&c. (

+)

DERCIS, (

Af!ron.)

nom d'une déeífe que l'on

a

quelquefois confondue avec

V

énus ,

&

dont qtlel–

(]Ues auteurs ont donné le nom

a

la conftellation

des poiífons.

(M.

DE

LA

LANDE.)

DERENBOURG , (

Géogr.)

ch~teau

, ville

&

feigneurie d'Allemagne , dans la naífe Saxe ,

&

dans

les éta

s

du roí de Pruífe

qui

en confie l'adminifrra–

rion

a

1~

régence d'Halberftadt : l'abbaye impériale

de Gandersheim en eft fuferaine.

(D.G.)

*

§

DEROTE , (

Géogr.

)

ville d'Egypte , fituée

dans une ile qui forme ••..

liJe{

que forme ,

&c.

Lettres fur L'Encyclopédie.

DESCENTE

DES PLANETES VER$ LE SOLEIL'

(

Lif!ron.

)

c'efr le tems qu'elles emploieroient

a

tomber par une ligne droite,

íi

la force de projeétion

<]Ui

anime les planetes

&

leur fait décrire des orbi–

tes , étoit détruite. Lorfqu'elles foat dans leurs

moyennes difrances au foleil , la force centrale les

précipiteroit vers le foleil; dans les tems fuivans,

mercure

y

arriveroit en

15

jours

&

13

heures;

·.vénus en 39 jours 17h; la terre en 64 jours Ioh;

mars en 121 jours ; jupiter en 290 jours; fatu'rne

en 767 jours ; la comete la plus éloignée que nous

connoiffions en 66 mille jours; la lune tomberoit

{ur

la terre en 4 jours 20 heures; les fatellites de

jupiter tomberoient fur leur planete en 7h,

1

)h,

3oh,

&

71h; ceux de faturne en 8

11

,

12h, 19

11 ,

68h,

336

h.,

refpeétivement ; une pierre tomberoit a

u

centre de la

terr~,

file paífage étoit libre en 21'9".

\Vhifron,

AjlronomicaL principies

fJj

religion, p.

66.

La

regle qui fert

a

faire ces calculs , coníifre

a

dire ,

2828 efr

a

1000' c'efr-a.dire' la racine carrée du

cube de 2 eft

a

I ,

COmme la demi-durée de la révo–

lution d'une planete eft an tems de fa chf1te jufgu'au

<:entre de l'attraétio,n ,

Friji de gravitate

,

p.

100.

L'opération feroit beaucoup plus fimple , fi l'on pou–

voit fuppofer 'gue les planetes defcendiífent par un

mou ement uniforme; mais il eft évident que cette

hihe doit etre extremement a'célérée. (

M.

DE

LA

LAN

DE.)

DESCRIPTION,

f.

f. (

Bellcs...Lettres.)

La

defcrip–

tiotz

ne fe borne pasa caraétériíer fon objet ; elle en

préfente fouvent le tablean dans fes détails les plus

intereífans

&

dans toute fon étendue.

leí

le gout

coníifte

a

bien choiíir'

1°.

l'objet que l'on veut pein–

<lre; 2

o.

le point de vue le plus favorable

a

l'effet

c¡u' n fe propofe; 3°. le momeot le plus avanta–

geux,

fi

.l'objet eft changeant ou mobile ;

4°.

les

trairs qui l'expriment le plus vivement tel qu'on a

deífein de le faire voir;

5o.

les

o~poíitions

qui peu-

1_

t1t

le rendre plus faillant

&

plus fen{lble encore.

D E S

,oJ

~e

choix de 1

obje~ d?i~

fe r

1

gler ft r l'intentioi1 ·'u

poet~

.. Le

rabie~

u dou-Il

tre gracieux o u fombre

p~th

n9ue o

u

nant

?

Cela

d

' pénd de

la

place

qu''

lu1 defrme,

&

de l'e.ffet qu'il en attend.

Omnia

ot7jili.is

prteyij'a animoque Yol mi.

