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COE

le ligament fufpenfoire

&

avec la pbrénique. Q uel–

ques pecirs filets vont ali ligament gauche

&

a

la

rate.

L'artere héparique droite arrivée au valon , que

l'on nomme les

portes

'

remonte en fe portant

a

droite

&

fe plonge dans le foie. Elle donne

qu~lques

branches aux valÍfeaux biliaires

&

quelquefms une

pylorique: elle fe partage une feconde fois,

&

fa

branche antérieure donne

la

cyilique, dont le tronc

efi le plus fouvent

1

origine commune des deux arte–

res cyfiiques.

Il

y

en a une fupérieure, pe\t viíible,

qui

fe rencl a

u

fo.ie

&

~da

partie de la véficule du fiel,

qui eil attachée

a

ce vifcere: cette arte re a de nom–

breufes communications avec les branches de l'hé–

patique. L'autre branche de la cyfiique efiinférieure,

elle fe partage comme

la

précédente dans le foie

&

daos

la

véfi.cule.

Le refie de la branche antérieure de l'artere hépa–

~ique

{e rend au lobe droit

&

a

l'anonyme.

La

branche pofiérieure efi prefque toujours cou–

verte par la veine-porte: elle donne une branche a u

lobedefpigel, une autre au lobe anonyme: plufieurs

perites branches qui font fur la furface du foie d

s

réfeaux plus coníidérables que daos aucun autre

vifcere. Les gros troncs fe perdent daos le foie.

Cette branche droire efr tres- petite daos les fujets

c:lans lefquels l'hépatique droite que fournit la mé–

fentérique efi coníidérable.

(H. G.

D.)

·

*

§

COEQUE, ...

C'efl ainji que s'appelú le roi

des Cafres-Chococas.

1°.

Les Cbococas font une

na–

tion des Honent.ots.

2°.

Les chefs des Hottentots

s'appellent

konques

&

non pas

coeques. Poye{

Ko lbe,

Defcription

du cap de

Bonne·Efpérance. Leures fur

l'Encyclopédie.

COERLIN, (

Géogr.

)

ville

&

bailliage d' Alle–

magne, en haute Saxe, daos la Poméranie ultérieu–

re,

&

dans la principauté de Camin , appartenant

au roi de Pruífe. Elle efi fituée fur la riviere de Per–

fante, munie d'un chateau,

&

pourvue d'une pré–

;voté. L'on y travaille beaucoup en laines.

(D. G.)

COESSEIN, (

Géogr.)

c'eíl: le nom d'une des

pointes du mont Fichtelberg, l'un des plus élevés de

l'Allemagne; il efi en Franconie dans la principauré

de Bareith.

(D.

G.)

COESSLIN, (

Glogr.)

ancienne ville d'

A

llemagne,

chef-lieu d'un bailliage

&

d'un cercle du meme nom,

.en haute Saxe, dans la Poméranie u\rérieure,

&

daos

Ja principauté de Camin, appartenaut au roi de

Pruífe. On la nommoit autrefois

CoUalitz

&

Coffalin.

Elle efi fituée fur la ri iere de Nifebeck , laquelle

va tomber daos le lac ·de Jafmund , au piecl du mont

Chollen. Les éveques de Camin

y

faifoienr leur

réfidence avanr lar ' formarion. C/eit auiourd'hui le

fiege d'une prévoté luthérienne, d'un confifioire,

&

d'une cour de jufiice affeé:tée

a

la Poméranie ulté–

rieure. Le grand incendie qu'eUe eífuya Pan 171

H,

engagea le roi de Pruífe

a

la faire rebatir folidement

&

réguüéremenr ;

&

les bienfaits de ce prihce

a

cette occafion ' porterent fes habitans

a

llli ériger

une íl:atue de pierre, au milieu de leur

ande place

pub lique.

(D. G.)

COETHEN,

(G!ogr.)

ville d Allemagne, en haute

Saxe, dans la principauté d' Anhalt, fur la perire

riviere de Zirrau. C'eíl: la que réíident les princes

d ' Anhalt qui prennenr le furnom de

Coethen,

&

qui

forment une des q na tre br'anches principales de cette

illufrre maifori.

e

efr une des villes le plus ancien–

nes de l'Allemagne: elle étoit déja fort connne du

tems d Henri

r

ifeleur , dans le

xe

fiecle. Elle eíl:

compofée de plufieurs parties que l'on agrandit

&

-que

1

on embellit tous les jours. Le

lutheriens

&

l es r ' form ' s

y

ont chacun féparémenr un

glife,

une école publique,

&

une maifon d orphelins ,

&

cm:

u

ils

y

ont un hopital en commun. Les arts

&

métíers

y

profperenr,

&

l'on

y

'tablit en 1617 une ociéte

qui prit le f\.trnom de

fru

~ifiante.

