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~
1
1
}.. 5
fernmes qui s'occupent de Ia culture:
le~
hom.–
mes paifent pendant l'été en Italie
&
ailleurs,
&
y
gagnent de quoi vivre chez eux pendant l'hiver. La
vallée fe partage en trois quartiers nommés
Fallie.
Elleappartient aux cantons d'Uri '· Schweitz
&
,Un–
terwalden , auxquels elle fe rendit de bon gre en
1
5oo. Ces cantons
y
envoyent
a
tour , de deux
en deux ans, un baillif qui réfide
a
Lotigna.
Il
y
a
deux fources minéra les, l'une pres de Lotigna , qui
charie du cuivre
&
du {oufre ; l'antre pres de Don–
gio' qui appartient
a
la •claífe des acidules.
(H.)
BOLSCHAIA-ZEMLA, (
Géogr.)
nom d'une con–
trée découverte par
le
prince Chelashi en
172
3 ,
au nord de l'embouchure de la K olima, a foixanre–
quinze dégrés de latitude feptentrionale. On
la
dit
habitée ; ce qui mérite confirmation , attendu
le
froid extreme que l'on doit
y
reífentir. (
+)
BOMBARDE'
e
Lut!t.) Voyez
BASSE:DE·HAU'l'-
130!5,
da1zs ce Supplément. (F.
D.
C.)
BOMBO, f. m.
(Miijiq.)
Les Italiens entendent par
']e mot
bombo~
la répétition d'une note fnr le meme
dégré, par exemple lotfqu'au Iieu de donner
ut
&
de
foutenir ce ton la valeur d'une blanche , on le fait
entendre huit fóis , comrrte s'íl
y
avoit huit doubles
croches. La voix fait le
bombo
par de coups de gozier
tres-doux ;
l.esinfrrumens a vent en augmentant un
tant foit peu le volume d'air achaque double eroche
o u
note breve;
&
les inftrumens acordes en appuyant
un peul'archet
a
chaque diviíion. Le
bombo
faü pour
1'a
voix
&
les ihftrurrtens ce que le tremblemenr faít
pour l'orgue; ainíi c'eft le meme agrément qu'on
appelloit autrefois
tremolo. Voye{
TREMBLEM ENT;
(Mujiqtte.)
Dfél;
raif.
des
Sciences,
&c.
11
efi
yrai
qu'aujourd'hm
1
on ne fe fert plus du mot, ma1s la
chofe eft reftée,
&
csn
la marque par autant de notes
différentes qu'on veut, toutes d'égale valeur ,
&
toutes couvertes d'une liaifon ou cliapeau ; chaque
note efr de plns marquée d'un point au-deffus.
Voyez
la figure
2,
de la planche
V
de Mujique dans ce Sup–
plément.
(
J!.
D. C.)
BOMBYX,
( Mllfiq. in(l. des tuzc. )
efpece de cha·
lumeau des Grecs fort difficile a jouer,
a
caufe de
fa longueur ; on le connoiífoit déja du tems d'
Ari–
:frote, car ce philofophJ en parle. Le
bombyx
étoít
fait d'une efpece de rofeau appellé en latín
~alamus,
d'ott efr venu probablement le mot francro1s
chalu–
meau.
Bartholin , au
chap.
5
de fon traité
De tibiis
veterum,
rapporte que quelques auteurs ve\dent que
Pollux, clans fonO
nomaflicon ,
donne a entendre que
l~efpece
de fl[He appellée
bombyx
avoit deux parties
de plus gue les autres, favoir,
l'olmos
&
l'enpholmie.
La premiere fignifioit apparemment la bouche oti
l'embouchure ; la feconde, la partie de la flute qui
eft au-deífous de la glotte'
&
la glotte meme fuivant
Hefychius. Cette conjeB:ure me femble fauífe, car
comment imaginer que les autres flu.tes n'euífent ni
embouchu,re, ni glotte? Quelques écrivains préren–
dent gue le
bombyx
fut une efpece de rofeau femelle
dont on faifoit les glottes ou anches .
(F. D. C. )
§·soNA,
Dict.
taif. des Sciences,
&c.
tome
JI,
page
3
20'
&
BONNE
'page
3 23
'
font la meme ville
rnaritime d'Afrique,
a
u royaume d'Alger.
(C.)
BONAISE,
(Géogr.)
tres-haute pointe des Alpes
Savoyardes, dans le comté de Ma;uricnne, proche
du Mont-Cenis : c'efr une de celles oitla chaífe des
(;:hamois
&
la recherche des cryfiaux: de montagnes,
fe font avec le plus de danger , vu l'horreur des
~laces
qu'il faut affronter,
&
les abymes de neige
qu'il faut franchir.
(D.G.)
