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CA S

la

modération d'un fimple particnlier.

Quóiqu'il

ftlt

fupérieur

a

tous par

la

naiffance'

il

favoit defcendre

de fon rang pour fe rapprocher de fes fubalternes;

&

fa

úmplicité modelte lui gagnoit tous les creurs,

&

prévenoit !'envíe; de forte que ceux qui n'étoient

pas dépendans de fes ordres, lui devenoient fournis

p4r la reconnoiínmce des bienfaits qu'il répandoit

fur

eux.

ll

étoit

ú

riche, qu'il entretenoit plus de

chevaux que fon prince ; rnais l'envie lui pardonnoit

fon opulence, paree qu'il favoit en ufer. Sa libéralité

fut une vertu héréditaire '

il

donna

a

la poíl:érité les

exemples qu'il avoit res:us de fes

ancerre~;

&

il

re–

man oit tous les ans la cavalerie des Goths

a

fes

propres frai .

e

T

-N.

)

CASSIQUE ROUGE,

{.m.

e

Hifl.

nat. Ornith.)

Cet oifeau vient de Cayenne,

&

a été gravé par

M.

Briífon dans fon

Ornithologie, volume

1l.

p.

98.

planche

VI1l.

fiuure

.2..

On en voit auffi la figure

dans no tre

volu:Ze

XXI1l.

planche

XXXI P.

jig.

2...

Cet oifeau a onze pouces de longueur depuis la

pointe du bec jufqu'a l'extrémité de la queue.

I1

eíl: entíérement noir'

a

l'exception des plumes

du deiTus

&

du deífous de la queue qui font rouges.

Il

a le bec conique droit'

a

bottt tres:-pointu' les

narines nues, le pied triangulaire ; quatre doigts,

dont le mitoyen

&

l'extérieur des trois antérieurs

font réunis étroitement par un arricle.

I1

grimpe

volontiers comme les pies le long des arbres,

&

fuf–

pend, a.u bout des branches, fon nid qni efi fait en

bouteille renverfée .

Remarque.

Par tous ces caraaeres réllnis , on voit

que cet oiíeau eft une efpece du japu du Bréíil,

&

nous croyons qn'on doit le placer, comme nous

avons fait, dans la famille des grimpereaux. (

M.

.ADANSON.)

§

CASTALIE,

<<

fontaine au pied du mont

Tau–

,; rus en Phocide

,l,

Dia.

raiJ. des Sciences ,

&c.

tome

!f.

pag.

749:

Le mont. Taurus

n~eíl:

point en

Phocide. La fontame

Cajlalze

eíl: au p1ed du mont

Parnaífe.

e

C)

CASTALOGNE

ou

CASTELOGNE,

ou

CATA–

LOGNE , (

Manuf

)

couverture de lit., faite fttr le

métier des tiíierands avec de la lame tres-hne.

M. Furetiere,

&

apres lui M. Corneille , préten–

dent que ce nom vient de

ca.ft.alana

,

qui fignifie la

toifon des agneaux, dont ces íortes de cou vertures ,

~

ce qu'ils difent, ont coutume d'etre fabriquées.

Mais les maitres couverturiers , fans chercher tant

de rafinement dans l'étymologie dn mot de

ca.ftalo–

gne

,

croient que ces couvertures ont été imítées

dans les autres pays de l'Europe , de celles qui fe

fabriquoient

~mrefois

a

Barcelone ,

&_

dans plu–

fieurs autres vdles de la Catalogne ;

&

1l fe trouve.

encare quantité de ces artifans qui leur confervent

leur ancien nom de

caflalogne.

(

+)

CASTEL

ou

CASTELL,

e

Géogr.)

comté d'Alle–

magne , dans le cerclé de Franconie ,

&

dans le

Steigerwald, aux confins des pays d'Anfpach , de

Wirt21bourg

~

de Limbourg-Speckfeld, de Schwart–

zenberg. Il releve en tres-grande partie ·de l'éve–

ché de \Virtzbourg, dont les comtes de

Cafiel

font

les échanfons héréditai res;

&

foit par la rapacité

des moines, foit par le malheur des guerres civi–

les, foit par la défunion, la.témériré

&

la rnauvaife

économie de ceux qui l'ont poífédé, caufes jadis

tres-fréquentes en Allemagne de la décadence de

nombre de maifons,

le

comté de

Caflel

n'a pas,

a

beaucoup pres aujourd'hui, l'éteodue qu'il avoit

autrefois. Les villes de Gerolzofen, de Volkach,

&

Schwartzach entr'autres, en ont été détachées,

&

tout ce qui lui refte aétuellement fe réduit

a

quel–

ques bonrgs

&

a

quelques villages. Ses comtes ce–

pendant, divifés en branche eJe Remlingen

&

bran–

che

de Rudenhaufen'

Ont

de

u~

VOÍI'

a

la

die~e

dans

.Tome

11.

