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COR

CORNES

de

l'osfacntm, (Chirurg.)

ce fontdeux

pet!·

tes

éminences íiruées

a

la parrie poft ' rieure

&

infé–

rieure de l'os fa crum : elles íont arrachées a deux fem–

bla b:es, pla e '

es

a

la partie poftérieure

&

fupérieure

du coccix; ce qui les a faitappeller

comes du coccix.(

+)

§

CORNÉE, (

Anatomie.)

tunique de l'reil. On

feroit bien mieux d'imiter les autres narions qui ne

donnent le nom de

cornit.

qu'a la membrane tranf–

parente placée devant

la

prunelle,

&

de Iaiífer le

nom de

fclérotique

a

la membrane opaque' qui de–

puis la

cornée

jnfqu'au nerf oprique forme la pre–

miere enveloppe de l'reil. Cette membrane n'a ab–

folum nt ríen de

femblabl~

a

la vérirable

cornie'

&

fa

fir uél~ re

, comme fa fonélion

~

eft enriérement

ditfcrente.

La

comée

fe trouve dans toutes les claífes d'ani-

, maux,

&

dans les infeéles memes. Elle efi tres-con–

vexe daos les oifeaux de proie ,

&

plus encore daos

l e hibou : elle eíl: auffi plus convexe daos le fretus

que daos l'adulte.

.

Elle s'unit obliquement avec la fclérotique : la

cornée.

efi placée en-deífous,

&

plus inrérieurement;

elle efi plus large pofiérienrement. Il fort comme

de petires flammes alternativement de l'une de ces

membranes,

&

elle en rec;oit de meme. La macé–

ration en détache cependant la

cornée.

Elle efi naturellement fort tranfparente, l'age la

rend un peu opaque. Elle a une force refringente

aífez confidérable ,

&

groffit les lettres daos le la–

pin. Elle eft compofée de lames; on eft parvenu

a

en détacher jufqu'a feize par le moyen de l'acide

rninéral. CeS-lames font élaftiques

&

ont des pores,

par lefquels elles attirent l'eau; la

cornée

fe gonfle

coníidérablement apres avoir été fl ltrie par l'exha–

lation.

On n'y a pas encore bien démontré des vaiífeaux

&

encore moins.des nerfs. Auffi efi-elle infenfilile ,

ce qui fait une des grandes prérogarives de la mé–

thode de Daujet. Le fentiment qu elle paro'it avoir

a

fa furface appartient

a

la conjonilive.

La lame la plus intérieure s'etend jufqu'a l'an–

nean cellulaire de la choro!de. Des anatomifies mo–

dernes paroiífent avoir féparé cette lame,

&

l'ont

regardée comme une enveloppe paniculiere , qui

conrient l'humeur aqueufe. Cette féparation n'eft

pas praticable dan

l'homme.

La fcl ' rotique eft purement cellu1a1re; c'e!l: un

tiífu tres-compaél de fibres

&

de lames. Daos les

poiífons , une partie de cette tunique eft cartilagi–

tleufe ou oífeufe : daos les oifeaux elle fe termine

vers la

cornie

par un cercle ofl'eux.

Les anciens l'ont regard

comme la continuation

<le la dure-mere qui couvre le nerf optique; les mo–

<lernes la prennent gén

1

ralement pour une mem–

brane particuliere. 11 nous femble que les anciens

n'on pas mal penfé,

&

cette idée fe confirme par

la membrane brune qui fuit la face concave de

la

fclérotique,

&

qui bien fttrement efi une conti–

·

nuat

ion de la pie.mere. 11 eft vrai d'un alttre coté

q.ue

le nerf optique efi lié

a

la fclérotiqu.e par un

tiífu

cellulaire.

,

La fcl érotique rec;oit des

ne~fs

extremement fins

de~

petits troncs ciliaires.

M.

Mekel les a décou–

vens : elle paro'it done avoir du fentiment, mais

peu

if

Qc.

proportionné aux nerfs qu'elle rec;oit.

(H.

D.G.)

,

§

CORNEILLE MANTELEE

~

f. f. (

Hifl.

nat.

Ornitholog.)

la figure de cet oifeau fe voit gravée au

;yolume XXIII , planche XLIV, no. 3 ,

c'efi une

efpece de corbeau qui fonne un genre panicu\ier

dans la famille qui porte ce nom,

&

qui comprend

tous les oifeaux qui ont les jambes emplumées juf–

qu'au talon; quatre doigts, dont un po!l:érieur,

&

.dont celui du.milieu des trois antérieurs eíl: uni étroi-

COR

tement a l'extérieur par un article; le pied tranchant

ou en angle aigu par derriere, les narines cou ertes

de plumes,

&

le bec enrier fans échancrure.

