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COD

notes fur cet ouvrage, l'appelle

rubia (ylvejirisjlori·

bus pentapetalis.

Sur une racine vivace, verticale , longue de einq

a

Úx pouees' fur trois lignes de diametre ' aífez ra–

rnifiée, ligneufe, blanchatre , s'éleve u,n

~uition.

de

:íix

a

fept pouces de diametre 'compofe d une vmg–

t;úne de riges cylindriques ramifié s, chacune en

quatre ou cinq branches alternes , ouvertes prefqu.e

horizontalement, cylindriqnes, vertes, d'une demt-

ligne au plus de diametre:

.

Les feuilles font oppo(ees deux a deux en crotx ,

accompagnées fouvent de deux folio les une fois

plus

perites,

&

de deux fiipules membraneufes. Elles

font elliptiques,

poin~ues

aux deux extrémités,

longues de quatre

a

cinq pouees ' prefqu'une fois

moins larges , entieres, molles, aqueufes, liífes , re–

levée·s en-delfous d'une cote longitudinale, fans rami–

:fications , attachées horizontalement fans pédicule

le long des branches

a

des difiances égales

a

leur

longueur.

.

De l'aiífelle de chaque feuille fortent une

a

trois

fleurs oppofées blanchatres' égales

a

elles, y compris

le péduncule qui les

orte.

Chaque fleur eft hermaphrodite, polipétale , in–

completre, pofée autour de l'ovaire ,

&

s'ouvre en

hémifphere de trois lignes au

plus

de diametre. Elle

coníifie en un ealiee verd extérieurement, blanchatre

intérieurement,

a

cinq feuilles elliptiques concaves'

· deux fois plus longues que larges, perfifiantes, en une

corolle

a

cinq pétales blancs ' en cinq étamines oppo·

fées au ealice, de meme longueur'

a

antheres blanches,

&

en un ovaire fphéro!de blanchatre , portant un

ftyle partagé en trois fiigmates cylindriques fimples

&

veloutés

a

leur extrémité ' qui efi tronquée.

L'ovaire, en mC1riífant, devieot une capfule

ovoi–

de , Iongue de pres de deux lignes, prefqu'une fois

moins large, verd-blanehatre,

a

une loge, s'ouvrant

en trois val

ves

,

&

contenant pluiieurs perites grai–

nes ovoides, noiratres., attachées autour d'un pla–

centa en colonne centFiale.

Culture.

Le

codivi

efi: vivace; il croit au Malabar

daos les fables.

Qualités.

Toutes fes parties ont uhe faveur

amere.

Ufages.

Son fue

1

·tiré par expreffion, fe boir avec

le gingembre, le poivre

&

le fel contre les douleurs

du bas·ventre.

Remarques.

Jean Commelin n'a pas rencontré fort

juíl:e en comparant cette plante aux rubiacées ou

aparines. On voit. qu'elle forme un genre pa-niculier

voifrn du

pharnaceum

dans la famille des efpargne–

tes

,fpergulce,

qui eft notre

38.

Voyt{

nos

Familles

despLantes,yolztmell,page

272.

(M.

ADANSON.)

CODON , (

Mujique in:flmmentale des anciens.)

Ce mot, qui daos le fens propre fignifie une cloche,

:íignifie auffi la partie inférieure des flCltes des an–

ciens. Certe partie étoit ordinairement de corne de

veau;

&

on la nommoit

codon,

a

caufe

d~

fa ref–

femblance

a

une cloche.

Voyez.

FLUTE

e

Mujiq. injlr.

des anciens.) Supplément.

e

F. D.

C,)

CODUVO, f. m. (

Hifloire naturelle. Botanique.

)

Les Brames appellent de ce nom ,

&

de celui de

co–

duvo nani

&

rana nimba,

un arbre du Malabar, fort

bien gravé, avec la plupart de fes détails, par Van–

Rheede , dans fon

Hortzts Malaharicus, volume 1V,

planche XIII, page

29.·

Les Portugais

1

appellent

limao coroado_;

&

les Hollandois ,

wi!de limoenen.

u

s' ' leve

a

la hauteur de foixante·díx

a

quatre–

vingts pieds. on tronc efi: cylindrique,haut de quinze

á

vingt pieds ' fur deux

a

trois pieds de diametre'

couronné par une cime ovo!de, une fois plus lon–

gue que large , formée par nombre de branches al–

ternes, cylindriques, médiocrement longues, écar–

t~es

fous

un

angle de 4 5 d ,grés d'ouverture'

a

bois

CCI!L

jaune' plein de moelle fonoueufe '

&

recou erte

d'une écorce épaiífe,

cend~ee.

