![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0503.jpg)
COE
le ligament fufpenfoire
&
avec la pbrénique. Q uel–
ques pecirs filets vont ali ligament gauche
&
a
la
rate.
L'artere héparique droite arrivée au valon , que
l'on nomme les
portes
'
remonte en fe portant
a
droite
&
fe plonge dans le foie. Elle donne
qu~lques
branches aux valÍfeaux biliaires
&
quelquefms une
pylorique: elle fe partage une feconde fois,
&
fa
branche antérieure donne
la
cyilique, dont le tronc
efi le plus fouvent
1
origine commune des deux arte–
res cyfiiques.
Ily
en a une fupérieure, pe\t viíible,
qui
fe rencl a
u
fo.ie&
~da
partie de la véficule du fiel,
qui eil attachée
ace vifcere: cette arte re a de nom–
breufes communications avec les branches de l'hé–
patique. L'autre branche de la cyfiique efiinférieure,
elle fe partage comme
la
précédente dans le foie
&
daos
la
véfi.cule.
Le refie de la branche antérieure de l'artere hépa–
~ique
{e rend au lobe droit
&
a
l'anonyme.
La
branche pofiérieure efi prefque toujours cou–
verte par la veine-porte: elle donne une branche a u
lobedefpigel, une autre au lobe anonyme: plufieurs
perites branches qui font fur la furface du foie d
s
réfeaux plus coníidérables que daos aucun autre
vifcere. Les gros troncs fe perdent daos le foie.
Cette branche droire efr tres- petite daos les fujets
c:lans lefquels l'hépatique droite que fournit la mé–
fentérique efi coníidérable.
(H. G.
D.)
·
*
§
COEQUE, ...
C'efl ainji que s'appelú le roi
des Cafres-Chococas.
1°.
Les Cbococas font une
na–
tion des Honent.ots.
2°.
Les chefs des Hottentots
s'appellent
konques
&
non pas
coeques. Poye{
Ko lbe,
Defcription
du cap de
Bonne·Efpérance. Leures fur
l'Encyclopédie.
COERLIN, (
Géogr.
)
ville
&
bailliage d' Alle–
magne, en haute Saxe, daos la Poméranie ultérieu–
re,
&
dans la principauté de Camin , appartenant
au roi de Pruífe. Elle efi fituée fur la riviere de Per–
fante, munie d'un chateau,
&
pourvue d'une pré–
;voté. L'on y travaille beaucoup en laines.
(D. G.)
COESSEIN, (
Géogr.)
c'eíl: le nom d'une des
pointes du mont Fichtelberg, l'un des plus élevés de
l'Allemagne; il efi en Franconie dans la principauré
de Bareith.
(D.
G.)
COESSLIN, (
Glogr.)
ancienne ville d'
A
llemagne,
chef-lieu d'un bailliage
&
d'un cercle du meme nom,
.en haute Saxe, dans la Poméranie u\rérieure,
&
daos
Ja principauté de Camin, appartenaut au roi de
Pruífe. On la nommoit autrefois
CoUalitz
&
Coffalin.
Elle efi fituée fur la ri iere de Nifebeck , laquelle
va tomber daos le lac ·de Jafmund , au piecl du mont
Chollen. Les éveques de Camin
y
faifoienr leur
réfidence avanr lar ' formarion. C/eit auiourd'hui le
fiege d'une prévoté luthérienne, d'un confifioire,
&
d'une cour de jufiice affeé:tée
a
la Poméranie ulté–
rieure. Le grand incendie qu'eUe eífuya Pan 171
H,
engagea le roi de Pruífe
a
la faire rebatir folidement
&
réguüéremenr ;
&
les bienfaits de ce prihce
a
cette occafion ' porterent fes habitans
a
llli ériger
une íl:atue de pierre, au milieu de leur
ande place
pub lique.
(D. G.)
COETHEN,
(G!ogr.)
ville d Allemagne, en haute
Saxe, dans la principauté d' Anhalt, fur la perire
riviere de Zirrau. C'eíl: la que réíident les princes
d ' Anhalt qui prennenr le furnom de
Coethen,
&
qui
forment une des q na tre br'anches principales de cette
illufrre maifori.
e
efr une des villes le plus ancien–
nes de l'Allemagne: elle étoit déja fort connne du
tems d Henri
r
ifeleur , dans le
xe
fiecle. Elle eíl:
compofée de plufieurs parties que l'on agrandit
&
-que
1
on embellit tous les jours. Le
lutheriens
&
l es r ' form ' s
y
ont chacun féparémenr un
glife,
une école publique,
&
une maifon d orphelins ,
&
cm:
u
ils
y
ont un hopital en commun. Les arts
&
métíers
y
profperenr,
&
l'on
y
'tablit en 1617 une ociéte
qui prit le f\.trnom de
fru
~ifiante.
