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iec

·s n u:

van·

nc

1

'gere gr

;"1

re

e

t:

·re

' r

f

pr micre em'·

l ·

p

ur

diri cr :

no

me

gr.zvuu:

un

perit tr

¡,

f:

H

a

•e

la poi te

·un

r a chet ur

J

fcmei e

en ui anr

1

s bord

une

cerraine dillance. Il

e

.:

re e

¡e

fe . ci e,

mai

il

cree J'em Jeigne en CJ.tier,

dt:

m me qu la r 'poin·e

&

il ar ache l

lou

.. me· ure que la cot ure

vanee.

erre coltt re

é •

nt a hev,

,

il

affi he

1

{c

con

e fem lle, qtt'il a lai

é

tremper dans rean

co. me a premicre; eelle-ci eH de cuir tort our les

fou i_r done nou

J

don

:

ill courroie au

1i

com–

me Ja premiere,

&

ft

la orme

e

eambr ·e, eomn e

c\!coiL

autrefois

l'u

age, il bar alors la lemelle

dans

la buiflc

,fig.

33.

(

Dtél. r

lij:

des

·

i

nc..s.

·c. ) a n

de

l'en on

cr,

&

q

r'dl

puifre mieux

s'a

Jpltquer (ur la

premier

· mais comme

1

s orme dont on tair ufa–

gc ,

ujourd'hui font pr

iq

re

pi

tes, cette op

~ra1ion

n'dt plu

n

~celfC~ir

·;

la cm

·lle peut rrcs-bien s'ajuf–

ter fur l'

t

tr fans da, ou on la faír tenir a 'ec des

el

u

qui étoient

a

la premie re,

&

qu'on a

ot' .

Le

cordotwi

r,

pn.:s avoir aaiché e u

e

fecond

[: melle,

preJ

un tranchet

a

redreílcr'

&

il

coupe' comme il

convient, le cuír

qui

paí~

la

forme, en fai élnt un

bi–

z • u clu

c&ré de l'emp

igne;

il

fait enfuire une gra–

vure profonde de demi ligne ,

&

diílanre du bord

de la

(e

m lle de rrois ign ·s; il tienr le tran het de

biái ,

pench~

en- dcdan de la fe melle, pour faire

cette gra ure que

les

ouvri rs nommenr

La-fous–

femelle.

lle

{¡·rt

a

placer

au

fond les poims de cou–

ture

gui

Joi vcnt attacht:r

la

lt:conde íemelle

a

la tré–

pointe,

&

on voir

facil

mene que di! eette

fcl~On

les

point funt

~~

cou\•err,

'qu'il

n

doivents'uferque

lorfque la fe melle l'cíl prdque tour e.

'eft pourquoi

lt=

cordomuer

élargit cene gravur

avec le relev -

gra •ur ,

atin

de pou

voir

mieux placer fes points,

&

il fait tour de (uite une courure lacée qui tait le

tour du foulier;

apr~

quoi , il coupe la

tr

'pointe

prc de la Ollture qu'il

v1

nt de faire.

Il

ne manque

pJus ricn

a

u {oulier que le ta Ion, on en met quel–

que oís de boi

d'autres foi:, de cuir; nous parle–

rom d'abord des d rniers . L

cordonnier

ayant pré–

par' un morceau de cuir un peu plus grand que le

tal01

ne doit ctre, íl le fait tenir fur le Íoulíer par le

r.noyen de que'que clous; !l fait tout au tour une

gr vure pour

1

coudre,

toit

a une

tr~pointe

parri–

culiere defiiné

a

porrcr le talon ' foit aux femelles

qu'il

perce alors tomes deu. ; mais il efi obligé d'o–

ter le foulier de deífus la forme. Le foulier eft main–

tenant prefque ach

é,

il

ne s'agit plus qu de re–

dreífer le ralon, c'efi-a-dire, luí donner

la

grandeur

&

la forme qu'il doit avoir; apr

S

quoÍ,

Í!

Ote encore

a

1

ft!melle

1

bifeciU qu'il

Y

a d aborcl

fait,

en la COU–

pant pr que droite,

&

il

ne s'agir plu alors que de

palfer

la

rape,

1

lnne,

&

racler avec du verre,

pour unir les bord de la ft:m lle

&

du talon. Quand

cela c:fi air, on

1

noireit avec de J'encre, qui eft

compof~e

avec de

l'

mpo· bleu, du noir de fumée

ue l'encre ordinaire'

&

on

finit

par les liífer

av e

1 bi(

igue ou bouis, qui

efi

un omil de buis

qu'on voit

jiv.

5.

(

D1a.

raif. des

cimc s,

&c.)

Le

fouli r eft alor 3che

é.

i

le

t

lon doit crr de bo1s , lorfqne la couture

qui , en prenant l

bords amtnci de

1

femelle ,

e ux

de l'*!rnpeign ·· ,

&

ceux de

le~

tr tJOÍnte amincis

m

(

fig.

-1.

pi

w

h

·

l.

uppl.

)

íl

arriv ·e

1

re–

trait

du e ..

t'

01

po

1:!

ou l'on a commenc

; on

ud

tour de ftlite l

patfc-talon

1

r

,

a

l'enver

du

cuir,

t

ut

aurour du b.

d

quartier , le pr

n

nt par fon

bord den bac:;

a•:ec

1

bas des quarrier

~

ce bord d -

viendr

e

lu" du haut du ralon de boí

, quand le

paífe-t lon

(

ra

retourn~.

