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~68

CA S

Cafl,u.m

bellwn,

fortere!fe de la Palefrine, qui de–

puis a app.artenu aux hofpitaliers de Jéru{alem.

.

Caflrum cahiLoLmfe,

viUe épifcopale

de

la prem1ere

.Lyonnoife, aujoord'hni Cha1on-fur-Saone;

Caflrum DiYio D .ivionenf'e

ainfi appellee dans

les

'

r.J' '

, ,

:anciens autet rs

&

par Grégoire de Tours, qm se-

tonne

que

Dijon

.fi

bien forrifié, n'efu que

le

nom

de

Caflrum

&

non celui de

Ciyitas;

il paroit qt1'eHe

tire le

no~

de

Cafirum

du camp qu'y établit -Céfar

pour contenir les Lin_gons

&

les

s.~ quanois

..

Cafirum Martis ,

v11le de la Moeíie,

at~ r~pport

de

5ozomene dont l'éveque Calvus foufcnv1t au con-

'

.

, ft

'r

-eile de Sardique.; on crort que e e

pre1entement

.]t.-farota..

Ca.ftrum

Majifo~nenft, ~at:on-f~~r- Saone,

ville an–

.....cienne, fur la vo1e Romame.

Caflrum Rubilocus,

qu'une notice rnet fous la

mé–

·tropole de

~1 ayence,

aujourd'hui

Aichflat.

Caflrum Tile

ou

Tite Caflrum,

Til-Chatel , entre

-Dijon

&

Langres , dont les itinéraires font mention.

On y a découv-ert pluúeurs antiquités.

Cajlrunz rencienft

,

V

enee , vi!le épifcopale d.e

¡provence., :fous

la

métropole d'Embrun.

Ca.ftra Annib,zlis,

pon de la Grande -Grece, fe–

Ion Pline, doit avoir éré aupres de

SquiL!ace;

c'efr

peut-etre

Calaufaro

qui en

eíl:

a l'orient d'éré.

Cajira exploratorum,

lieu de

la

Gra·nde-Bretagne,

dont l'itinéraire d'Antonin fait menrion ,

&

que

·Cambden croir etr.e

Bu~gh-Upon-The-fands.

Ctiflra Herculis,

felon Am. Marcellin, une des fept

places de la frontiere du Rhio, que

J

ulien fit réparer.

-Les uns-croient que c

'e.fi aujou.rd

'hui

Malburg,

d'au-

,;tr-es que c'efr Erkelens.

.

Ca.ftra Julia,

ville d'Efpagne dans la Luíitame, a

u

·rapport de Pline. Le P . Hardouin .croit que c'efi au–

jourd~hui

TmxiLlo,parce

que ce mof lui paroit dérivé

-de

Turris Julia.

Caftra Regina,

dans la Rhétie, qu"'Ortelius dtt etre

-:préfentement

Roking.

.

.

Ca.flra Yinaria

en Efpagne , dont Plme fa1t men–

tion,

&

qui paroit etre a u P. Hardouin.,

Cajlro del–

.rfirme.

(C.)

CASU CASU, f.

m.

e

Hijl.

nat. lchthyolog.)

poif–

fon des iles Moluques tres-bien gravé,

&

e

nluminé

{o

os ce no

m,

par Coyett,

a u

n°.

1.23

de Ia

·fecon.de

partie de fon

RecueiL des poif!ons d'Amboine..

11

a le corps extremement court, tr-es-comprimé

'•OU

applatÍ par les cotés , la tete grande, les yeux

petits, & la bouche petite, conique.

Ses nageaires font a u nombre de fe{}"t, favoir,

deux peétorales , rondes, , perites ., une ventrale en

.une épine fous le milieu du ventre, ·loin derriere les

_peétorales; deux dorfales ' dont une antérieure

a

irois épines ,

&

nne pofrérieure, longue ; une der–

riere l'anus' auffi fort longue ;

&

la. feptieme

a

1a

queue arquée jufqu'a fon milieu. De ces nageoires,

rleux font épineufes, favoir , la dorfale antérieure

&

la ventrale.

Son corps eft jaune, traverfé de cbaque <:oté

par dix-huit lignes, bleues, obligues, dont neuffont

fur la tete , qui eíl rougeatre en-de.ífus. On voit une

·tache ronde dechaque coté dn corps pres de la queue.

-La queue efi entourée de deu x anneaux bleus; les

-nageoires font ve r.tes; leurs épines f.ont bleues,

&

la dorfale antérieure a fa membrane

rougea tre~

M reurs .

Le

caftt cafrt

efi aífez rare dans la mer

..{i'Amboine. On le peche autour de l'ile de Lreven

ou Louwen. Il va rie pour les coule Lu·s. 11 efi tres–

bon

a

manger.

Remarques~

Ce poi{[oR efi, comme l'on peut ju–

·ger, une

efpe.ce

de guaperua , qui forme un genre

particulier dans la famille des coffres ,

orbis.

e

M.

.4-DANSON·.)

