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2

TA

ifpofés

en

rond . le

p' .

fort du calice

qui.

~ll

pr-o–

fondemen d'coup , &

i1

de. iem dan la

J.wt

une

íilique applaóe

qui

en renterme un autre

d.~

la–

queUe on trouve une emenc plate

{)rdinau .–

menrpointue.

L

efpace

qui

e rrouv entr

les de~ úli-

es e rempli par une pulpe le plus Couvem nOlre

T

acide. T ournefort,

infl.

r.ú

h

rb•

.d-pp.

Voya

Pu...'\–

TE.

T

A~1ARIN,

CHifl.

tÚ.s

drogo exol.)

les

1

ITUlrins

{gnt nommés

ltlmar-heudi

par les ATabes,

J~(J~"rlltl~

par Aél-nanus &

lamarindi

dans

1 s ordonnances de

nos médecins.

Ce fom des fruits dont

00

nOUS apporte la putpe

ou la fubf1ance médullaire , gluante & vifqueu[e ,

r ' dlüte en maífe, de couleur noiratre; d un gOllt aci–

de. