TAM
l'aiguille, la foie fort de fon crochet; on renfOfl ce
l 'aiguille entre les deux brins de la boucle' on tourne
la foie en-deífous fur l'aiguiUe ; on tire
l'~i(1uille
la
foie fe place dans fon crochet lorfque fa pointe'efi
.fur
~e
point de. fonir
~e
l'étoffe ; quand elle en efi
fortle , elle attlre la fOle de-rechef en boucle ; on fait
paífer cette boule fur la premiere ;
&
l'on continue
de faire ainfi des petites boucles égales ferrées
&
~aífées
les
un:s dans les autres , ce qui ; fait
app~ller
l'ouvr;¡¡ge
chamette.
L'aiguille , l'écrou du man e
&
le crochet font
'c1ans la meme direél:i0n. C'efi l'écrou qui dirige le
h10uvement.
Si 'ron travaille de has-en-haut, on tourne le 61
autour de l'aiguille fur l'aiguille , c'efi-a-dire que
quand le 61 commence
a
paíl"er fur elle, elle efi en–
~re ~e
/il
&
le
~orps
de celui qui brode.
SIl on travaIlle de bas-en-haut, au contraire quand
,on.commence le tour du 61 fur l'aiguille , c'eíl: le 61
qm
efi entre le brodeur
&
I'aiguille.
Comme l'a}guille efi groífe par en-bas ,
&
efi me–
nue par la
l?0Int~,
le tr.oll qu'eJle fait efi large,
&
le
crochet qm efi a la pOll1te paíTe fans s'arreter
a
I'é–
toffe.
TAMBOUR ,
f.
m.
(Lutlzerie.)
machine ronde qui
toute {eule fert
el
faire jouer des orgues fans le fecours
de la main. Sur ce
tambour
il
y a des reglets comme
fur un papier de mufique,
&
a
la place des notes, il
y,fcl
des pointes de fer qui accrochent
&
font baiífer
les touches felon le ron qu'on defire en tirer.
(D.
J.)
T AMBOUR , (
tUme de Boijfelier.)
les ollvriers qui
les font les appeUent
chauffi chemifes.
C'efi une ma–
chine de bois ou d'ofier en forme de caiífe de vérita–
ble
tambour
,
haute de quatre
el.
cinq piés ,
&
large
d'un pié
&
demi , avec un couvercle. Au milieu de
,cette machine eíl: tendu un réfeau
el.
claire voie , fm
Jequelon met une chemife ou autre linge. 11 ya de{–
ious un réchaud plein de charbon pour chauffer ou
.féch er cette chemife ou aurre linge.
(D.
J.)'
T Al\1.B.oUR ,
tn
te~me
de ConftJeur,
efi un tamis fort
.fin pOllr paífer du fucre en pOlldre.
roye{ les
Pi.
du
ConfiJ!eur
&
leur explico
La premiere efi le couvercle ;
.la feconde eíl: le tamis ,
&
la troifieme la bOlte qui re-
4Soit les mat!eres qui ont paífé au-travers du tamis.
Ces trois pieces s'ajufient en{emble, en (orte que le
tamis entre dans les deux autres.
T AMBOUR,
(HOrlOglrie.)
nom que l'on donne
ordinairement a cette piece d'une montre que les
horlogers appeHent le
bariLlet. Voye{
BARILLET ,
&
les PLanches de
L'
Horlogerie.
T AMBOUR,
OU1lrage de Menuiferie,
qui fe plac;:oit
autrefois devant les portes pour empccher l'entrée du
,vent; il n'eíl: plus d'ufag e que pour les églifes.
Tam!four
fe dit auffi de la menuiferie qui recouvre
R.uelque (aillie dans un appartement. .
, T AMBOUR,
(Paumier.)
c'efi une partie du grand
p¡ur d'un jeu de paurue , qui avance dans le jea de
quatre ou cinq pouces. Le
tamhour
commence a-peu–
prcs
él
la moitié de la difiance de la corde de la grille,
&
contínue jufqu'a la grille, ce qui retrécit le jeu de
p aum€ d'environ quatre ou cinq Q-Ollces dans cet
efpace. Les jeux de paume appellés
quarrésn'ontpoint
de
lamholtr;
il n'y a que ceux qu'on nornme des
de–
tlam.
T AMBOUR , (
S errur.)
píece d'une 6gure ronde
qui en renferme d'autres , comme on voit aux (erru–
res des coffres-forts. Les pertuis [ont montés dans le
lamhour.
.
T AMBOUR,(
Soierie.)
machine fur laquelle on por–
te les chalnes pour les plier , ou pour les chinero
T AMBOUR5 ,
f.
m. pI. (
Sucurie.
)
efpece de gros
cylindres de fer qui fervent
el.
écrafer les cannes ,
&
en exprimer le fue dans les moulins
a
{ucre. On les
nomme quelquefois
:outeau~ ;. m~s
,'eíl:
~propre-
T ' A M
ment, re
roul~all
n'étant que le
cylindre
de
bois
~ont
on
r~mpht
le
tambo.ur,
a-travers duquel paRe
1axe ou plvOt fur leqí.Jel Il tourne.