' fi pourquoi

en

le cou–

iant,

n

1

couch (llr

le

quarri r

,

fl

ur en de–

da? .

Le

co;.to

ni.:r

pren

n uit

le talon de boi

H

qm

e

Ll

brut il le

buche ,

e'

il·

-dire, qu

il

donne

r,

rr.

JI.

o

o

la forme

avec la gro

r

le me en

1

e

r

at a

e a la tor

'

t

lon

qu ·

n on

ns e

nou

1

p

r

e

1

pr -

miere

f

me

e ,

,.

cntr dans

la orm .

om

1

dcllu du ta on de bois, qu'on nomme

1

bo

~r.

, n

a

toujours

!i

ine ·

~.:ment

bu

h~..:

,

qu'il

'appl"

ue

p

rf item n

(

us le ralon el premi r

1

m

le. on

mct

entr~-d

u ·au

pli

de

la cambrure un ,

e

1t

tlOr–

ceau

d

cuir de v che , qu·on nomme le

atl

hri 'lo

~

q•li

f

rt n ore a tortifier e

li,

en d bordant dan

la cambrure.

n 1err

le

rou en donnant

udqu

coups de

m rreau

fur

l

lou · talon. Le

ordonni

moudle al rs le tour cxt 'ri ur du ralon de boí av e

d

l'empoi blanc ,

• r nverf

le patr ·t Ion

par~

deílil

' ce qui

ra

>plique

fur

le bois ' la fleur dtt

cuir en dehors. ll tire

a

ec la pince le b

du a · -

talon, pour le bien tendre ·

il

arr

·re

fur le talon ce

qui d

1

paífe

r

,jig.

.5,

&

coup neta •ec

le

tran het .

redreíl"er le cuir du paífe·talon , le long dc:.:s eótt.. qui

regardent la femell

' une demi-ligne

pr~

du talon

de boi . Palfa nt enCuite le releve-gravurc tout auronr

du haut Ju p.dTe-talon,

a

l'

ndroir ou il eft coufu

aux quarri r

, on

y

tair

paroi1r une p tite r inur •

Tout cela fe fait avant que d affi her la feconde

femelle. Celle-ci do

t

erre aífez longue, pour qua–

prcs qu'on

1

i

aura tair faire une bolfe ou cllvation

au fond de la cambrure, vis-a-vis du cambrillon,

&

qu elle aura

't

1

pli 'e le long du devant du ralon ,

elle en dépalfe encore la hau eur de prc

d'un

pouce; elle doit etre en meme tems

aíf~..z

large pour

en excéder les

e

o

tés de pr'

S

de de

u..

¡¡,

nes.

Des

qu'elle efi lac 'e, le

cordonnier

rabat

reíferre fur

elles-m"mes,

a

petits eoups de la panne du rnart au,

le~

deux e. trémités quid lbord nt le long des cotés

du talon de bois' les unit avec le tranchet

a

redr

f–

fer, l

S

pare

&

les lace

a

COllture blanche

rn:e,

depuis le pli de la cambrure , jufqu'au bas de cha–

que coté.

Il

s'agit de garnir le delfous du talon de bois. On

le garnit de deux cuirs l'un {ur l'autre; le premier de

cuir de vache,s'applique immédiaternent fur le talon;

le {econd qui le recouvre efi de cuir fort

a

l'orge.

n

ote le clou

a

talon pour les metrre en place ; on

les

arrete avec trois pointes en forme de triangle'

&

l'on renfonce le don

a

talon en les

per~ant.

On tailJe

le comour de ce cuirs pour lui donner la forme du

talon; on le polit,

&

on les attaeh avec de perites

chevilles de bois

qui,

entrant dans d s trous fairs

avec la broche tout autour en deífous'

a

deux lignes

du bord, percent les deu cuirs,

&

vont s'enfoncer

dans le talon de boi . On rafe avec le tranchet

celles

des chevilles qui débordent. Enfin le

cordonnier

pro–

cede

a

coudre la boite

a

coumre blanche ferr

'e.

Il

commence par percer la {econde femelle au coin du

pli de

la

cambrure,

le

cuir du paífe-talon,

&

Ie

bas

du quartier, le traverfant en-dedans, afin qu'en

(;

r–

rant les point , le palfe-talon

(e

jo1gne aux quartiers;

mais le fecond poinr ne perce plus que le cuir du

haut du paífe-talon,

&

le bas du quarrier.

11

comi–

nue toujours ainfi ,

&

finit au pli d

la

cambrure de

1

autre coté'

avec

un nreud.

Nous ne íommes poi

m

entr

1

s dans tous les perits

d 'rail que le

cordomzier

{uir dans

1

prarique de fon

art,

&

nous n avon pas non plus fait menrion des

di~

verfes matiere qui lui font abfolument n

1

cl!'ífaires,

comme des diver(es efpeces de fil, des différentes

cires ,

&c.

paree que norre deíTein n'a

't~

que de

donner ici une id' e génerale de J'alfemblage despieces

qui eotrent eífentiellemenr dans la conílruétion d un

foulier ordinaire.

efi ce que nous ero ons avoir

fait aít z au

Ion~,

&

avec aífez de clarté.

eu · qui

voudronr conno1tr

rou

les

d

ta 'ls dans lefquels nous

ne fomme

pas entre

~

pe venr conlitlr r

l'art du

cordonmer,

par

1

L

de GarJault, ou ils le rrouveront,

G

gg

ij