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CEA

brufquement

a

un grand

u,

il

efl: encore cer ain

qu une partie de

fa

terre

s'

leve ou eíl: mporr

e

dans la combufiion, rout de m "me qu une porcion

d

alkali fe diffipe dans le foie de foufre, !e harbon

érant un

v

'ritable hepar terr ux dans 1\::tat d íic

iré.

Voyt{

HEPAR,

SuppUment,

(

Cet arti le

:fl

dd

tri.

DE

MORYEA.V.)

CE

CÉA

OTHE, (

Botaniqut.)

en Latine

anothus.

Linn.

gen. plant. Evonymus, Comm. Hort.

en Anglois

new

letfly

tlz a.

Caraélere générique .

La fieur eA: cornpof.' e d'un cal ice monopétale,

divifé en. cinq parties terminé es en poinre,

&

de

cinq pétales creufés en cuilleron qui s\!tendent hori...

zontalement. Le pifii.l eft fonné d un embryon rrian–

gulaire, furmont

1

d'un ftyle qui fe diviie en trois

parties couronnées de fiigmates obtus; l'embryon

devient une capfule

a

trois loges' dans chacune clef–

quelles on trouve une femence preíque ovale,

Efpeces.

I.

Céanothe.

a

feuilles (' trois nerv res.

Ceanothus foliis trinerviis.

Linn.

.ffi.

pl.

Three-nerv'

d

ceanothu.s.

2.

Céanothe

a

feuilles en

lanc~,

fans nervures,

a

fiipules :1rronclis.

Ceanotfzus foliis lanceoltuis

,

enerviis, flipulis fubro–

tudis.

Linn.

p. pt.

Ceanothus withfPear-fhaped leaves ,

&c.

3.

Céanothe

a

feuille

ovales

veinées, affi.fes fnr les

branches '

a

fleurs folitdires lat

f

rale .

Ceanothus foliis oyatis, vr::nojis

,

fl.!Jilibus, jloribus

jingularibus alaribus.

Mili..

Red-wood.

La premiere efpece nous vient del' Amérique {ep,

tentrionale. En Angl terre

&

en France , ce- arbufie

s'éleve fur ph fieurs branches greles

&

caífanres'

a

la

hauteur de quarre ou tour au plu cin pteds. es

feuillcs ovales

&

d\tn fort beau veru font oppofces

deux

a

deux; fes

fll.!ur

d'un blant: tirant

fut

le gri

de perle, forment par leur réumon -ks bouquet ar–

rondi qui terminent chaque

tige,

&

ren ent cet ar–

bufie tres-parant.

Il

fleurit clepui juillet jufqu'en

oélobre

&

quelquefois jufqu'en novernbre, ce qui le

rend d'autant plus pr ' t:ieux , gu'il a tr

~

peu de

concu rrens dans cene faifon , o\1 les fleurs o

r

aban–

donné la plup rt des arbres

&

arbufies : c'elt rlire

aífez qu'il convient d'employer le

céanotlz s

pour la

décoration des bofqt ets d'eté cl'automne; comme

ils font cl\me perite taille,

il

faut les placer

íur

les

devants.

Miller confeille de les multiplier par les marcotes

faires en automne,

&

couvertes d'un peu de tan

pour empecher la gelée de trop pénétrer.

U

ajoute

que certe couvenure pr 'viendra

le

deffé hement de

la rerre, occafionn ' par le hale du prtutern.s.:

il

re–

commande d'etre íobre fu r le

arro(emen~

de ces

rnarcotes, de crain e qu elles ne fe pourrifient,

&

je ne doute pas

qu

on ne

réuffiff~:;

a

rntltiplier

ainfi

le

clanothes.

Mais la grande abondance de graines qu ils pro–

duifent, offre un moyen 6 facile de les reproduire,

que tous les atares me paroiífent" fuperflu , d'am.ant

mieu.x que fleuriífan au bout de deux ans on. ne

tarde guere

a

en étre pourvu'

&

qu elle murit ore

bien m>!me d ns les ann

es

1

plus lutmides,

1

l on

tient en por un porre-graine

a

unt: bonn expofition.

TI fat r la recueillir en oc. obre · en no

~mbre,

&

la femer tout de fuire dans de petites caí es

q

t'on

mertra p ndant l'hi ' r daus une e · e in e.

i

lon

CEC

e

t,

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fecond prin em on lan era

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plan he de

b

nne terr

1

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r •.

11

l

nt tro m m

pour les

pl

ter en utomne ·

le· tiu .·

it:od

de

fhi

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l

S

J

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TOÍcnt

hors

Je

rerre ;

m lS

1

t'

LOnJ

amomne , apre

t

e r mier

an!'ul

11

tion

n

les levera

a e

foin , pour mieux

t'

ir ,

en

mo

t~.:

&

on les placera dans

1

s

Jieux qu"ils

doivem

rn ·r.

