TAN
~inde
mériciionale, capitale du toyaullle de tbeOle
nom ,
{ur
la cote de Coromandel , au bord d'un bras
GU
fleuv~
Caveri: c'efr la
réfl?e~ce
d'un roi dll pays.
Lqng.
{lllvantle P. BOlicher )eflllte ,
9 (}; 33',
fatit·.
1/.
:27·
.
. T
ANJE~S
,
f.
m.
te'.me de Commerce,
on appelle
a10ft
~ertalnes
mOllífehnes ,ou toiles de coton dOll–
bies,
cepen~ant
un
pe~ c~aires,
qui vienneilt
d es lndes onentales, partlclllieremenr de Bengale.
Les
utlt~S
{ont brodées de
fi~
de coton
&
les alltres
uni.es; les brodées ont {eize
all~es
¡
la piece , {ur
t.r01S
quarts de large ;
&
les .limes {eize aunes de
long, {ur (ept
a
huit de large.
D ié/ion,
de
Coinm.
(D.J.)
.
T
ANIERE,
f.
f.
(Gramm.)
retraite des betes {alr–
vages. C'efr ou le fond d'un rocher , Oll quelque ca–
vité {outerraine, ou le tOllffll d'une foret. On dit la
taniere
d'tm renard , d'un ours , d'un lion.
Il
{e prend
allffi quelquefois au figuré
~
&
l'on appelle
tan¡~re ,
la
d emeure d'un homme vorace , {olitaire
&
méchant:
T ANIS,
(Géogr. ane.)
ville de la baífe EO'ypte
fituée pres de la {econde embouchure , ou du[ econd
bras du Nil, qui en
'fin
appell'é bouche Tanitique
~
T aniticum o(liltm.
La
fameu(e
Tanis
qui étoit, {uivant les itinéraires
~
44
milles de P 'ru{e vers l'occident,
&
{ur un canai
qui portoit ron nom' , {ubfifre encore aujourd'hui au–
pres de la meme embouchure. Les Portulans qui la
placent 60 mílles marins
a
l'orient de Damiette , la
nomment la
boue/le de Tmnes
ou
Tinex e.
Edriffi fait
mentíon dans fa géographíe, de la ville
&
du lac de
Tinnis, qui a
30
mílles de longueur d 'orierlt en oc–
~ident
,
&
qui communique
a
un autre lac qui s'é–
t end jufqu'aupres de D a1l1iette. Le P. Sicard parle
d e cés deux lacs,
&
leur donne 66 milles pas de
l'efr a l'ollefr. Ils commencent au chateall de Tiné ,
&
s'étendent jll[qu'a Damiette, étanr joints en cet
endroit au bras du Nil, par un canal de
1 500
pas
t
l'ea'u en efr jaunatre; ils {ont tres· poiífonnellx,
&
contiennent plufieurs iles, entre leíquelles efr celle
de T anah, Ol! il
Y
a un ancien fiege epifcopal, qlÚ a
toujours {ubf¡íl:é {ous les Mahométans: Elmacin en
{ait mentíon
a
l'année
939
de J.C. Les Arabesfon–
d erent, l'année meme de la conquete de l'Egypte ,
une {econde ville de
T anis,
dans une autre ¡le de ce
lae, oh il yavoit quelques anciennes ruines. Cette
nOllvelle
Tanis
eíl: clevenue dans la {uite aífez conf¡–
d érable pOllr avoir une chronique particuliere, {ous
le
titre de
tariekh
Tinnis.
. La ville de
Tanis
efr une des plus anciennes de
l'Egypte: car fans vouloir ríen concIure de ce qu'il
en étoit parlé dans l'hiíloire fab Ileu(e d'Ifis
&
d'Oíi–
ris, tradition qui prouve cependant l'idée qu'on
avoit de (on antiquité ; je me contenteraí d'ob{erver
que dans le
Livre des lvombres,
il efr dit en parlant
de la ville d'Hébron , déja floriífante au tems
ti'
Abra–
h am que {a fo ndation précédoít de fept ans celle
d e
T~oan :
les reptante , qlli ont fait leur tradllétion
e n Egypte.,
r~ndent
ce nom par.celu! de
Tanis.
C ette vIlle {ub{úl:e donc depws pres de
4 000
ans;
&
elle efr encore {ur le bord de la mer. Le lac dans
l equel eíl: la ville de
Tanis,
n'efr {éparé de la mer
qHe par une langue de Cable de troís milles de largeur.
11
faut condure de-la que cette partie de la cote d'E–
gyte n'a re
<fu
aucun changement. Sí cette cote 5'a–
vanc;oit fans celfe dans la mer" . omme on.t e
ru~po:
fe
ce proO'res , quelque lent qu
i1
fih ,
aur01t elO1gne
la
~er
de la ville de
Tams ,
pendant cette durée de
4000
ans ;
&
cette ville {e rrouveroit aujourd'hu} a
\l ne aíli z O'rande diíl:ance en-deC;a de la m r.
Mem.
des Inflri/ tom
XVI.
p .
3 69 .
(D.
J.)
.
T
ANI T RIE,
f. f.
( Gram.
&-
Jurifprud. )
o;u lo:
tani(lria,
ainii
appellée
detani(lri,
term~ angl(:)l~
qUl
Jignifie
héritier
prlfompúf)
étoit un
101
mum~lpale
.T OTTU.
