Table of Contents Table of Contents
Previous Page  627 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 627 / 960 Next Page
Page Background

COR

couvre

&

qui , pour ce fujet, eft appellée

pJr~o.Jl.e.

.Du muflLe ohLique defcendant, qui forme Le

prer~;er_

anmau.

'eft ainfi que des douze mufcles dont

J

al

déja parlé ' il y en.

~

fix de chaq_ue coté du

,ven~re'

féparés dans fon m1lieu par ce qm eft nomme

la Ltgne

hlanche.

.

On nomrne le .prernier de ces mufcles

oblique def–

cendant

'

a

caufe qué

fes

fibres defcendenr de biais:

il efrattaché par en haut aux fauífes cotes'

&

a

quel·

ques vraies, par derriere aux muíeles du dos, par–

devant

a

la 1igne blanche' & par en bas

a

la crete

des os des iles

&

aux os pubis, au- ddfus

defquel~

fes fibres fe féparent pour former

~n

efpace

qu~

donne paffage aux vaiífeaux fpermat1ques, ce qm

pem erre' dans un adulre' de la grandeur d'u.ne

feuille de rnirthe: c'eft ce qu 'on nornme le prern1er

anneau.

Du mufcle oblique afcendant qui forme Le feco:zd

anneau

Le mufele qui efi au- deifous de

~e

prem1er

efr a-peu- pres de meme étendue'

&

Il eft

~~ffi

nommé

obLique,

paree que fes fibres vont de b1a1s,

mai

afcendant parce

qu'il monte; ildonne

en~ore

paf.

fage aux memes vaiífeaux,

&

par ce moyen

1l

forme

le deu:xieme anneau qui eft un peu plus grand , plus

haut

&

plus éloigné de la ligne blanche, que le pré–

cédent.

.

Du

mufcle droit.

Le troiíierne de ces mufcles

e~

le

droit larve d'environ trois rravers de doigt,

&

amíi

nom~é

paree qu'il s'étend en ligne droite

~

depuis

l'extrémité inférieure du fternum, nommé

caruLage

xiphoi"de,

jufqu'anx os pubis.

Du mufcle pyramidaL.

A coté de la jonél:ion de ces

os

&

au bas du mufcle droit, on en trouve ordinai–

nairement un autre fort petit,

&

qui eft mis au nom·

bre des mufdes du has -ventre, paree qu'on croit

que fon rendon efi attaché au fond de la veffie pour

la preífer; fa figure lui a fait donner le nom de

pyra–

midaL.

Dumufcletranfveryal qui forme le troijieme a_nneau.

Le cinquierne de ces memes mufcles efi nomme

tranJ–

"VeljaL,

paree que, des éminences

~es

vertebres des

lombes' qu'on nornme

apophifes'

11

~orte.

fes fibres

droita la ligne blanche,& que de cette fas;on

1l

traverfe

le venu·e: il efi attaché par en haut au fauifes cotes'

&

par en has aux os des hanches & du pénil., oii il laiífe,

comme les obliques, un paifage aux vaiífe.aux fper–

matiques , qui fait ce qu'on nornme le

troijieme an–

neau,

mais qui efi encore plus grand ,

pl~s

haut

~

plus éloigné dli rnilieu du ventre que celut de l'obh–

que afcendant.

Du mujcle crematere.

Si l'on ajoute

a.

ces cinq m,uf–

des celui qu'on nornme

crematere,

qm eft couche le

long du pli de .l'aine,

&

qui étend fes fibz:es jufqu'aux

tefiicules, on en pourra corr.pter íix qm, avec leurs

femblables placés de l'autre coté' feront les douze

que je devo1s décrire.

·

Dtt péritoine.

Le péritoine qu'on fait erre une mem·

brane double, eft plus épais dans les hommes a.u–

deífus & dans les femmes au- deífous du nombnl:

il efi

f~it

de maniere que la partie de deílus fert de

couverture

a

toutle has -ventre' qu'elle s'éleve dans

le nombril pou'r y permettre

l'atta~he

d_es vaiffeaux

ombilicaux & qu'elle s'alonge encore Jufques dans

le fcrot_um: pou_r y conduire les vai,ífeaux: fperma–

tiques

&

les teíhcules, fans aucl!lne feparat10n de fes

fibres :'de meme que celle de deffous fournit des en–

veloppes particulieres

a

chacune des parties conte–

nues, dont elle prend la íituation

&

la figure fans

perdre fa conrinuité.

.

De"s parúes contenues de l'abdomen.

