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'<l'antres

po-ts

a

l'égard des efpeces délicate•s;

&

a

l'égard des autres, dans un Lieu fec&

a

une bonne

expoíirion.

_

Q uelques précautions que nous ayóns prifes juf–

qu'a préfent' nous n'avons pu parvenir

a

faíre palfer

l 'hi ver en plein air

a

1'

efpece

n°. 3

;

les abris naturels

n~ont

pas

íuffi

pour la garantir de l'aél:ion de la gelée,

&

les abris artificiels, fur- tour la paille donr nous

avons eífayé de l'entourer,ontfait pourrirfonécorce,

en interrompant le courant d'air,

&

en retenant l'hu–

rnidité autour du piec:l.

La premiere efpece n'eft qu'un petit arbriíi'eau

qu·i

s'éleve Tarement

a

plus de deux pieds, fur une tige

rameufe, .garnie de feuitles conjuguées qui naiífent

tres-proches les unes des alltres; elles font cornpo–

fées de onze folio les érroites

a

leur bafe'

&

qui s'é–

laraiífent par le bout ; leur verd eft

bleu~rre

; les

fle~rs

prennent naiífance de l'aiífelle des feuilles

a,

la

partie fupérieure des branches; elles font groupp_ees

en un certain nombre fur un filet commun,

&

tor–

ment par leur enfemble un bouguet arrondi; elles

font d'un jaune tres- éclatant; l'odeur forte qu'elles

exhalent n'affeél:e pas wus les odorats d'une maniere

agréable.

.

.

.

"

La

coronille n°.

2

,

efi un arbníi'eau de la meme

taille que le premier, dont il differe feulement par

le nombre

&

la couleur de fe

folioles; il s'en trouve

ne~1f

o u onze {ur le maitre -pédicu[e,

&

elles font d'un

l:>lanc argenté.

L'efpece

n°.

3

,

eíl ph1s éle vée que les deux pré–

cédentes; les tiges greles de cet arbufie

parvienn~nt,

:fi

l'on a foin de les foutenir'

a

la hautenr d'environ

cinq pieds: fes feuilles font compofées de folioles

ovales; les fleurs naiífent au oout des branches en

petits bonquets

arronc~is,

fur

?es

pédicu_les

}on~

.&;

déliés; elles font d'un 1aune bnllant, plem d amemte

&

exhalent l'odeur d'une prune mirabelle bien

múre~

Si l'on a foin d'abriter, l'hiver, cette

coronilfe

fous

des caiífes

a

vitrages; elle ne

~eífera

pas ?e

donn~r

des fleurs du·rant toute cette fa1fon: a

u

pnntems, 1l

s'en épanouira de nouvelles; elle :fleurira encere en

été

&

toute l'automne-: c'eíl: \.ln arbuíl:e délicieux.

.

La quatrieme efpec::e reífemble beaucoup

a

la pré–

cédente

feulement les folioles y font en plus petit

:nombre' les fleurs font pllls grandes

&

moins parfu–

rnées; eÚe eft plus délicate. On n'a

)~mais _Pt\r~u~r

en Angleterre

a

h~i

faire paífer

1

hn~er

a

1

a1r

1~bre-.

On

doit 1'-ábnter durant cette fa1fon

<:>u

dans

une bonne ferre ,

Oll

fous une caiífe

a

VÍtrage.

J,.,a cinquieme

coronille

n'efi

qu'u~e

plante baíi'e

&

trainante

'a

tiges boifeufes; les f?holes font ovales

&

d'un verd brillanr; les fleurs

n~1ífent

fur. de longs

pédicules en bouquers ferrés; elles font Jaunes

&

inodores.

.

.

.

Le tige de l'efpece fixieme meurt chaque hi_ver juf–

q.u'au pied; a

u

printems elle s'élance du fem de la

terre

&

parvient durant.l'été

a

la

haut~ur

de Cin_g

01.1

:fix

pi~ds,

lorfqu'on

a

fom c\e la foutenir =.fes

fohole~

tanrot oppofées, tantot alternes, font petltes, oblo.n–

gues

&

d'un verd foncé;

le~ ~eurs

naiífent

a

l'aiífelle

des feu..illes fur de longs ped1cules,

&

fbnt raífem–

blées en bouguets arrondis;

el~es

varient par la c;ou–

leur fur le meme bouguet d'un pourpre foncé

a

un

purpurin dair melé de blanc;

&

il leur fu.ccede des

:filiques

·min~es.