Le terroir de

Coe–

tlu.n

&

de fes dépendance eft un des plus

rttles

de l'Allemagne :

il y

a

un

bailliage d'oi\ reífortif–

fent au· delé\ de cinquanre villages

tous

ri

hes

n

grains.

n

fe tint dans cette ville '

1

'an

1

5

69 '

une

affemblée de tous

le

eccléíiafiiques de la princi–

pauté d' Anhalt.

(D. G.

)

§

C<EUR, (

Anatomie. Phyfiologie.)

ll

y

a

plu–

fieurs chofes

a

aJOUter

a

Cet article ;

il Y

en

a

pour

}a

partie anatomique; il

y

en a fur-tout pour la partie

phyfiologique.

Tous les animaux ddués de vaiífeaux des deux ef–

peces, ont un

creur,

une cavi té mufculaire dan

1 -

quelle les veines répandent leur fang ,

&

qui pouífe

ce fang daos les arteres.

11

n'efi pas decidé que les au–

tres animaux aient un

creur :

on trouve dan la che–

mUe,

h

mouche , le fcarabée ,

&

dans la plus gran–

de partie des infeé:tes, un vaiffeau cylin<.lrigue, mais

que desbrides reíferrent d'efp

•ce

en efpace: le fang

fe porte dans ce vaiffeau de la queue

a

la rere daos

la cryfalide '

&

de la tete

a

la queue aans le papillon.

Mais comme les animaux expofés au microí'cope

&

a

l'indufirie de

M.

Lyonnet , n'ont point paru a oir

de vaiífeaux,

&

que bien furemenr il n'en forr pas

de ce

creur,

il ne paroit pas mériter un nom gue

nous fommes accoutumés de donner uniquement

a

l'organe moteur des humeurs animales. Pour le po–

I

y

pe ,

&

pluíieurs a

u

tres animaux de la claífe ma–

rine' meme confidérablement plus grands que les

petits poiff!)n<:, comme l'h lothurium, il paro'it affez

déci é q t'1ls n'ont ríen d'andlogue

au

cO!ur.

Le

cceur

n'eíl: dvnc pa le caraétere difiinétifde l'animdl; c'eíl

l'i.n eílin

qui

coníl:itue l'eífen(;e de cette clalfe d'etres

v1vans.

La íituation

du

creur

de l'homme differe de celle

du

caurd<.!

totts les q uadrupedes :

&

cene

clifl~re nce

tient exatlement

a

fa démarche droite. La pomte du

CCEUr

touche le Carti\Jge de la cinqui me COte

a

gau–

che, o u la tixieme aux confins de fa partie oífeufe

&

du cartil-tge. 11 change de place avec la refpiration;

il ddcend confidérablement a

ec

le diaphragme dans

l'infpiration,

&

s'éleve dans l expiration. C'efi en

vain qu'on a cru

que

ce d 'placement n'avoit pas lieu,

il eíl: évident dans les animaux; on a vu le

caur

va–

rier

&

porter fa poinre

a

droite; nous avons vu le

creur

ren plir prefque routt! la poitrine:

&

il efl ar–

rivé que des enfans l'ont apporré au monde enrié

4

rement

a

découvert ' fufpendu -devant la poitrine

comme une médaille.

Il eft

a

obferver que l'oreillette droite ne differe

du íinus , q ue comme une partie peut diffi' rer d'une

autre partie du meme tout. La panie de ce vefiibule

du

caur'

la plu

a

droite

&

la plus pofrérieure' eíl

l1ífe; le refie eft rraverfé comme le

treur

de bandes

mu(culaires; c'efi ce qui fait la divedité du íinus

&

de l'oreillette. Certe obfervation eíl: néceífaire ,

pour qu'on n'a'Jome pas anx diverfes époques du

mouvement du fa¡¡g une époque fuperflue. Le fang,

dit-on, vient des

v

eines dans le íinus , du finus dans

l'oreillette, de celle-cidans le venrricule: mais dans

le fair il vient des veines ,

&

dans le finus , & daos

l'oreillerte en meme tems ;

&

du

ÚOIIS

&

de l'oreil–

lette' en meme tems daos le venrricule.

On n'eíl: pas d accord fur la capacité des ven ri–

cules du

cceur.

Voila ce que l'expérience nous a ap–

pris: le ventricule droit efr tres-perir daos le com–

men ement du fretus; fa formation efi

poíl:~rieure

a

celle du ven ricule gauche ; il égale ce venrricule

ver la fin de la groífetfe. Apres que les canaux par–

ticu lier du rerus ont é é ferm 's , le en ricule

droit

cede peu- -pe u au

íi

ng de vein

s

ca es;

il

de

iea.t