.CASU CASU

J

f.

m. (

Hifl. nat. lcluhyologie. )

CAT

Coyett

a fait graver encore fous ce nom, au

n°.

2.o~

de la premiere partie de fon

Recueil des poijfons

d'Amboine,

un poi.ífon qui n'efr qu'une variété de

1'

efpece d'

orbis,.

que nous avons décrit fous le no

m

de

carca./fo, n.

0 •

3.

C elui-ci n'en differe qu'en ce que

fon corps, au

lien

d'etre bnm , efr cendré.

11

eft

de

m

eme tigré

de

bleu. Ses nageoires, au lieu d'erre

rouges, font jaunes.

(M. A

DANSON.)

*

§

CASUISTE.... On

lit

dans cet

article

du

D ia.

r.aif.

des Sciences, &c. Bizoteri

pour

Bizozeri; Tribame

pour

Iribarne.

Ce font des fames rypographiqnes.

Lettres {ur l'Encyclopédie.

C

ATABAUCALESE,

e

Mujique des anc.)

chan–

f.on

des nourrices chezles anc;iens.

J7oyez

CHANSON •

(

Mu.Jiq~ )

Diél. raif. des Sciences,

&c.

(S )

CAT.ACHOREUSI.S,

(

Mujiq. des anc.)

€hanfon

des Grecs, pendant laquelle oo repréfent0it , dans

les jeux pythiens, Apollon danfant apres fa viél:oire

fur

le ferpenr. (

F. D. C.

)

CAT

A.CHOREUSIS,

eMujique des anc.)

cinquieme

&

derniere partie du nome

Pythien,

fuivant Pollux.

Voyez

PYTHIEN. (

Mujique des anciens.) Sttpptément.

(F. D. C.)

CATACHRESE, (

Mujiq.

)

Qnelqnes muficiens

qui ont écrit en latin

&

en allemarrd, ont emprunté

ce mor de la Rhétoriquc,

&

s'en fervent en mufique

a-peu-pres dans le meme fens

~

difant qu'on fait

un~

catachrefe

lorfqu'-on fauve une diífonarrce d'une fas:oa

dure & inufi.té_e. Les muficiens pythagoriciens en–

tendent auffi par ce mot une fuire de :fixtes entre

trois parties ; eoforte qu'il

íe

trouve plníieurs quar–

tes de fui te entre les parries fupérieures, paree que

la quarte étant, fuivant eux, une confonnam:e par–

faite , on ne peut en faire pluíieurs de fuite.

Voye{

fig.

1.

planche

VI.

de Mujique.. S uppl.

(F. D.

C.)

CATACOIMESE, (

Mujiq. des anc.)

chanfon

de~

Grecs, lor{qu'ils menoient c.oucher les époux. Vof–

fius,poet.

l.

chap.

'3·

§ .

.5.

(

F.D.C.)

*

CATACOMBES

de Naples,

e

Hift.

Antiquités.}

Les

catacombes de Naples

ont quatre entrées qui font

celles de

San Seyero

~

de

Santa Mariu. de!la Sanita,

de

l'Ofpijio di S. Gennaro,

&

de

Santa Maria

ddL~

Yita-.

Les

catacombes

de faint Janvier, c'eft-a-dire ,

celles dont l'entrée efi dans l'églife de

ce

nom, font

bien plus grandes

&

bien plus belles que celles

de

Rome, dont il eft parlé dans le

Difl. raif. des Sden.–

ces,

&c.

&

méritent une defcription aífez détaillée

pour fatisfaire la curiofité du voyageur : nous y

joi–

gnons une vue de e

s

fourerrains , deíiinée fur

lt¡t

lieu meme, & tirée des

J7oyages

de

M.

\Vright,

en

anglois.

!/oye{

la onzieme de nos

planches d'antiqui...

.tés

dans ce

Supplément.

On aífure que ces

catacomhes

ont denx milles de

longueur, allant depuis

S. Efrimo J/ecchio,

églife

des capucins, qui efi du coté de

Capo di Chino

fur

le chemin de Capoue

&

de Rome, jufqu'a la

Salute .,

qui efi du co té du midi' ou elles ont fouvent fervi

de fépulture pour les pefliférés. Ces fo uterrains ne

s'étendent pas fous la ville, comme ceux de

Rome.

Ils font pratiqués hors de Naples au travers d une

montagne , & creufés les uns fur

les

a utres, non

dans le roe vif' ni meme dans la pierre' mais dans

une terre compaél:e,

Oti,

pour mi eux dire, dans une

efpece de fable d'un jaune-rouíHit re, ferme & meme

dur en certains endroits, qui efi de la véritabie

pouzzolane durcie , qu'on prendroit quel qnefois

pou r du tuf. I1

y

a trois galeries ou étages les uns

au-deífus des autres; mais on ne va plus dans l'étage

inférieur, que des tremblemens de terre,

&

l'~bou­

lement des fables, ont comblé en pluiieurs en–

droirs.

On entre d'abord dans une grande rue droite de

dix-huit pieds de largeur, fur quatorze de haureur

dans

la

plus grande élévarion de la volite. Ce tte rue