-

CA S

le collegé des

co

mtes,

&

voix

&

{éances dans le

cercle de Franconie, enrre Hohenlohe

&

\Verrheim.

Leur mois romains vont

a

18

florins ,

&

leur con–

tribution

a

w

etzlar a

18 r

ixdallers

84

1 •

cr.

....Le chateau de

C~

.ft.el

,

b

ati dans

~m

vil}age de

merne nom, eíl:

~n

e

d1fic

e

~ode.rn

~ ,

habite par la

branche de Remhngen , qm

a la1ífe

tornber en tui•

nes le vieux

ch~teau,

fitué a

u

fommet d'uné mon-.

tagne

voifin~.

Celui de Rudenhaufen n'a pas été

abandonné. Ce petit pays a des bais

&

des grains

en aífez bonne quantité.

e

D. G.)

. CASTELNO-PELLEGRINO

~

(

Géogr.

)

petite

~1lle

de la Turquie en Afie, dans la Palefrine,

a

trois

heues de Tarttu·a fur la Médirerranée. Les Turcs

la no.mment

Atlith.

Le chateau qui la couvroit au–

trefOis,

&

que les Templiers occuperent pendant

un tems pour la sureté des pélerins ' tombe en

rui–

nes ;

&

fon port, établi dans un petit golfe qui la

touche, n'eft plus d'aucnne confidération.

(D.G.)

CASTELLO-ROSSO, (

Géogr..)

petite ile de

la

Méditerranée ,

fur

les cotes méridionales de

1'

Afre

mineure, entre

Rho~es

&

Chypre., Pocock la prend

pour la Rhoge de Plme: elle efi tres-rnontueufe

&

n~

contient qu'un· chatean élevé fur un rocher ,' att

p1ed duque! efi un bourg

&

quelques autres habi–

tations de Grecs. Son port feptentrional

eíl

tres–

sur.

(D.G.)

CASTELLUM,

(

Géogr. anc.)

diminutif de

caf–

trum

,

un camp. Ce terme , dans les écrits de Ja

honne antiquité, fignifie un

lieu fortijié, un cha'teau

,

un fort

,

une citadelle.

Caflellum,

ville épifcopale d'Afrique dans la Mau–

riraoie Céfarienne, dont la Notice de

1'

Afrique fait

Pierre éveque de ce lieu. La conférence de Car-.

thage en fait auffi mention.

Ca.ft.elll':m M,edia_num,

autre

vi~le

épifcopale de la

Mauntame Cefanenne : cette v11le , dans Ammien–

Marcellin , eíl: nommée

Munimentum Medianum.

Caftellum Menapiorunf,

dont Prolomée fait men–

tion ; on en ra pporte la pofition

a

Keífel , fur la

gauche de la Meufe , entre Ruremonde

&

Venlo.

Julien forc;a, dans cene place, les Francs qui s'y

étoient retirés,

&

qui faifoient le dégat dans ces

cantons.

'

Cajlellum Minoritarum

,

ville épifcopale de la

Mauriranie Céfarienne.

Ca.ftellum Morinorum

,

dont l'itineraire d'Antonin

fait memion , eíl: Caífel.

Cajlellum Romanurn

dansJa Belgique, pres de l'an–

cienne embouchure du Rhirt, que quelques moder–

nes, apres le nom vulgaire de

Brittenburg,

appel–

lent

.Ars b.ritannicar.

Ca.ftellum Trajani,

confiruit par Trajan fur la rive

ultérieure du Rhin; Ammien Marcellin ajoute que

cette forterefie fut réparée par Julien. C'eft Cafid

vis-a-vis Mayence.

e

C.

)

CASTIGLIONE, (

Géogr. )

en latin

Caflrum S

ti..

liconis:

petite ville de

4

a

)OCO

mille ames,

a

dix

lieues de Vetone, úx de Brefcia

&

huit de Mantoue.

ElLe

eft impériale,

&

appartient a l'empereur. Elle

étoit le íiege d'une principauté de trois lieues de dia–

metre. Sur la hanteur étoit un chateau rafé au

commencement du fiecle par les Franc;ois

~ co~tre

lefquels le prince s'étoit d ' daré.

C'efi dans ce chatean que naquit en

1

568 , faint

Louis de Gonzagne , morr

a

2

3 ans , & béatifié

14

ans apres, du vivant de fa mere

&.

de fon frere,

amba!fadeur de l'Empire aRome.

Fran<;:ois de Gonzague, frere cadet de faint Louis,

s'efr difringué par des érabliífemensde piété: il fonda

les capucins, le college &·le parthenone

:

c'eíl: une

maifon de piété, compofée de trente demoifelles de

qualité, avec feize freurs converfes ou oblates.

Sur

4t

pla~~

de

Cafliglione

,

on voit une ftatue en

Ll