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COD

'ruéla,

gravé par M.. Burmann

~

dans foa

Thefaurus

Z eylanicus,

planch~

XXV, page.J.9.

C'efi un fous-arbriífeau , qui croit fous la forme

d'un buJffon ovoide de deux a trois pieds de Ion–

gueur, fur une largeur une fois moindre, a racine

iibreufe, brune, portant une tige tres-courte, cy–

lint:Irique, de trois ligoes de diametre, partag

~ e

des fon origine en quatre

a

cinq branches cylind ri–

ques , écartées fous Un angle de

20

a

JO

dégrés,

verd-claires' menues '

a

bois blanc' ayant un

c~ur

tendre, verd , charnu au centre.

Les feuilies font alternes elliptiques, étroites,

pointues aux deux bouts, longues de deux pouces ,

cinq

a

fix fois moins larges , molles , Uf?ies, verres

d eífus,

p~les

deífous, marquées fur chacun <.le leurs

bords d'une centaine de dentelures aigues, femblables

a

des crénelures tres-ferrées' relevées en-deífous

d'une cote longitudinale'

&

attachées fous un angle

de· 45 dégrés d'ouverture, fans pédicule aux tiges,

a

des inrervalles égaux'

peu-pres

a

la rnoitié de

leur longueur.

Les fleurs males font féparées des femelles fur le

meme pied, de maniere que les males forment un

épi dans l'aiífelle des feuilles fupérieures, pendant

que les fe melles fonr folitaires a L'aiífelie des feuilles

inf~ rieures.

L'épi des fleurs males efi: cinq

a

fix fois·

plus court que les feuilles' c'efi:-a-dire ; long de trois

a

quatre lignes ' cou ven dans fa moitié fupérieure

par dix

a

douze fleurs

f,

ffiles ' verd-jaunfitres ' con–

tigues. Chaque fleur male efi: caduque,

&

confifi:e

en un calice verd-jaune

a

trois fenilles '

&

en trois

étamine

cou·rtes difrinaes ;

&

les fleurs femelles

n'ont qu'un calice

a

cinq fel.tilles perfifrantes '

&

un

ovaire fphéro'ide, porté fur un difque orbiculaire

aífez court ,

&

terminé par rrois fi:igmates cylinctri–

·qu es , marqLt·é d'un íillon cylindriqne fur leur face

intérieure.

L~ovaire,

en mftriífant, devient une capfule fphé–

ro1de de quatre lignes de diametre, femblable en

petit

a

celle du ricio' c'eíl:-a-dire,

a

trois aoglesar–

rondis , portant chacun trois rangs longitudínaux

de

petites épines molles'

a

trois loges' s'ouvrant en

trois val ves,

&

contenant chacllne une graine ovo1-

c:1e, cendré-brune , longue de deux lignes, prefqu'Lt·

ne fois moin large'

a

amande blanche.

Cuúure.

Le

codi avanacu

cro1t au Malabar, c:lans

les terreins fablonneux

&

piérreux. ll tleurit toute

l'année, mais plus abondamment dans les

tem

pluvieux.

Ufages.

Son fue fe boit dans le vin pour arreter

le flux de ventre ;

&

cuit dans l'hu ile , pour réparer

les forces. On en tire une hui le dont on frotte la

tete .pour diffiper les vertiges

&

fortifier le cerveau.

Remar~aes.

Quelque

reífemblance . pparente

que la plante gravée par M. Burmann , fous le nom

c:le

chamcelcea,

ait avec le

codi avanacu,

il y a tant de

c:litférences réelles qui ne peuvent s'attribuer

a

une

négligence, que nous ne pou vons guere les confon–

dre enfemble. Voici les difE' rences qui fe remar–

quent daos l'efpece de l'ile de Ceylan;

1°,

fa racine

efr noiratre;

2°.

la plante n'a pas un pied de hau–

teur;

J

0

••

fa tige n'eft pas ramífiée des fon origine;

4°.

les feuilles font plus étroites, huir

a

dix fois moins

larges que longues , dentel'ées .plus finement enco–

re, plus obtufes, attachées borizontalement fur un

pédicule cylindrique égal

a

leur largeur; 5°.les cap-

fules ont -a peine trois lignes de diametre.

·

Si tant de différences peuvent s'attribuer

a

une né–

g1igence de la part des auteurs , il ne faut plus

compter fur la moindre certitude daos nos connoif–

{ances ' rnais fi on rend jull:ice

a

l'exaélitude du

travail de Van-Rheede

&

de M. Burmann; fi d'ail–

leurs on coníidere que ces deux plantes font de deux

climats différens, on pe pourra guere les

~onfondre,

COD

comme a fait

t-.1.

