Table of Contents Table of Contents
Previous Page  615 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 615 / 960 Next Page
Page Background

COR

il eíl évident

qu

FG

&

fg

ne font pas

1

gales,

&

que

leur différence efi une quantité du meme ordre

qu'elles. Done,

&c.

On peut coníidérer encore, pour s'aifurer que la

folution précédente eíl vici eufe , que

1'

1

quation

généra1e pour le mouvement des

cordes

dont l'épaif-

feur n'efi pas uniforme, efi

~~- ~r~,

tétantle tems,

&

ds

étant fuppofé confiant;

&

que l'équation gé–

n¿rale du mouvement des

cordes

unifo rmes efi

ddy

ddy

d

1,.

1

l

·

l' ·

r

·

·

;¡¡:-=

ds'

z,

ont mtegra e, cornme Je

at 1a1t vo1r

ailleurs,

efiy==¡p(s' ==t)

+~(s

1

-t).

D'oi1ils'en·

fuit que fi la folurion précédente étoit bonne , on

auroit pour les

cordes

dont l'épaiífeur IJ'efi pas tmi–

forme,y=~

(

t+fdsVS)

+Y~

(

-t+Jds VS

).

Or

il

efi aifé de voir que cette équation ne peut etre

l'intégrale de

ddy- ddy

:.

car

1i

on prend la différence

dt

"-

Sds '

'

feconde de

y

en faifant varier

s

,

&

enftüte en fai–

fant varier

t,

la premiere de ces deux différences,

divifée par

Sds3.

ne fera pas égale

a

la fecoode, di–

vifée par

dtz.

En voila aífez pour faire voir en quoi confiíle le

défaut de cette folution. On peut confulter d'ailleurs

fur le probleme de

cordes

qont l'épaiffeur n'efi pas

uniforme , ce q\le j'en ai dit dans les

Mémoires de

BerLín

de 1763

,p.

.2.42

&

fuív.

(O)

CORDELlERE, f. f. (

terme de Blafon.)

cordon

entrelacé eri forme de trefle évidé, dont les deux

botas s'étendent en chevron,

&

font terminés par

une houpe de chaque c<?té.

.

Roquefeuil de Londres , de BrelÍI'ac

~

de la Roque,

a

Montpellier,

écartelé de gueules,

&

de gueules par deux

filets

d'

or en croix'

a

douze cordelieres de méme

~ troi~

dans chaque quartier d'Üartelure.

La

tradition rapporte que !'origine de ces armes

vient de ce que la rnaifon de Roquefeuil étant au

rnoment de s'éteindre , ne refiant plus qu'un feul

rnale qui étoit cordelier ; ce religieux obtint de la

cour de Rome de fe faire relever de fes vreux; cette

faveur lui fut accordée en confidération de l'ancien–

neté de fa famille , des grands biens dont elle jouif–

foit

de la vertu & de la valeur de fes and!tres, qui

s'ét~ient

difiingués dans les

combais

&

h~uailles

en

plufieurs guerres

&

y avoient perdula vie: pour con–

ferver

a

la pofiérité le reffouvenir de. fon état mo–

nafiique, il prit pour armes des

cordelzeres.

(

G. D.

L. T.)

CORDON,

e

Hiftoire moderne.)

Dans

l'hi~oire

eles Turcs.,

mander

l~

cordon

,

c'efi envoyer des

mnets munis .d'une patente impériale, qui les au–

torife a étrangler la perfonne

a

qui elle efi adref–

fée. Les muets préfentent la patente

a

~elui qt~i

efi condamoé; il la baife' fe met

a

genoux' falt

fa

priere, & lorfqu'elle efi finie, les deux muets

l?réfentent le fa eré

cordon

ele foie

a

l'accufé'

lc–

quel il baife auffi; ils font un nreud coulant, le

pait nt

au

col de

1

accufé

&

tirent les bouts l'un

d'un coté & l'autre

du

coté oppofé. L'homme mort,

ils

lui

coupent la tete, l'écorchent ,

1

empaillent &

la mettent dans un magnifiqtie fac de velours verd :

c'eíl: ainfi qu'ils la préfentent

a

l'empereur. Telles

font les formalités que l'on emploie dans les pays

def¡ otiques. Un foups:on, la

~él~tion

.d'un efclave

fnffifent

a

l'emperenr pour

qu1l

S

autonfe

a

envoyer

le facré

cordon.

Dans les monarchies

&

dans les ré-

p ubliques

la condamnation qui intéreíTe l'hon-

'

.

1

1

r

l'

.

nenr, la

vi

e,

la

liberte ou

a

10rtune

e

ur. c1toyen,

doit toujour etre une affaire d'état.

Lifez

les

articles

I

QUISITION

(,.

Ü STRAClSM E ,

Diaionnaire rai-

fonné

des

Sciellces,

&c.

e

V. A. L.)

CORDON BLEU ,

f.

m. (

H ift.

lULt.