La

corn ille manteUe ,

ou, ce qui efi la m"me cho–

fe, le genre du corbeau, ti ent u.n jufie milieu entre

le

coracias

&

la pie,

pica;

elle difiere du coracias en

ce qu'elle a le bec plus court, plus menu , arqué de–

meme'

&

la queue arrondie

&

non tronqu ée;

&

de

la pie, en ce qu'elle a la queue courte

&

non pas

alongée cC?mme la fienne.

(M.

ADANSD_11:)

.CORNELIE, (

Hifl. Rom.)

fill.e

d~

Sc1ptoh 1'Afn·

ca1n,

&

mere de Caius

&

de T1benus-Gracchus,

s'efi rendue immortelle par le foin qu'elle prit de

culriver les heureufes diípofitions de fes enfans. Fi–

delle

a

fa mémoire de fon époux ' elle rejetta l'offre .

que Ptolomée lui fit de

l'

' poufer : fa viduité ne fut

qu'un exercice continuel d'héroi'fme domefiique,

plus rare

&

plus pénible que celui qu'on admire daos

les fl éaux de l'humanité. La fimplicité de fes habits

répondoit

a

l'innocence de fes mreurs: quelqu'un lui

remontrant que,fon rang l'aífujétiífoit

a

un extérieut

plus impofant, elle fit approcher fe.s enfans,

&

lui

dit: Croyez-vous que j'aie befoin d'aJufiement? voila

mes enfans, c'eft eux qui font mon ornement

&

ma

parure. (

T

-1of.)

CoRNÉLIE , (

Hlfl. Rom.

)

filie de ce fameux

Cinna, qui avoit 'té quatre fois conful, fut la fe–

conde femme du premier des Céfars. L'ombraPeux

Sylla vit avec inquiétude la filie de fon plus i;pla–

cable ennemi, avec celui des Romains dont il avoit

la plus haute idée. Il employa les menaces

&

les

promeífes pour

en~ager

Céfar

a

la répudier, mais

elle ayoit

Ú1

fixer l'mconfiance de fon volage époux;

&

quoiqu'elle ei'tt éré dépouillée de tous fes biens,

&

qu'elle n'eut pour dot que fa beauté, il crut trou–

ver en elle tous les tréfors. J uüe fut le feul fruit de

cette union

=

Céfar exerc;oit la quefture, lorfque la

mort lui enleva cette époufe chérie; il monta dans

Ja tribune pour faire fon oraifon funebre,

&

il

y

fit

1

el

ater fa do 1leur

&

fon éloquence. (

T

-N.)

§

CORNEMUSE, (

Luth.)

On avoit ci-devant

encore un infrrument, nomme par les ltaliens

coma

mufa :

il étoit

a

anche ' droit

&

bouché par le has ;

le fon fortoit par plufieurs petits trous. Cet infiru–

ment n'a voit point de clef;

&

le fon aífez femblable

a

celui de la

C

~OffiOI.Je

, étoit plus doux

&

plus

agréable.

.

.

La

cornemufe,

au moms une efpece de

cornemufe

~

efr fort a.ncienne; car S. Jérome parle d'un inftrti–

ment ufit

1

dans les tems reculés,

&

compofé d'une

pea u

&

de deuJC chalumeaux d'airain; par l'un on

infpiroit le vent,

&

l'autre produifoit le fon. Il pa–

roit encore, par quelqnes paífages, que les anciens

avoient une efpece de

cornemufe,

Otl un petit barril

ou tonnelet de bois fervoit d'outre. Kircher

~

dans

fa

mufurgie

,

donne la figure d'une

comemufe

,

faite

dans ce goüt.

Voyezfig.

',

planche

JI,

de Lut!t.

dans.

ce

Supplément.

11

y

a cinq flCttes

A

,

B

,

C, D

,

E

,

qui toutes rec;oivent le vent du ey lindre

F

G,

par le

moyen de l'embouchure

H.

La feule flfHe

B

a des

trous pour exécuter la mélodie ,

&

les deux

E

&

F

paroiffent erre mobiles '

&

pouvoir tourner

a

vo–

lonté antour du cylindre

FG. (F. D.

C.)

CORNET, f. m. (

Hijl.

nat. Conchyliolog.

)

peu

de perfoñnes affignent exaélement ce nomau coquil–

lage auquel il appartient; on le confond inditférem·

ment avec les rouleaux, que l'on appelle auffi im–

proprement

volutes.

Le v rai

corneta

la coquille exaélement conique;,

a

bafe tronquée ou applatie' au lieu que les roul eaux

&

les v olutes ont cette meme bafe prolong

1

e en

cone de forte que leur coquille forme deux eones

oppo~

S

l'u? a_l'autre. Tot!S

O~t ~n

opercule

carri)~

...

ginetL~,

elhpoque, alonge, tres etro1t,

&

plus petlt