Linné : on les difiinauera au con–

traire en d eux e fy eces , qui paroiífent appartenir

au genre du

fchorzgen am_

du Malabar , qui vien t na–

turellement dans la famllle des rithymales ott nous

l'avons placé.

Voy e{

nos

FamilLes des

pla~t

s,

volu–

me

11,

page

J54· (M. A

D AN

SON.)

CODIGI,

f.

m. (

H ifloire naturelü. Botanique. )

plan te du Malabar, tres-bien gravée, avec la plu–

part de fes détails, par Van-Rbeede, dans fon

Hortus

Malabaricus, vol.

IX,

planche LXV,page

12.7

~

fous

le nom Malabare

foneri ila.

Les Brames l'appellent

codiji.

Jean Commelin, dans fes notes fur cet ouvra–

ge, l'appelle

pulmonaria fo_lio maculato Indica jimi–

Lis

,

jloribus tripetalis rofaceo-faturis.

C'eíl: une -h erbe annuelle qui s'éleve fous la forme

d'un_petit huiífon fphériqu.e de íix pouces environ

de ?tametre. Sur une rací ne conique, vertical e, de

trots pouces de longueur , fur deux lignes de diame–

tre, peu ramifi ée , ligneufe, s'éleve droit une tige

cylindrique d'une ligne

&

dernie de diametre , de

quatre pouces environ de hauteur'

a

trois. ou qua–

tre branches alternes, relevées verticalement contre

la tige , blanchatres comme elle , charnues , aqueu–

fes , h 'riífées de longs poils.

Cioq

a

fix feuilles alternes, difpofées circulaire–

ment, garniífent cette tige. Elles font elli.ptiques

~

arrondies

a

leur extrémité inférieure.., qui efi légé–

rement échancrée' pointues

a

l'extrémiré antérieu–

re' longues de trois

a

quatre pouces' une fois moins

larges ' entieres ' ro uge-violettes' excepté

a

leur

milieu, qui eíl: verd-brun, hériífées de poils longs ,

qui forcent chacun d'une foífette ronde , blanche ,

relevées en-de!fous d'une cote ramifiée en fept

a

huit paires de nervures alternes , exportées hori–

zontalement d'abord, enfuite pendantes fous un an..

gle de 45 dégrés, fur un pédicule cylindrique blan–

chatre , fillonné en-deífus.

Du bout de chaque branche

&

de l'ai!felle de

chaque feuille, fort une ombelle eh corymbe une

fois plus courte qu'elies' compofée de cinq a fept

fleurs rofes' ouvertes en étoile de cinq

a

fept lignes

de diametre

~

&

porrées fous un angle de 45 dégrés

f.ur

un pécficule cylindrique 'rougeatre 'une

a

deux

fois plus court qu'elles.

Chaque fleur eft hermaphrodite , monopétale, ré–

guliere , pofée fur l'ovaire. Elle confifte en un ovai..

re ov0ide , hériífé de poils, long d'une ligne

&

de–

mi e , de moitié moins large , furmonté d'nn calice

e\

trois dents horizontales , d'une corolle monopétale;

rouge de rofe' a tu be trec;-menu '

t'r '

s-court

'a

trois

erandes di vifions elliptiques, pointues au:x deux

bours, de moirié plus longues 9ue larges

~

épanou ies

horizontalement,

&

en t rois etamines auffi longues

qu'elles, élevées droit , ro uges , an tachées au haut

du tu be,

&

terminées par des antheres jaunes trian–

gulaires, pointues.

Du

fommet de l'ovaire

~n·

cen–

tre de la fleur, s'éleve un íl:yle rouge; termmé par

un fiigmare fimpl; _tronqu é

v~lu.

..

L'ovaire, en munífant, dev1ent une capfule ovoi–

de ' qui parolt etre

a

une loge remplie de quantité

de femences menues.

Cultztre.

Le

codiji

croit au Malabar dans les terres

fablonneufes. 11 efi annuel.

Remarque.

C ette plante n;a encore été déterminée

par aucun botanill:e ,

&

elle forme un ge nre

pa~ti ­

culier daos la famille des campanules.

Voyez

nos

Fa~

milLes des plantes, vol.

11,

page

134.

(M.

ADAN...

SON . )

·

,

CODfVI,

f. m. (

Hijloire nawrelle. Botanique. )

&

codivi vasji ,

nom que les Brames donn ent

a

une

plante du Malabar, a{fez bien gravée, mais ave e

peu de détails, par Van-Rheede, dans fon

Hortus

Malabaricus, volume

X,

planche XXIV , page

47

,

fous le nom de

kaipa t'sjira.

J.

Commelin , dans fes