Savary. (D.
J.)
TAMBOURE-CISSA,
f.
m. (
Hij!.
nato Botan, )
arbre de l'ile de Madagafcar, qui produit un fru't
[emblable
el
une pomme, dont la propriété efr de
s'ouvrir en quatre lorfqu'il efr parvenu
el
maturité;
fa chair efi remplie de grains orangés,couverts d'une
peau tendre qui donne une teinture femhlable aceIte
du rocou.
TAMBOURIN , f. m. forre de danfe fort
¡\
la mode
aujourd'hui fur nos théatres. L'air en efi
tn~s-gai
,
&
(e bat
a
deux tems vifs.
n
doit erre a ¡'imitatíon dll
Mltet des Provenc;:aux,
&
la baífe doit toujours re–
frapper la meme note,
el.
l'imitation du
tambourin
Olt
gaLoubé,
dont celui qui joue du fiutet s'accompagne
ordinairement.
(S)
.
T AMBOURIN,
voye{ L'articLe
T AMBOUR..
T AMBOURIN , (
Lraherie.
)
il Y a un infrrument
a
cordes
&
de percuffion de ce nomo C'efi un long
colfre de bois, fUf lequel font montées des cordes de
laiton, que I'on frappe avec des baguettes. Cellli qui
joue de cet infirllment le tíent debout de la main
OlÍ
plutot du bras gauche ,
&
le frappe de la main droite.
TAMBOURIN,
(termedeJou.aiLLLer.) ouT
ABOURIN;
c'efr une perle ronde d'un coté
&
plate de l'atltre ,
qui re{[emble
el
une tymbale.
, TAMBRE, LA, (
Géog. mod.)
riviere d'Efpagne¡
en Galice. Elle prend fa fource dans les monragnes .
au nord de Compofielle, d'oll elle court au fucl-oueít
&
va fe
d~ndre
dans la mero
TAME,
(G¿og. modo
)
bourg
a
marché d'Angle–
terre, dans Oxfordshire , fur la riviere de
Tame,
qui
fe joignant
el.
l'Iffis , prend le nom de Thamife.
Voye{
THAMI5E.
T AME'R., LA, (
G/og. modo
)
riviere d'An¡¡leterre;
EHe a fa fource dans Devonshire, qu'elle fepare
d~
la province de Cornollaille; fon embouchure efi dans
le havre de Plimouth.
(D.
J. )
, TAMETANES " (
Hij!.
nato Botart.
)
fmit de l'ile
de MadagaCcar, doñ t la racin'e eíl: auffi jauneque dlt
{afran,
&
dont on fe {ert pour la teintur.e, C'eíl: la
meme qui eíl: connue en Europe fous le nom de
terrd
merita.
TAMIA,
(G/og. anc.)
ville de la grande-Bretagne.
-Ptolomée,
Liv,
1l.
ch. iij.
la clonne aux
Vacofllflgi ,
&
la place au voiGnage de
Banatia
&
d'ALata- CaJ~
tra.
Cambden aroit que ce pourroit etrC2 aujourd'hui
Tanéa, liellcl'Eeoífe au comté de Rofs.
(D.
J.)
TAMINES,
(Géog. anc.) Tamy/Z"a;
ville de l'Eu'"
bée , dans le ten-itoire de la ville d'Erétrie , felon.
SU'abon,
fiv .
X .
p.
417.
&
Etienne le géographe.
C'eíl: pres de cette viUe que les Athéniens défirent
les Chalcidiens qui étoie¡H commandés par Callías ,
&
par Taurofihene freres.
T AMIS,f. m.(
Crainier.)
infrrument qui fert
a
paífet
des drogues pulvérifées quan'd on en veut féparer
la partie la plus. fine d'avec celle qui efi la plus
grofTie~
re. On s'en íert
~uffi
pour couler les liqueurs
compo~
{ées
&
en oter le marco Le
lamis
efi fait d'un cercle
de bois mince
&
large
a
difcrétion , au milieu duquel
eíl: placé un tiífu de toile , de foie, de crin, ou de
quelqu'autre toile c1aire/uivant l.'ufage qu'on e? veut
faire. C'efr dans la parne fllpéneure du
lamlS
que
l'on mer la drogue pulvérifée ,
&
olll'on verfe la li·
queur qu'on veut épurer. Lor{que
l~s
drogues qu'on
a deífein de tamifer ,s'évaf?orent facllemenr, on met
un cOllvercle au
lamis,
quelquefois tout de bois ,
&
quelquefois avec le cercle de bois ,
&
le deífus de
cuir.
Savary.
(D.
J.)
T AM15
en
tume de BLanchif!eril
,
efi un cerceau
garni d'un ;iífu de corde formant díversquarrés , avec
lequel on rama{[e les pains. . .
T
AM~S
,
inflrumem de C/l/mll
"
de _Pharmacie; •