Entre les parttes

contenues du has- ventre, les unes fervent

a

la nu–

trition, en faifant ou en difiribuant le chyle qui doit

fervir de matiere au fang,

&

encore en recevant

&

.en chaffant dehors les excrémens: les autres fervent

COR

613

a

la génération' en formant' difiribuant

&

retenant

les femences néceífaires pour la conception•

De L'ejtomac.

L'efiomac, qu'on nomme encore

ven•

tricule'

eft peut- etre la plus confidérable des parties

nutritives, du moins c'efi dans fa capacité que tom–

bent les alimens par l'refophage, apre qu'ils ont été

broyés dans la bouche par les dents

&

qu enfuite ils

font digérés

&

réduits en une fubftance blanche

&

liquide comrne le lait queje viens de nommer

eh

y

le,

foit par la chaleur de cette partíe, foit, comme quel–

ques- uns penfent, par des liqueurs acides

qu~

y fer–

vent de diffolvant.

Le ventricule efi íitué imrnédiatement an- deífous

dn diaphragme' rirant un peu du coté gauche

a

caufe

du foie qui occupe le droit, c'eft un corps membra–

neux qui reífemble aífez bien

a

une cornernufe, du

moins

fi

l'on y comprend le conduit qui le rend con–

tinu avec la bouche

&

que je viens de nommer

afophage,

&

le cornmeñcement des boyaux avec lef–

quels il y a encore continuiré

&

dans lefquels il fe

décharge du chyle quand il efr fait, par une de fes

iffues' qu'on appelle

pilore;

cette iífue efi

a

la partie

fupérieure du ventricule comme celle qui va

a

l'cefo–

phage, a

fin

qu'il puiffe mieux contenir le alimens daos

fon fond, dont la capacité eft affez petite quand il eft

vuide, ce qui n'empeche pas qu'íl ne s'érende dans le

befoin comme les autres parties membraneufes , en

forte qu'on croit que dans un homme ordinaire, il

peut contenir jufqu'a trois pintes meme de París.

Des menas boyaux.

Ce qu'on nomme

int1fins

OLl

boyaux,

généralement parlant, efi néanmoins un feul

corps fair de trois membranes, rond, creux

&

continu

depuis le pilore, oú il na1t, jufqu'au íiege

Otl

il finit,

mais avec pluúeurs replis

&

circonvolutions paree

qu'ileftlong d'environ treize coudées: toutefois dans

fon commencement la longueur de douze travers de

doigt, efi par"ticuliérement nommée

duodenum,

&

l'on difringue ainíi cet endroit des autres, paree qu'il

ne fe replie pas comme eux. Celui qui le fuit qu'on

nornme

jejunum,

&

qui eft du moins long d'une

aune, a cette principale différence, qu'il eft toujours

moins plein que celui qni fe remarque apres

&

qui

eft nommé

íleon'

a

caufe que {a plus grande partie

occupe les iles, quoique d'ailleurs il s'étende encore

vers le milieu du venrre, paree qu'il eft long d'envi–

ron vingt pieds.

Les trois portions de boyaux qui viennent d'etre

fpécifiées font ce qu'on appelle les

menus inujlins,

paree qu'en effet la longueur qu'elles contiennent eft

plus menue que celle qui refie

a

confidérer

&

qui

fe divife eneore en trois portions qui, par la meme

raifon, font nommées

gros

boya~tx.

Des gros boyaux

&

du ca!cum.

La premiere efr ap–

pellée

ccecum,

oarce qu'elle forme une cavité féparée

en quelque fo..rte de celle qui eft continne dans le

refte

&

qui., comme celle d'un fac, n'a point d'autre

iffue que ce qui luí fert d'entrée: cetre portion eft

feulement longue de quatre ou cinq travers de doigt

&

environ large d'un pouce; on trouve dans fon

commencement un alongement dont on ne fait pas·

l'ufage

&

qui dans un homme parfait efr a -peu·pres·

de la grandeur

&

de la figure du petit doigt d'un en..

fant de quinze mois.

Le crecum efr toujours dans l'hipocondre droit oh,

l'on trouve par conféquent le commencement de la

portion qui eft appellée

gros boyau,

paree qu'en effet

elle efi la plus groífe de toutes; ou

colon

paree que

fouvent les matieres fécales s'y endurciffent, retien–

nent les vents

&

font par ce moyen la colique. Ce

colon monte vers le foie, paífe fous le ventricule

&

fe couche dans l'hipocondre gauche

Otl

il fait pluíieurs

replis qui forment des manieres de cellules, dans

1'~~quelles les gros excrémens font rerenus autant qu

Ü