Conch1}'líol.)

On voit a·u

volum~

XXJIJ

,planche

6.5

,p

0

4,

la

Tome

JI.

COR

6ot

figure du. coquillage qui por:

e

ce nom: c'efi une ef–

pec~

de hma<;on .'

cochlt¡a,

dont la coquille eílroulée

en d1fqqe applan de pres de deux pouces de diame–

tre ; etle

con~fr~

en cinq rours de fpirale , qui for..

mentdu coté íupérieur une convexité,

&

en.deffous

un ombiEc étagé; fon ou verture efr demi-ronde.

L'épiderme qui recouvre cette coquille efr ver–

datre , extremement mince

&

tranfparent , au point

qu'on diílingue au travers la co.uleur de la coquille

qui efi blanchatre ' entourée de quatre

a

cinq zones

bleues.

Ce coquillage vient de

1'

Amérique.

.

Remarque.

Quoique l'animal de ce coquillage

ref–

femble parfaitement a celui dulimas:on commun '

il

mérite cependant de faire un genre particulier avec

ceux qui otlt comme lui la coquille applatie

&

om–

biliqqée, comme je les ai difiingués dans ma Conchy–

liologie.

(M.

ADANSON.)

CORDONNIER,

f.

m.

e

Arts Méch.

')

ouvrier

qui fait

&

veod des chauffures. Ce métier efi partagé

dans les grandes villes en quatre corps, comme

il

eft

dit dans le

D itl. raif. des S ciences,

&c. Celui des

cordon~

niers

bottiers , celui des

cordonniers

pour hommes ,

celui des

cordonníers

pour femmes

&

celui des

cordon–

niers

pour enfans. Les raifons qui ontfans doute donné

lieu

a

cette divifion' font qu'y ayant quelque diffé–

rence dans la confiruéhon des fouliers d'hommes, de

femmes

&

fur-tout de bottes, il efi difficile qu'un ou–

vrier qui efi obligé de changer ainfi de méthode,

faífe auffi bien

&

auffi v1te que s'il nefaifoittoujours

que le meme ouvrage: d'ailleurs' il faut plus d'atten–

tion pour conferver les fouliers de femmes, dont

le deífus efi d'étoffe de foie fouvem fort faliífante,

que ceux d'hommes,

Ott

il entre des matieres graffes

&

réíineufes qui faliífent les mains,

&

qui n'exigent

pas autant de propreré

&

ele foins. N éanmoins dans

les petites vil

les~

Otl

il n'y a pas aífez de monde pour

qu'un ma1tre ne s'occupe

qu'a

chauífer un fexe ou

a

ne faire que des bottes, il

efr

bbligé

d~

faire indiffé·

remment de toutes ces efpeces de chauifures; mais

il eíl: rare qu'il réuífiífe

ég~lement

bien dansles unes

&

les autres.

Nous ne parlerons pas ici de la cónfiruélion de

ces diverfes efpeces de fouliers, paree qu'il n'y a

pas une différence eífentielle entr'elles,

&

que les

détails oid'on ferGit obligé d'entrer ,feroienr que cet

article paíferoit les bornes qu'il doit avoir.

La premie re chofe que le

cordonnier

fait, c'efi de

prendre mefure

a

celui aqui il doitfaire desfouliers,

c'efi-a-dire prendre la longueur du pied' la hauteur

qu

cou-de-pied

&

la largeur du gros du pied.

11

fe

fert , ponr cet effet , de l'iníl:rument repr ' fenté dans

la

figure

14,

pl.

l.

du Cofdonn. dans le

Diél.

raí'{: des

Sciences,

&c. qu'on nomme le

compas

ou

lamefure.

Il

eíl: compofé de quatre regles de bois de buis, mobiles

a

coulííi'es les unes dans les autres : il y en a deux

plus coudes que les deux autres qui font perpen·

diculairesa celles·ci. Une des courtes efi fixée a l'ex–

tremité d'une des- longues ,

&

l'autre gliíi'e fuivant

la' longueur. On tire les deux longues regles, apres

quoi on appuie celle qui efi fixe derriere le talon,

comme on

le

voit

jig.

1:

on approche de l'extre–

mité du pied la petite regle mobile,

&

on remar–

que fur quelle ?iviíion de_la longue

reg~e

elle tombe.

Si

l'on veut fa1re un fouher fort, on

aJOU~e

un peu

plus

a

cette longueur trou vée' que lorfqu'on veut

faire un cfcarpin o u un foulier tres-jufie. Enfin, on

prend une bande de papier, au moyen de laquelle on

trouve la hautenr du cou-de-pied

&

Ja largeur du

gFos du pied, en entourant le pied dans ces endroits

::tvec cetre bande. C'eíl: fur cette mefu re que l'on

cherche une forme ou qu'on en commande une

au

formier, s'il ne s'en trouve point qui convienne

parmi celles

que le

maitre

a

déja. Quand on a

la

GG gg