1000000084

CAN

fous Ie nom Malabare

canfchena pQu

canfchena

puu.

Commelin, dans fes notes', le défigne fous

le nom de

arbor Jiliquofa Malabarica foliis bifidis

minoribus, flore albo jlavifcente, Jlriato.

Linné,

dans fon

Syjlema natura:

édition

1 2 ,

imprimé en

1767,

page :z88,

l'appelle,

baulzinia 7 tomentofa

foliis cordatis, lobis j'emiorbiculatis tomentojis,

rapporte deux plantes tres-différentes , comme

nous le ferons voir ci-apres, favoir,

l'aatenarchedde

du Malabar, gravé par Plukenet,

planche XLIV,

fig.

fous le nom de

mandartt Mader('.jpatenfe foliis

jirmioribus par11is bifulcis

glabritie .fpl ndentibus ad

furculu.m den.Jius jlipatis;

bauhinia foliis fubro–

zundis, flore jlavefcente flriato,

gravé par M. Bur–

mann,

planche XVIII, page

de fon

The–

fauru.s

eylanicus.

ca.ntfanu

eft un arbre de moyenne grandeur,

ou plutor un arbriífeau de

dix

douze picds de hau–

teur'

racine jaune dans fon bois'

rronc épais de

cinq

fix pouces'

rami.fié du bas en

haut

de nom–

bre de branches ferrées menues, dont les jeunes font

écartées fous un angle de 45 dégrés d'ouverture,

les vieilles font étendues horizontalement: ce qui

lui donne la forme d'un buiífon fphéro!de.

Les feuilles couvrenr les branches au nombre de

trois

cinq' leur étant attachées circulairement

des

diftances d'un

deux pouces. Elles font orbiculaires,

de deux

deux pouces

demi de diametre' en–

tieres, excepté

l'extrémité antérieure Oll elles font

fendu<:;s ou échancrées jufqu'au quart de lenr lon–

gueur , couvertes deíf\:lS

deífous d'un ve!outé

épais, relevees en-deífous de fept nervures longitu–

dinales rayonnantes du point par lequel elles font

attachécs fur un pédicule cylindrique une fois

demie plus courr qu'elles, accompagné de deux íl:i–

pules menues

poiatues. Ces feuilles a vam leur

développement font pliées en deux doubles par les

cotés'

ont tous les foirs un mouvement par lequel

elles fe ferment de meme en s'inclinant pendantes

fous un angle de 45 dégrés fltr leur pédicule.

De l'aiflelle de chacune des feuilles fupérieures

des jeunes branches fort un épi on corymbe un peu

plus long qu'elles' compofé de deux

trois fleurs

portées fur un péduncule court accompagné d'une

deux écailles elliptiques pointues, une fois plus lon–

gues que larges.

Chaque fleur eft hermaphrodite, polypétale, irré–

guliere ou légumineufe, pofée au-de.!fous de l'ovaire,

longue, comme les feuilles, de deux pouces

demi,

ouverte ou épanouie en cloche de trois pouces

demi, blanc-jaunatre. Elle coníifte en un calice verd

cinq divifions' longues' réunies

re¡ettées tomes

d'un coté' de maniere que fon tube étant fendu feu–

lement d'un coté, forme une efpece de capuchon trois

a quatre fois plus court que la corolle, dont les cinq

pétales font aífez inégaux, elliptiques, obtus, conca–

ves,une fois plus longs que larges,jaunesentiéremem,

l'exception du cinquieme qui eH plus étroit , plus

élevé,

peint fur fon onglet d'une tache purpurine

qui repréfente une feui\le pointue

fon fommet.

Dix étamines droites, blanc-jaunes, inégales, dont

cinq alrernativement un peu plus petires, appliquées

contre

pétale {upérieur, une fois plus courtes que

lui,

antheres oblongues' jaunes' s'élevent du fond

du calice en touchant

la corolle, mais en s'éloi–

gnant de l'ovaire quien occupe le centre, étant porté

iur un difque en p 'dicule cylindrique. Il efi: furmonté

par un ftyle cylindrique, épais, terminé par un fiig–

mate ovoide, velonté

couché fur un de fes cotés.

L'o aire en mí'!ri.!fant devient un légume long de

fept

huit pouces' fix

fept fois moins large ' tres–

<!Omprimé par les cotés, droit,

tn~s-ve}u

dans fa

jeuneífe, s'ouvrant en deux valves ou battans, par–

tagée int rieurem nt en fix

fept loges contenant

Tome

JI.

