Table of Contents Table of Contents
Previous Page  894 / 970 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 894 / 970 Next Page
Page Background

TAN

:pofées par bandes

alterna~ives

a:1

n~mbr~~ecinq

OH

Ílx 'lui s'étendent depuls la tete Jufqu a la quelle.

Le bec

eft

oblOlla

&

relevé en-de·íflls ; les levres font

o

d

" h'

l'

é paiífes charnues.,

&

exce ent les mac OU'es; ou-

verture ' e la bouche eíl: petite; les dents des

~a­

choires reífembIent

a

celles d'une fcie. Les nageolres

.ont de belles c01üeurs, telles que le rouge , le. bleu

.&

le jaulle , difpofés par

peti~s

traits : la

nageOl~e

de

la

queue

a

une figure

ar~o~dle

quand elle eíl: eten–

due. Rai

,fynop. TllUk.piJclum. Voye{

POISSON.

T ANDELE! '

L

m.

(Jardinage.

)

term; de Fleu:–

riíl:e, q¡,ú expnme de petltes

couverture~

legeres

~1Il

préfervent du hale les bellesfleurs plantees en plel?-e

terre' ces

tandeLets

reviennent

a

nos bannes de tOlle

que

l'~n

tend fur les cerceallx de fer pratiqués au–

.deíflls des belles plate-bandes de fleurs.

T ANDELlNS

,r.

m. (

Salines.)

ce font des hottes

.ce fapins

q~ti fon~

étalonnées,cur la

~e~u~e

de

del~x

vaxels. MalS cet etalonnage

11

efr pas Jundlque.

Il

11

a

lieu que pour l'intérieur de la faline.

Voye{

VAXELS.

T

ANESIE ,

f.

f.

(Hifl. nato BOlan.) tant1Cetltm ;

genre de plante

a

fleHr , compo{ée de plufieurs fle'u–

rons

profondémen~

découpés,

~out~m~s

par un em–

bryon ,

&

rei1ferme~ ~ans

un callce

~ca¡lleLlx

&

rr~{que hémifphérique ;

1

embryon devlent dans la fUlte

une {emence qui n;a point d'aigrette. Ajolltez aux

,earaéteres de ce genre que les fleurs font épaiífes ,

&

<ju'elles naiífent par bouquets.

Toun'l~fort ,

inflo reí

herb.

Voyez PLANTE.

Tournefort compte trois efpeces de ce genre de

plante, la commune , cel1e qlli eíl:

a

feuilles frifées,

&

celle que nous nommons la

merulze-coq ,

l'

habe au

&oq

,

le

coq des jardins

qui eíl: décrite ailleurs.

La

,taneje

vulgaire ,

tanacetum vulgare, luteum,

C .

E.

·P.

'32.1.

R. H.

4 6 ,. en anglois,

the common

yeLLowjlowerr'd garden-tan{y,

a fa racine vivace ,

longue , divi{ée en pluueurs ubres qui ferpentent de

coté

&

d'autre. Elle pouífe des tiges

a

la' hauteur de

deux ou trois piés , rondes, rayées , un pell velues ,

moelleufes. Ses feuilles font d'un verd - jaunatre ,

grandes, lon,gues , ailées , dentelées en leurs bords ,

d'une odeur torte

&

d'un gota amero Ses fleurs nai{- .

{ent au

{ommet

des tiges par gros bouquets arrondis ,

rangés comme en ombelles, compofés chacun de

plufieurs fleurons éva{és

&

dentelés par le haut,

d'une belle

COllle.ur

jaune dorée, luifantes, rarement

blanches , fOlltenues par un calice écailleux.

n

fllc–

cede aux fleurs des femences menues

&

ordinaire–

ment oblongues , qui noirciífent en mftriífant. Cette

plante croit par-tout, le long des chemins

&

des

prés, dans les champs , aux bords des foífés , dans

des lieux humides; elle fleurit en Juillet

&

Aotlt.

(D.J.)

T ANESIE: (

Mat. mido

)

tanefze ordinaire

,

Oll

hube

(lUX

vers;

on emploie en médecine les feuilles, les

fleurs

&

les {emences de cette plante.

La

tanefze

a une 0deur forte , defagréable, qui

porte

él.

la tete,

&

une faveur amere, aromatique ,

un peu acre. Elle donne dans la diíhllation de l'huile

eífenrielle , mais en petite quantité.

Ses vertus les plus reconnues {ont les qualités

vermifuges , utérin s

&

carminatives. L'infufion des

fleurs, feuilles ou des fommités , foit fleuries , foit

en graines, eíl: un remede fort ordinaire dans les

affeétions vermineu[es

&

venteufes. On donne auffi

les memes parties deíféchées

&

rédL/ites en pOlldre

dans les memes cas, foit feules , foit melées 11 d'au–

tres remedes

carmina[i[~

&

vermifuges.

