CAT
C~..t:rtrt.
L e
cal
i
on.IJroit na ur '1 m n au . 1a
l abar dans les r rr
s
f bonn uf
s.
'j:J:;,
s.
es fruirs ou ,
our par r p us e ·a e-
en
í
·s ca ices
fu
em d'orn
m
nr au ·
M
a
bare
qui
Jes enfil..:nr comme nous enfilons les perles pour
fe t'd1re
es colr rs , des bra ele:s
• es to rs de
e
m
ure .
Remarque..
L~
catriconda
na en o re
et
rapport '
p
ar aucL n auteur, quoiqu'il
fur e
i
nt
qt
il
eH une
fpt.cepa1 ticuliere de
1
rme de Job ,
oix,
quj forme
un enre de plante q
ti
1
range
~a
ur
ll
m
n
dan
la fec. ion des mais qui eil
a
h~une me
de la fami\le
s
gramens ou no
1S
l'avons pla
' :
V o;
e{
nos
F.I.–
mt!les
áe
planc
.s,~.,o!.
11, p:zgeJ9·
(H.
ADAN
o •.)
T U , 10LAG
,
f.
m. (
F!tjl.
n.tt.B ot
,
iq.
)
ef¡) ce de:! poivre ainíi nommee au
l
1alaba r,
tort
bi n
gra' ée ,q uoique fans fle..trs
&
fan
frnits, par
an
Rhel.de,au
volume
Vil,
plan.::!Le
XIII,
p agl
25
de
ÍOaHortus M labarúus.
e
nom 1eu t Jire
p o¡vr f.tuvage
,
ainíi que celu i d
daro-miri
que lui
d onnt
nr
les
Brames.
L
S
ortugais rappell nt
pi~memo do mato,
&
les Hollandois
w 'ttc pepa.
J.
om–
rn elin, dan fes notes , dir que ccrre plante
a
beau–
co up de rapports avec le
ptper fa:minwm
du Br íil,
cité par Pifon.
a
rioe efi: grimpante' haute de cinq
a
íix
pieds'
cylindrique , de trois lignes de diametre,
ert ,
charnue
~
frriée o
u
tllonn
1
e , divifée en quelque
branches alternes,
&
laiffant fonir quelques racines
coniques autour de haque nreud.
Ses feuilles font taillées en cceur, longues de trois
a
fix pouces, d'un tiers moins larg
s,
rondes,
&
un peu échancrées a leur origiQe' pointues
.a
l'ex–
tremité oppofée , enrl.eres, épai!t s, ferrnes, verd–
foncé deífus, plus clair deílous, relevée-s de cinq
cotes rayonnantes' portées pendan tes
ou
inclin ' es
fous un angle de quarant -cinq
d
1
grés., fur un pédi–
cule cylindrique, une fois plus court qu elles, mar–
qué
d'un fillon en- deíll.1s,
&
attaché aux riges
{o
us
un angle de quarante-cinq
d
'gr
1
d Ol.lverrure,
a
eles
difiances de troi
a
quatre pouces.
A
l'oppofé de chaque fenille f.ort un épi fembl hle
a
celui du poivre noir commun' appellé
miri
par
les
Brames,
&
figuré par Tan-Rheede, f.ous le nom
demolagocodi ,
dans le m "me
volume ,planclteXJI.,
pag
23;
m.aís fes fleurs
&
{;
s fruits font plus grands
que
ceux du miri.
CultUTe.
Le
cauu molago
croit fu.r t<Dute la cote
du
Malabar, dans
1
s terres fablonneufes .
I1
fleurit une
fois tous les ans en juillet, comme le poiv re noir
commun,
miri'
&
porte fes fruits
a
maturité quatre
rnois apr ' s,
Q ualités.
Toute la plante efi: infipide
&
fans
~creté,
quoiqu'elle reífemble aifez au poivre com–
muo.
Ufages.
Son fue tiré par expreffioil, fe boit avec
le beurre pour diffiper la roux.
Rernarqu
.
le poivre ,
piper ,
quoique confondu
par
M.
Linn
1
,
avec
le
faururus, quoiqu'indiqu
1
par cet auteur comme une plante monocoryledone,
appartenante
a
la fam ille des arons'
fr
n
1
anmoins
dicoryledone, fort
diff~ rente
du faururus,
&
ne peut
fe
placer que dans la famille des bürons, ou nous
I-'avons plac
1
e.
Voy
{
nos.
Familles d:s
pl
nt
s, vo–
lume 1]
page 262.
(
f.
A
DANSO
• )
ATUL MA,
f.
m. (
Hifi. nat. Botaniq.)
nom
Bram d'une efpece de \ igne du Malabar , ort bien
gra '
e
,
fou
le nom d
allia
pir:z pitica
,
par
an–
Rheede au
t
olume
VII
de fon
Horms .\1a!ab ri us ,
pl.zndz Y
l
1
,
pa.ge'3.