CAN

<hacune ,une feve

ell~ptique'

longue de fept

huit

hgnes, d un quart moms large, jaune-roueeatre.

Culture.

canifanu

efi commun au Mahbar dans

les terres fablonneufes.

efi toujours verd

fleu–

rir

deux

trois fois l'an ' mais plus

abondammen~

dans la faifon des pluies.

Qualités.

Ses fléurs font fans odeur. Ses feuilles

broyées entre les doigts répandent une odeur forte ..

UJages.

Sa racine pilée s'applique en cataplafme

fur

le~

goitres

fur les tnmeurs des glandes paroti–

des. La décoB:ion de l'écorce de fa racine fe boit

d~ns

les maladies phlegmatiques vermineufes, contre

l'mflammation dlt foie

les hémorrho!des. La meme

écorce pilée o

en poudre s'applique fur les bleífures

·&

les ulceres, pour en réunir les chairs

occa~

fionner une notwelle reprodnB:ion.

Deuxieme efpece.

La plante gravée en

737

par M. Bnrmann'

page 44Pl';nche_XPJII.

de fon

ThefaurusZeylanicus

fous la denommatiOn de

baulúnia foliis Jubrotundis

flore jlavefcente jlriato,

efr une autre efpece de

cant~

fanu,

qui "en differe effentiellement par les caraB:eres

fuivans:

1°.

c'eíl: un arbriífeau plus petit;

2°.

fes

branches font plus menues, liífes, luifantes, tuber.:.

culées de petits poims rudes;

fes feuilles font

liífes, minces, vertes deífus, plus clair deifous, plus

petites, longues d'un.

pou~e ~

demi , d'un quart

plus larges, fendues ¡ufqu a

tters

prefque juf–

qu'au

mll~eu,

oü elles o;tt un petit

~l:t

en foie long

de deux hgnes,

portees fur un pedrcule deux fois

plus court qu'elles;

4°·

fes épis

fleurs font plus

courts que

le~

feuilles ou

pein.e égaux

leur lon–

gueur'

fleurs blanches longues d'un pouce'

pé~

tales pomtus.

Culture.

Cette efpece efr particuliere

1'1le

Ceylan.

Remarques.

L'aatenarchedde gravé par Plukenet ,

n°. 6'

de la

planche XLIV.

de fa

Phytographie:

fous le nom de

mandaru Maderafpatenfe, foliis fir–

mioribus paryis bifulcis

glabritie fplendentibus ad

furculum denjius flipatis,

efi une troifieme efpece

di~érente

des

de.ux

. précédentes, comme l'on peut

vou par la de

fcnpt1

0n que nqus en avons faite.

Ces trois plantes ne devoient done pas etre con–

fondues enfemble, comme a fait M. Linné;

nom de

bauhinia

que Plumier a donné

une efpece

Américaine de ce genre qui n'avoit pas de nom de

pays' devoit etre reftreint

cette feule efpece fans

etre appliqué

tant d'autres plantes des Indes

frique qui ont chacune leur nom dans ces pays ,

auffi bien q';le .le

cantfanu,

qui font du genre du

mandaru qlll vtent na turellement dans la famille des

plantes légumineufes ou nous l'avons placé.

Voyez.

nos

Familles des plantes, volume Il. page

3 '7

(M.

ADANSON.)

CANUT,

m. (

Hijl.

nat. Ornitholog.)

efpece dé

becaífeau connu en Angleterre fous le nom de

knot.

\Villughbey, dans fon

Ornithologie,

imprimée en

1676,

en a fait gra ver,

page 224, planche LVI,

une

figure peu exaB:e, fous le nom de

knot agri Lincol·

nienjis, caL!ydris nigra.

r 3 , Rai, dans fon

y·

nopjis avium, page

o8,

n°.

l'appelle

canuti

avis, id

ejl,

knot Lincolnien.Jibu.s.

Edwards, daos fes

Glanur~s,

imprimées en 1745,

panie

11,

page

'37;

planche CCLXXVI,

en a fait graver

enluminer

une figure exaB:e , fous le nom de

canut.

M. Briifon,

votume

de fon

Ornithologie,

imprim 'e en

1760,

page 258,

le déíigne par le nom de

camtt.... tringa

fuperne cin reo fufca, marginibus pennaru.m ditutiori-

bus, infune alba maculis nigricantibus varia, tceniáJu

pra oculos candidá; fafciá in alis tranfveifá albá; uro–

pygio albo

cinereoJuJeo lunulatim variegato; reélri..

ciblts

itztermediis únereo fufcis, utrinque

extimd