XY.
TAN
. d'Angleterre
t¡ui
déferoit 1 s bien du d 'hInt
a
ton
parent le plus ag '
&
le plus capable de ouverner
le~
,bi:ns
~
fans avoir 'gar.d
a
la proximit
,b
du deC7ré.
C .etolt proprement la 101 dl! plus fort : ce qui
cau~
{Olt {ouvent de (anglantes C7uerres dans les familles
C'efr pourqlloi cette loi
fu~
abolie fons le
1"<
CTne dé
J
acqlles premier, roi d'Anglet rr
&
fixie~e
roi
d'Ecolfe de ce nomo
Voye'{
Larrey:
(A)
TANITlCUMOSTIUM ,
(GJog.
anc.)
nom
que
Strabon,
L.
XVII. p.
80 2 .
donne
a
la fixíeme em"–
bouchure du Nil,
&
qui,
el.
ce qu il dit, étoit ap–
pellée par quelqlles-uns
flaiúellm oJlium.
Hérodote
L.
11.
e.
x vij.
dit tIlle l'eau de cette embollchllre
ve~
noit du canal, Ol! de la riviere Sébennytiqtte ; mais
Frolomée,
L. IV.
c.
v .
faít une alltre difpofition des
bouches du Nil,
&
cette difpofition s'accorde a ec
ce que difent Diodore de Sicile, Strabon
&
Pline.
n
ne fait
pas .~e'nir
l
'eau.dela bouche
tanitique ,
du
canal febenmtlque, malS du canal bubaílique on
pélllftaque. Le
taniticun:z
ofliurn
étoit la fixieme em–
bouchure du Nil, en comptant fes embouchures
d'occiclent en orient; mais elle étoit la {econde ,
en comptant d'orient en occident.
(D.
J.)
TANITICUS NOMUS,
(Géog.
áne.)
Ou
T
ANI–
TES,
la
Taniúde,
préfeétllre de la baífe Egypte, le
long de la branche du Nil ,appellée
taniticum oJlium,
bouche tanitique. Sa métropole étoit T anís.
(D.J.)
TANNAIM , {.
m.
(Hifl.
des Jaifs.)
nom ancien
des lavans Juifs qui enfeignerent dans les fyna gogues
ju{qu'au tems de la Mi(na,
la
loi orale ou la doc–
trine des tradÍtions. Le mot
Tamlai"m
efr un dérivé
de
tanalz
qui fignifie en chaldéen
donrd
par
tradi–
úon ;
&
il revient au mot hébreu
slzanalz,
d'oll efr
tiré cellli de
miJna,
ce livre f¡ célebre parmi les Jt\ífs,
&
qlli n'eíl: compo(é que de la. tradition de leurs
doéteurs.
Voye{
M l'iNA.
(D .
J.)
T
ANNE,
f.
f.
( PlzyfioLog.)
Les
tannes
{ont t'hll–
meur {ébacée de la {ueur
&
de la tran(piration rete–
nue dans {es petits canaux excrétoires.
La portion qui couvre le bout du nez, des alles
du nez
&
du menton,
&c.
eíl: chargée d'un grand
nombre de follicules fébacées qui produifent une
{ecrétion d'un liquide huileux, lequel demeure ar–
reté dans tes petits canaux excrétoires par une tranf–
piratíon retenlle,
a
cau(e du défaut de chaleur qui
la rend moins abondante dans cette partíe. Cene
humeur arretée s'épaiffit
&
{e durcit dans les follí–
cules, d'oll on la fait (ortir en forme de petits ven
par l'expreffion ,
&
avec une épingle.
Les
tannes
ne font donc autre chofe qu'une
hu~
meur blanchatre, huileu{e
&
terreu(e de la {ueur
retenue dans les foUicules (ébacées du menton, du
bout du ne1., qui forme comme des mailles , tandis
que la matiere qui leur {ervoit de véhicule s'éva.:..
pore par la chaleur
&
la tranfpiration. Cette matiere
remplit peu-a-peu ces follicules ou mailles; alors il
en regorge une partie par les petits trous excrétoi–
res qui {ont
{ut
la peau .
Comme cette matiere eíl: tenace
&
gluante , elle
retíent la cralfe
&
la poudre qui ole fur le vifage ;
&
quoiqu'on l'eífuie {ouvent, norÍ-{eulement On
n'emporte pas la cralfe qui s'eíl: placée {ur les extré–
mités des
tannes
qui {ont dans les enfoncemens de
ces trous ; maís au contraire le linge qlli elfuie le
vi(age la ramalfe
&
la prelfe dans ces creux ,ou elle
reíle
&
produit ces petits points noi rs , qui paroiC:
{ent dans les pores de pr {que tous les
II
z,
&
g lll
forme le petit bout noir de la
.tanne
qu;nd on la
~ait
{ortir de ron trou, en la pmc;ant d une certam"
fa~on.
.
.
V
oila ce qui per(llade les perfonnes peu lI1ílrllltes ,
que les
tannes
{ont des
vers
qui s'engendrent dans
la peau,
&
que ce petit point en eíl la t&te , au·lieu
que , 'eíl: un p tit p loton d l'humeur {ébacéc
&
vv v