(Voye{

CAR–

MI~AT I FS

&

VERMIFUGES. ) La teinture tirée avec

le vm eH .auffi d'll{age dans les memes maladies ,

&

plus el1(!ore dans les fuppreffions des regles. L'infu–

llon .de

tanefz~

convient encore tres-bien pour faire

prendre dans cette derniere maladie par-deífus des

pols

emm~nagoglles.

<

'

-

T ..A N

Le fuc , qui eft moins ufité -que tous ces autres

re~

medes, eíl: encore plus puiífa nt,

&

doit etre rcaardé

comme un tn::s-bon remede contre les maladies

b

dont

nOllSvenons de parler. On peut le donner a la dofe

de deux gros jll{qu'a demi-once, {oit fe ul,{oit étendu

dans quatre ollces d'eau diftillée de la meme plante.

Cette eau diftillée poífede une partie des venus de

la

tanefze.

Elle fournit un

~xcipient

approprié

des.ju–

leps

&

des mixtures vermlfuges ,

&

des potions em–

menagogues

&

hyíl:ériques.

.

La

tanefze

eíl: encore mire au rang des meilleurs

fébrifuges , des

diaphor~tiques-alexiphannaques

&

des diurétiques appellés

chauds.

Cette derniere v:rttl

a été

d?~née

meme 'p0ur etre

p~rtée

dans'la

taneji,

a

un afiez haut degre , pour que lll{age de cette {et!'le

plante ait guéri l'hydropiúe en évacuant plliíramment

par les urines.

La femence de

tanefie

eíl:

~mployée

qllelquefois

au-lieu de celle de la barboune ou poudre

él.

vers -

mais elle eft bien moins efficace que cette

dernier~

"

femence.

On

emplo.ie

auffi la

tanefze

extérieurement comme

réfolurive , fortifiante, bonne contre les douleurs

&

les enflures des membres ,

&

meme contre les

dar~

tres, la teigne ,

E/c.

On la fait entrer dans les demi-bains

&

les fomen":

tations fortifiantes

&

diCcuffives, dans les vins aro–

matiques

,&c.

On croit <I-u'appliquée {ur le ventre

elle chaífe

&

tue les vers,

&

qu'elle peut provoque;

les regles.

On dit que Con odel1r chaífe les punaifes

&

les

puces. .

Les fellilles de

tanefze

entrent dans l'eau vulné–

raire ; les fleurs dans la pondre contre les vers de la

pharmacopée de Paris ; les feuilles

&

les fleurs, dans

l'orviétan,

€Yc.

.

-

.

Cette plante a beaucoup d'analogie avec la grande

abfynthe.

(b)

TANETUS, (Géog. anc.)

aujourd'hni

Tanetf.o;

bourgade d'Italie, que Polybe ,

Lib.

JII.

num.40.

donne aux Bolens. Tite-Live ,

fiv.

X XX.

ch.

19 .

fem–

ble auffi la donner

a

ce peuple , en difant que

C.

Ser–

yilius

&

c.

LlItatius avoient été pris au village de

Tan~lUS

par les BOlens ,

qui ad viwm

Tanetum

ti

Boi'is cap

ti

fueran!.

Pline met es

Tanetani

dans la

huitieme région, qui íl: la Cefpadane;

&

Prolo'"

mée,

Liv. lIf.

ch.

d .

marque

Tanetum

dans la Gaüle

~ppeUée

Toga!a.

La table'de Pel1ti-nger,

&

l'itinéraire

d'Antonin ,font auBí mentioo de ce lieu. Il étoit fur

la route d'Areminum aDertona, entre Reggio

&

Parme ,

el

dix milles de la premiere de ces yilles ,

&

el nenf milles de la feconde. Ce fut dans ce lieu, fui–

vant Panl Diacre, que

Narces

défit Buccellinus, gé–

nér~l

des troupes de Theudebert , affifié dll {ecours.

des Goths qui avoient ravagé Milan.

(D.

J.)

T ANEVOUL , f. m.

(Hifl. nato Bot.)

arbre de

l'ile de Madagafcar, dont les feuilles croiífent fans

quelle autour des branches, auxql1elles on croiroit

qu'elles font collées; elles font longues

&

étrGites.

T ANFANAl.

-

/.-UCUS, (Géog. anc.

)

bois {acré

dans la Germanie, au pays des Marfes" entre l'Ems

&

la Lippe, felon Tacite.

anna!. l.

l.

c. lj.

avec

un

temple fame ux, qui fut détrnit par Germanicus.

n

n'eíl: pas aifé de décider quellieu, ou quelIe déetle les

Marfes adoroient fous ce nom:

il

falloit pourtant que

{on cuIte fi'¡t célebre, puifque cOntre l'níage du pays,

on lui avoit confacré un

t~mple.

La pltlpart des hiíl:oriens interpretent le nom de

Tanfana,

par la déeífe

T e/lus,

&

il feroit aífez natmel

d'e dire que cette déeife

Tallfana

,

étoi.t l'herthus des

Suéves , ou la terre mere

&

produétrice de toutes

chofes, que les Marfes pouvoient adorer 11 l'exem--:

pIe des Suéves.

On pourr-oit demander files Marfes avoient effec;-