Le

point de vue

e.fi

relatif de l'objer au fpe a–

teur : l'afpeét de l'un, la fituation de l'autre

con–

courent

a

r~ndre

la

deflripúon

plus ou

moin~

inré–

reífante;

ma~s

(ce qu'il efr important

de

remarquer)

toutes les f01s qu'elle a des auditeurs en fcene, l<e

leéteur fe meta leur place,

&

c'eft

de-l~

qu'il

voit

le

tablea u..

L~rfque

Cinna

~ ' pete

a

Emilie ce qu'il a dit

aux con¡ures pour les

amm~r

a

la perre d'Auguíl:e;

n~~s

nous

~ettons,

pour

1'

co uter,

a

la place d'E–

mibe ; a

u

heu que s'il vient

a

d

1

crire les hQrreurs

des profcriprions:

Je Les

pei.ns

darls le me.Urtre

J

l'envi triomphan$

-

Rome entiere noyée au fang de f es enfans ;

,

Les uns

a.f!~(jinés·

tl..

ms Les pl..zces pu

bliques

,

Les

a~ttres

dans Le fein de leurs dieux dortzejliqu.es,

Le

mec~ant

par le

p rix

a

u

crime elzcouragé

Le marz parfa fi mme en fon Lit égorgé

·

Le fi.'Ls tottt dégouttant dtt meurtre de jon p e

ti

Et fa téte

a

la main dematzdant fon falaire.

_,

-

Ce n'eíl: plus

a

la place d'Emilie que nous fommes;

c'efr

a

la place des conjurés.

Tous les grands poetes ont fenri 1'a antage de

donner

a

leurs

defcriptions

des témoins gu'elles int–

téreífent, bien fl'Lrs que l'émotion qui r egne fur

la

fcene fe répand dans

l'amphithé~hre,

&

que mille

ames ?'en font qu'une quand l'intéret les réunit.

Ma1s ab.firaétion faite de cette émotion réfléchie ·

le

~oint

de vue direét de l'objet a nous' eft plus

o~

moms f.a

v~rable

a

la poe!ie

~omme

a

la peinture, fe–

Ion

q~

Il

repond plus ou moms a l'effet qu'elle veut

prodmre. Un poete fait-ill'éloge d'un guerrier ille

voit comme Hermione voit Pyrrhus:

'

lntrépide,

&

par-toTlt {uivi de la Yiéloire.

11

oublie que fon héros efr un homme,

&

que ce

fom. des hommes qu'il fait égorger. Sa valeur, fon

aéti viré, fon audace, le don de prévoir, de difpo–

fer, de ma!trifer les événemens, l'influence d'une

grande ame fur des milliers d'ames vulgaires qu'elle

remplit de fon ardeur: voila ce qui le frapp(t. Mais

veut illui reprocher fes triomphes; tout change de

face,

&

l'on voit,

Des murs que ta flamme taYage;

Des vainqueurs fumant de carnage.

¡

Un peuple au {er abandonné;

Des mP.-res páles

&

fanglantes,

A

rrachant lettrs fiLies

tr~mbLanteS

Des bras d'un foldat

effrerzé.

(

Rouífeau.)

Ainíi, cette Hermione qui dans Pyrrhus admiroit

un héros intrépide , un vainqueur plein de gloire

&

de charmes,

n'y

voit bientot plus qu'un meurtrier

impitoyable'

&

meme lache dans fa fureur.

Du Yieux pere d'Heélor la valeur abattue

Aux pieds de fa famille expirante

a

fa yue,

T andis que dans fon fein votre bras enfoncé ,

Cherche u.n

rejl~:

de fang que

l'

dg~

avoit glacé;

Dans des ntiJ!eaux de fang Troie ardenteplongée,

D e votre propre main Polixene égo1gée ,

Aux yeu.x de tous les Grecs indignés contre yous:

Quepeut-on refufer

J

ces généreux coups?

Ce

changement de fa ce dans l'objet que l'on pein t,

dépend fur-tout du moment que l'on c.hoi!it,

&

des

détails que l'on ernploie. Comme prefque toute la

nature efr mobile,

&

que tout

y

eft compofé ,

l'imi–

tation peut

varier

a

l'infini dans

les

dérails;

&

c'eft

)