Sa racine efi Jaune,

a

éeorcc brune.

Ses feuilles font oppoli'

S

deux

a

deux en croix

&

alternes , elliptiques, pointues aux deux extr

'mit~s

,

lo~gue~

de deux

pou~

S

a

deux pouces

&

demi, une

f01s motos larges , entteres, ondées, eomme cr pues ,

re,tevées.

en - ~efTus d't~ne

cote longirudinale ' rami–

fice

~n

cmq .a fept pa1res de groífes nervures,

&

port es honzontalement fur

un

pédieule demi.

y–

lindrique ' trois

a

quatre fois plus eoun qu'elles

.'t

des difiances égales

a

leur longueur.

,

Au-deífous de chaque feuille on

oit fottir une

petite épine conique, droite, brune , luifante

fin -

pie , quelquefois ramifi ' e , horizontale ,

long~

e

de

deux

a

quatre Iignes.

Chaque branche efi: terminée par un coryrnbe de

deux

a

fix fleurs feffiles , verd-jaunes, ouvertes en

étoile de fept lignes de diametre.

Chaque fleur eft hermaphrodite , polypétale,

compleue, réguliere, pofée fur l'ovaire . Elle coñ–

íi~e

en un

c~llic~

yerd'

a

cinq perites dents rriangu–

latres, en cmq perales verd-Jaunes , triangulaires ,

ou en creur, épanouis horizontalement' denx

a

n·ois

fois plus long que le calice '

&

en huit

a

dix ' tami–

nes blanches, une fois plus courres, relevées en

cone. Au-deífus de certe fleur eft l'ovai re ovoide,

ohtus, long de trois lignes, de moicié moins large ,

terminé en-deífus par

1.m

fiyle blanc, cylindrique ,

couronné par un fi:ig.mate iimple, cylindrique, rron·

qué

&

velouté.

L'ovaire, en mClriífant, devient une baie ovoi–

de, obtufe, comme arrondie, longue d'un pouce

&

demi, d'un tiers moins large, couronnée par fon

calice , verd-noire d'abord, piquetée de blanc, en–

fuite jaune d'or, citron, marqué e extérieurement

de huir

a

dix cotes

a

chair blanche' aqueu(e ' pat'•

tagée intérieurement en

de~1x

loges

qui

contiennent

chacune quinze

a

vingt pepins ellipríques , o tus,

blanchatres , luifans? longs d'nne ligoe

&

demie,

de moitié moins larges, enveloppés dans une mem–

brane comme ceux du grenadier , ou de la fleur de

paffion,

&

difiribu és fur den

rangs.

Culture.

Le

coduyo

croit au Malabar ,

fur - tout

vers les provinces de Para-Karo

&

Kaimaal, daos

les terres

fablonneufe~

&

pierreufes.

Il

fleuiit une

fois tous les ans, favoir, en oél:obre

&

en novem–

bre '

&

porte fes fruits

a

maturité en décembre

&

janvier.

Qualités.

Toutes les parties de cet arbre font

ameres

&

aromatiques. Ses fleurs r épandent une

odeur fuave

&

comme amere. Ses fruirs ont une

aeidité vineufe.

Ufages

Le fue exprimé de fes feuilles a une vertLt

errhine

Oll

freroutatoire , propre

a

purger la tete de

fes humeurs. Ce meme

.fue

fe boit avec le poivre·

long, le gingembre

&

le fuere pour appaifer la toux,

&

diffiper les affeB:ions du poumon , qui doivent

leur origine

a

une eaufe froide. La décoélien de fes

feuilles dans l'eau , forme un bain qui diffipe fouvent

la laffitude

&

le~

douleurs ·des membres.

Remarques.

Le

coduvo

efi un geore particulíer de

plante qui fe range natnrellemenr daos la

far:~ille

des

onagres., ou nous l'avons placé.

Voye{

nos

FamilLes

des plantes, 'YOlumell, page85.

e 1\1.

ADANSON.)

COENDOU,

f.

m.

(Hijloiri naturelle. Qaadrup. )

Vvyet

ci-apr~s

CUANDU.

§

C<ELIAQUE,

e

Anatomie. Phyfiologie.)

nom

d'une artere tres-confidérable du bas-ventre ,

&

qu

il

efi néceífaire de mieux connoitre.

C'efi: une des premieres branches de

l'aorre

abdominale ; elle nait dans le paífage merne de

cette grande artere entre tes piliers du diaphrag–

me,

\la

pe u

a

gauche,

&

elle

defcend en avant

&