-~t
§
BON
A
SIENS , (
Hifl.
ectlef.)
hé
tiques qui
parureat dans le guatrieme íiecle .... BoNoSIAQUES
cm
BONOSIENS .... certains hérétiques du quatrieme
fiede .... ,
&
BoNOSHNS, nom d'une feéte que
l3onofe tenouvella au quatrieme
fie,Ie, , . ,
1
font
les
lome
lit
B·
0
N
I
m&mes hérétiques dont
il
étoit inutile de fa
ire
tro·
~
articles.
Leures fur
l'
Encyclopédi~.
BONBALON, f. m. (
Lutherie.)
infirunient dont
les Negres fe fervent comme de tocún :
il
eft
fait
a-peu-pres comn e une trompette marine ' mais fans
cordes : il efr auffi beaucoup plus gros , du double
plus granel
&
fait d'un
bois
fort léger,
&
probable:.
ment tres·fonore, puifque l'on prétend que quand on
frappe le
bonbalon,
ávec un marteau d'un bois dur,
on entend le bruit
a
quatre lieues.
(F. D. C.)
.
§
BONDUC,
(Botaniq.) enlatinguilandina.
Linn~
6en. pl. 46
4
,
en anglois
nickar-tree.
Caraéfere
génirique~
Le calice efr campaniforme,
&
découpé par
les
bords en cinq parties égales . La fleur eft compofée
de cinq pétales égaux, lancéolés
&
concaves.
Di-x:
étamines en forme d'alerte ertvironnent un embryon
alongé, qui clevient une íilique de forme rhom..!
bo!de , avec une future convexe dans fa partie fupé:.
rieure: ellé renferme des femences dures
&
oifeufes
j
qui font féparées par des
cloifons~
Efpeces.
I.
Bonduc
inarthé'
a
feuilles (ur-conjuguées' maig
fimpl ement conjuguées au haut
&
au bas de la tigeo
Guilandina inermis, foliis h.ipinnati
,
baji apicegui
jimpliciter pinnatis.
Linn.
Sp. pl.
Ganada nickar-trer..
.
.
,
2.
Bonduc
armé , a feuilles fur-conjuguées ;
a
fo-t
lioles ovales , oppofées
&
entieres.
.G
uilandina aculeata; foliis bipinnatis; folio lis
oya.'
tis
~
oppojitis, úuegerrimis.
Mili.
Yellow
nikar.
3.
Bonduc
arm6,
a
folio
les
ovales oppofées
&
fans pédicules.
'
Guilandina aculeata
,
foliolis oYalibus, oppofttis,
fe.flilibus.
Mili.
Grey nickar.
4·
Bonduc
inarmé ,
a
feuilles fur-conjüguées;
Guilandina inermis, foliis bipinnatis.
Mill.
Smooth gu.ilandúza.
..
•
1
)
.
Bonduc
inarmé ,
a
feuilles conjugées, dont les
folJOles inférieures font difpofées trois
a
trois.
Guilandina inermis; foliis fubpin·natis; foliolis
in..·
ferioribus ternatis.
Flor. Zeyl.
1
55.
Morunga .
.
Le
bonduc, n°.
t,
efr
indigen~
du Caqada:
ii
y
forme un arbre qui s'élance
a
la hauteur de plus dé
trente pieds fur un ttonc droit. Les Canadiens l'ont
nommé
ckicot,
paree que fes branches courtes
&
en
petit nombre luí donnent en efFet un air tres-chétif,. .
lorfqn'il a perdu fes feuilles ;
mc.iscomme e.lles- (ont
prodigíeufes , quelques-unes ayant plus d'un piecÍ
&
derríi de long ,
lo rfqu~
fa tete en eft tecoitfée,.
elle paroit
coníidérabl~.
Nous ne favons pas encore
le tems , ni l'eífet de fa fleu r; nous ne pouvons done
pas lui affigner une place comme arbre d'ornement
dans les
diffi'ren~
endroits
Otl
~1
pourroit figurer;
mais l'appareil de fon feuillage ne peut qu'embellir
les bofquets d'été ,
o1t
le peu de longueur de fes
hranches donnera la facilité de placer pres les uns
des autres, plnfieurs individus de cette efpece:
il
demande une terre légere qní ne foit pas trop hu–
mide. Ses femences font extremell)ent dures, il fau–
dra pour hater leur germination, les répanclre dans
de petites caiifes qu'on metrra dans des couches
chaudes ,
oi1
on les arrofera fréquemment, en ob.:...
fervant de les tranfp01;tet dans des couches n<>u–
velles'
a
mefure que les ptemieres perdront leur
chaleur. Malgré ces précaution', je doute qu'elles
levent la meíne année ; car j'en aí
{emé
qui font
refrées en terre pendant trois ans4
.
M. Duhamel dit qu:apres avoir arraché un de
ce9
arbres , il ne faut pas combler le
trot~
, paree
quó
B
ij
r
\