Le terroir de
Coe–
tlu.n
&
de fes dépendance eft un des plus
(¡
rttles
de l'Allemagne :
il y
a
un
bailliage d'oi\ reífortif–
fent au· delé\ de cinquanre villages
tous
ri
hes
n
grains.
n
fe tint dans cette ville '
1
'an
1
5
69 '
une
affemblée de tous
le
eccléíiafiiques de la princi–
pauté d' Anhalt.
(D. G.
)
§
C<EUR, (
Anatomie. Phyfiologie.)
ll
y
a
plu–
fieurs chofes
a
aJOUter
a
Cet article ;
il Y
en
a
pour
}a
partie anatomique; il
y
en a fur-tout pour la partie
phyfiologique.
Tous les animaux ddués de vaiífeaux des deux ef–
peces, ont un
creur,
une cavi té mufculaire dan
1 -
quelle les veines répandent leur fang ,
&
qui pouífe
ce fang daos les arteres.
11
n'efi pas decidé que les au–
tres animaux aient un
creur :
on trouve dan la che–
mUe,
h
mouche , le fcarabée ,
&
dans la plus gran–
de partie des infeé:tes, un vaiffeau cylin<.lrigue, mais
que desbrides reíferrent d'efp
•ce
en efpace: le fang
fe porte dans ce vaiffeau de la queue
a
la rere daos
la cryfalide '
&
de la tete
a
la queue aans le papillon.
Mais comme les animaux expofés au microí'cope
&
a
l'indufirie de
M.
Lyonnet , n'ont point paru a oir
de vaiífeaux,
&
que bien furemenr il n'en forr pas
de ce
creur,
il ne paroit pas mériter un nom gue
nous fommes accoutumés de donner uniquement
a
l'organe moteur des humeurs animales. Pour le po–
I
y
pe ,
&
pluíieurs a
u
tres animaux de la claífe ma–
rine' meme confidérablement plus grands que les
petits poiff!)n<:, comme l'h lothurium, il paro'it affez
déci é q t'1ls n'ont ríen d'andlogue
au
cO!ur.
Le
cceur
n'eíl: dvnc pa le caraétere difiinétifde l'animdl; c'eíl
l'i.n eílin
qui
coníl:itue l'eífen(;e de cette clalfe d'etres
v1vans.
La íituation
du
creur
de l'homme differe de celle
du
caurd<.!
totts les q uadrupedes :
&
cene
clifl~re nce
tient exatlement
a
fa démarche droite. La pomte du
CCEUr
touche le Carti\Jge de la cinqui me COte
a
gau–
che, o u la tixieme aux confins de fa partie oífeufe
&
du cartil-tge. 11 change de place avec la refpiration;
il ddcend confidérablement a
ec
le diaphragme dans
l'infpiration,
&
s'éleve dans l expiration. C'efi en
vain qu'on a cru
que
ce d 'placement n'avoit pas lieu,
il eíl: évident dans les animaux; on a vu le
caur
va–
rier
&
porter fa poinre
a
droite; nous avons vu le
creur
ren plir prefque routt! la poitrine:
&
il efl ar–
rivé que des enfans l'ont apporré au monde enrié
4
rement
a
découvert ' fufpendu -devant la poitrine
comme une médaille.
Il eft
a
obferver que l'oreillette droite ne differe
du íinus , q ue comme une partie peut diffi' rer d'une
autre partie du meme tout. La panie de ce vefiibule
du
caur'
la plu
a
droite
&
la plus pofrérieure' eíl
l1ífe; le refie eft rraverfé comme le
treur
de bandes
mu(culaires; c'efi ce qui fait la divedité du íinus
&
de l'oreillette. Certe obfervation eíl: néceífaire ,
pour qu'on n'a'Jome pas anx diverfes époques du
mouvement du fa¡¡g une époque fuperflue. Le fang,
dit-on, vient des
v
eines dans le íinus , du finus dans
l'oreillette, de celle-cidans le venrricule: mais dans
le fair il vient des veines ,
&
dans le finus , & daos
l'oreillerte en meme tems ;
&
du
ÚOIIS
&
de l'oreil–
lette' en meme tems daos le venrricule.
On n'eíl: pas d accord fur la capacité des ven ri–
cules du
cceur.
Voila ce que l'expérience nous a ap–
pris: le ventricule droit efr tres-perir daos le com–
men ement du fretus; fa formation efi
poíl:~rieure
a
celle du ven ricule gauche ; il égale ce venrricule
ver la fin de la groífetfe. Apres que les canaux par–
ticu lier du rerus ont é é ferm 's , le en ricule
droit
cede peu- -pe u au
íi
ng de vein
s
ca es;
il
de
iea.t