La f conde

íp

ce croit

au

ap

<..le

Bonn

-Etp~..~

rance : on

1

d'abor connue en Holl nd fou

1

norn d'

laternoul.es.

u

lgues am

ur lui

ont donn ·

celui de

ricino~.des

.Afn,;ana arbor;{--m

;

mai

1.

Linnoeus l'a réunie

a

ce

genre-

i.

Elle '

ev

a

dix ou douz.e pieds,

&

fe mulriplie

de marcotes

&

de

hot

tures; elle dem n 'e

p

ndant

1

hiver le

m

me abri que

1

s

myrthes.

La rroifieme efpece efi indigene des 1les de

1'

A

m'–

rique,

&

s leve dix-huit o

u

ingt pieds ; lle

í

multiplie de { menee qu'on doir gouverner

ít.don

1

méthode propre aux pl ntes e oti9,ues

tendrL!>:

elle

demande Ja lerre haude, &

veut trc arr

t

~

a e

beaucoup de précamion pendanr

l'hiv r;

tro

d'hu–

mldité

la

fer01t périr.

(M. l B uon

DE

T

CHOU

DI.)

*

CEB, (

Myth.olog

)

divinité ,

dor~e

a

1

mphi ;

e~

'roit une efpece de iaryre on d finge.

efi

la

meme divin

r

1

Egyptienne qu,on appelle

C

r opitl:i–

que,

au lieu de

Cucopitheque,

dans le

Di

él.

r.uf

.

d.:s

Scie!lces

,

&c.

CECILE, (

Flijl.

de D anemarck.

)

a oit éré dame

d'honneur de la r ine Philippine, époufc cl'Eric ,

roi de Danemarck. Ce prince en dcvinr amoureux,

& la combla d honneurs qui ne fervirent

qu'.l. la

faire

m

' priú:-r

davantage.ll

vouloit forcer

les

cigncur

e

fa

CO\.tr

a

ramper devant lle; maÍS

la

fiertc

at

oife

ne pollv'?it s'abalfrer ju(qu

s-Vt.

Un jóur qu'elle fe

pro

meo

oH fur un char nchement orné,

Ollau A ill,

Onateur, lct ren entra,

&

la

Ütlua profondc:!ment;

le

luxe

de fon équipage la lui avoit fait prendre pour

une princeífe, mais

un

mfrant apr s ayantreconnu fon

erreur,

il

revient fur

f~s

pas, arrcte lechar de

C.:

ile,

&

1

maltraite de la maniere

l

plus ignomínieufe:

(<

Va

cine

~

ton roi, lui dit- il , que le trone d

un

n

prince efFémin

1

n'eft pas plus difficile

a

r nverfer

}' que le char cl'une courtifanne,

&

qu'un jour

(;

,,..

paffion pour toi

lui

co{"ttera rrois couronne

~

. La

précliélion

fut

accomplie,

Eric

fut d

1

troné. (

1\1.

DE

SACY.)

ECROPS, (

Hijl.

anc. I't'fytho!.

)

fut un de ces

aventuriers

des

íiec es héroiques, dont la fable a dé–

figuré

l'hifiojre.

Il

éroit originaire d'Ég pte ou de

Phéniaie, d'ou fortitent les premiers .héros fonda–

reur::: des empires.

n

eft

a

préfumer qu'il eu des

ennemis dans le lieu de fa naiffance, puifqn'il

fm

cher her une patrie nouvelle. Apres a

oir

erré dans

la Grcce

a

la tete d'une colonie, íl

[!

fixa dans

P

A

ni–

que, qu'il partagea en douze cantons habi

é

par

al1tant de tribus. On le regar de comme le fonda eur

d'

A

rhenes, quoique da

u

tres prétendenr qu'il ne

fit

que

la

ortifier d'une citadelle qui porta fon nom. Le

peuple de

1'

A

ttiq

te qui

de int

d

ns la fui e

1<.

pré–

cepteur des autres narions, eroit alors

p!on o ~

clans

la ¡lus épaíífe barbarie ; il en adoucir le m

~lr

par

le iecours de la r ligion. Jupirer

&

~1inervc

el

in–

renr l'obJet du culte pubbc. Comme le fol de l'A

ti–

que é roit fablonn ux

&

fierile, il ' rablit )a m a.·ime

religi

l1

e que celui qui n'offroit aux dieux qu't n pcu

de g zon ou de fle rs, les honoroit autant que ceux

ui

Jmrnoloi~nt

des raurea

x

ou

qui

bru oient dans

le r.> temples

le

parfums de l'Arabie : e·

é

oit c–

commoder

la

religion

ct

la poli ·que

&

au · befoins

du p uple. C'efl: a

C:

rops

qu'on artri-bue

nl.O

illeUr