Les Por ugais
l
appell
n
u
vas
d'
liphami
e
efi:-a-dire
raifin d
1
1
phan
;
&
le
Hollandoi
m •ns drui1
en.
J. Comme in, dans
s no–
t
fu r
l'Hortus
t
f..1 l
bari&I..S
,
1
aope
1
l
yl-
"flris,
t
a
t1
e
de quin¿
'a
cinq li n
ifqu eu( .
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que la rge , m arqu 'es outr
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an~"k ,
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ot ·
&
de pl uíieu r
r ndur • ou
J~n
telur
fon obtu(¡
s, padli
s
f,
rme
rude
r -
giles ,
erd- brunes d ífus, plu
l
ir
ctrous, oh
lles ont r
1
v
es de f
pt
e "
ce gro
ni
r
ra)
on~
nantes ,
&
pon '
s u.r
un p ' di
ul
cylindriquc
e,:.
l
a
leur chancrure pollérieure m rqu en- dc.: íTus
un
fillon, ouvert
d
abord fou un an
0
le de quarance–
cinq dégr
1
s, enCuite horiz.ont
1
ment
~
d u
i
l l
duqu
s
accom pagnent e pcdicul e.
Du
or'
oppote
a
u.·
fe aille:;
inf~ric
ures, fo rt une
vrille ramifi ' e en trois ou quatre branches, auili
longues qll'elle •
Le¡
fi
uilles fupér1 eures on oifines de
1
e
tr
1
mit
des branche
' portent une vnlle pareill ) mais
al
n
feule bran he, les autres étanr on
nie , en par–
tie, en une grappe, d abord une oí plus coutte que
l es feuilles ,
&
compofée de cinquanrc · foixant
fleur_ en ' toile,
;rd-blan ha tries , de quatre lign
s
de d1ametrc, port es fur un
p
duncule 'a-al
d.
1
•ur
longneur, qui ell de deux lign
.
:;,
Chaque fleur efi hermaphrodire,
polypérale~
com–
plette , réguliere , place
au ddlous de
1
o aire:
elle confifie en un calice on petit,
a
cinq feuilles
.ca~uques,
en w;e corolle a
inq
p
1
t
les
ll1ptique ,
~omtus,
une fots plus longs que large , qui tombent
fouvent enfemble comme
'il
' toienr
r~uni
&
en
.cinq
1
ramines
a
anrheres blan.ches ' anffi longt;es que
la coroll . L'o ai1
e
efi: porté fur un
p
tit di(que de
maniere qu'il
eíl:
lloigné des étamines
&
de
la
'co–
rolle;
il
efi: fphérique, furmonté d un fiyle cylindri·
que, ter
m
in~
par un il:igmate
h
1
mifi h ' rique, velu
en-deífus.
L'ovaire en mttriírant devient une baie ovoi'de ·
obtufe, longue de douze
a
quatorze lignes
d
ll~
íixieme moins large' verte'
a
une loge' on 'enant
<:leux
a
trois pepios ovoides, long de
inq
él
fix
lignes , une fois moins larges ,
·levées veni a–
lement.
Culture.
Le
catulama
cro'it naturellement fur
I.
cot dn Malabar, fur-tout dans les environs
d
Pt~ro
&
de Mangatti , au milieu des plus épaiífes forcrs;
il
fr
toujours verd,
&
prefque roujo rs hargé d
fleurs
&
de fruits .
Qualités.
Ses riges
&
fes fe uilles ont une faveu r
1
1
g
remenr amere
&
allringenre; fon fruit
a
.
re
&
brftla nt.
Ufag s,
On n'en fait aucun ufage.
Remarque..
La
igne ellun genre de plante
qui
~
range naturell ment dans la famille des capners,
c'elt- a-dire, de
ces
plante
qui
Ont
l
S
fleurs polyp
~tales' pof. ' es au-deilous de
ro
aire,
r
l'ovaire
a
une
{; ule loge .
Voye~
nos
Famill s d spla.nus,
volttml
11,
page
40 .
(M.
ADANSO
. )
C AT
LLI ,
f.
m. (
H ifl. nae.
Botaniq.
)
plante
liliac 'e du Malabar, aífez bien gravee
ous
ce
nom
&
fous celui de
catrtlLL-pof
par Van-Rheede
au
volum¿
JI
de
fon
H ortus
1alabancus
impriml! en
169 2.
plo1.n fe
L ,pttge ;'.)·
Jean
o . 'Ticlin, dan
es not
s
fur ce
ou
rage, d:t q•se
e
e•
e
p
an e
ír
l
méme que Herman
fit
gr
' r en
¡ 1} •
,
dan
fo
R r
1
Lu~ dun
-Bat
Yl
s ,pa"( 693
p!an~he
F l,
fous