Cett_e plante

~race bea~coup

, elle

auroit bientot envaht un terrem

~onfiderable ~

fi on

la livróit

a

fon naturel ; elle étoufferoit par fa fécon–

dité toutes les plantes

environnao~es

: ,il convient

done de l'ifoler

&

de la confiner: dans quelgue (ol

&

dan·s quelque fituation

qu'o~

la

pla~;e,

elle fub–

fiíl:e fans peine; mais elle fe pla1t

~ngub7rement

dans

un lieu o'lt l'air

&

la lumiere agdfent hbrement; le

nombre

&

la beauté fupérieure de

~es

fleurs font l'ex:

preffion clu bien- etre qn'une pofitlOn femblable

hu

Tome 1/,

COR

fait éprouver. Antrefois on cultivoit cette plante eri

Angleterr~

pour en n0urrir _le bétail: nous íoupc;on–

nons dep

ms long- tems

~u'

elle eft tres- propre

~

cet

ufage.ll

s'en faut bien qu'on ait encore tiré des plantes

légumin

eufes tous les avantages gu'elles préfentent:

cette utile & nombreufe famille femble etre fpécia–

ment defiinée pr1r la providence

~

fervir d'aliment

aux beíl:iaux. Toutes ces plantes font d'nne faveur.

douce & contiennent les príncipes du lait.

.

Notre derniere efpece s'éleve fur une tige herha–

cée

a

la hauteur de deux pieds; les feuiiies foni com–

pofées de íix paires qe

folio~es

qui excedent en gran·

deur celles des feuilles de la fixieme efpece : elles

font auffi plus larges dans leur partie fupérieure; les

maitres pédicules des fleurs naiífent aux cotés des

btanches, ils font moins longs que ceux de la

coro–

nille

précéderite.

&

portent de plus petits corymbes;

ilfuccede

a

fes fleurs des filiques d'environ deux pou–

ces de long, qui font oblongues, coniques

&

articu·

lées.

(M.

ü

Baron

DE TSCHOUDI.)

CORPS BORDÉ, (

Anat.)

Les anatom.ifiesont don·

né ce nom

a

une pe tite portien de

la

fubftance médul:.

!aire du cerveau,., qui eftune continuation des comes

de bélier' paree que ·cette extrémité a

a

fon coté

externe un petit rebord mince

&

plat, comme une

efpece de bandel.ette.

Il

y a deux corps bordés

,:;omme il y a deux cornes de bélier.

(P.)

CoRPS CALLEux;

Yoyez

CALLEUX,

Suppl.

CoRPS CANNELÉS,

(Anat.)

ce font denx

éminen~

ées tres-- remarquables, fur lefquelles on voít,

apre~

avoir écarté les couches des·nerfs optigues, dans une

diífeél:ion méthodigue du cerveau ·, une partie dLt

plexus ou lacis choroide: chacune d'elles eft fituée

dans chacun des ventricules fupérieurs vers le de–

vant. Quand on les racle avec le fcalpel, on y re–

marque pluíieurs Iignes blanches entremelées de

li–

gnes cendrées: c'eíl: pourq.uoi on leur a donné le nom

de

corps camieUs.

Ces lignes fe voient

tres~

bien dans

la: coupe tranfveríe des lames médullaires, & des

lames' cendrées. Leur poíi.tion eft verticale , o u per–

pendiculaire

a

la bafe du cervea.u. Ces deux

émi–

nen ces font grifatres dans leur furface, oblongues

arrondies, pyriformes,

groíf~s

·en devant, étroites

& courbées en arriere,

&

ne font réellement autre

chofe que le fond meme des ventricules

qu1

s'y éleve

&

fait boífe dans leur cavité. Elles

avoííinent~

fur

leur devant, la cloifon tranfparente, & communi–

quent par leur fond avec le cordon médulaire qui

1

porte le nom

de

commiffure amérieure

du

ce:ryeau.

(P.)

CoRPS n'HrGMOR,

(Anat.)

Les anatorniftes ohi:

donné ce noma un

corps

blanchatre' fitué

a

la partie

fupérieure du teíl:icule, découvert par Higmor, ana–

tomifte célebre, dont il porte

le

nom.

U a

enviren

fix ligoes ele long' & eft fortement attaché

a

la

m–

nique du tefticule.

I1

rec;oit

~'humeuxféminale,

filtrée

dans la fubftance du tefl:icule '

&

dahne naíífance

a

fept ou huit tuyaux' qui la portent enfuite

a

l'épidi–

clyme dont ils forment le tiífu. (

P~

)

CoRPS

o

uvAT RES, (

Anat.)

éminences

blancha~

tres íituées avec les

corps

pyramidaux, en long, les

unes aupres des áutres'

a

la face inférieure de lá

queue de la moeile

al~hgée' imm~diat~ment

apres

la protubérance annula1re. _Ils fon.t

Jllfiem,en~

d·ans

le

milieu de forte que leur II1teríl:Ice, qm

n

e'fi que

tomm; une fimple rain

u

re fu perficielle' r épond

a

rainure inférieure de la portion fuivante.

Voy

e{

CE

R.:.

VEAU

~

Diél.

raif. des Sciences,

&c.

(P.)

CoRPS

P~RAMIDA

u.x'

e

.Anat.)

éminences mé–

duÍlaires de la mo ..lle alongée, qui font collatéralefo

&

comme dépenclantes des

corps

olivaires. Yillis leur

a donné le nom de

corps pyramidaux.

MM.

Duver–

ney

&

Winílow les rega rdent comme fi mplement

.

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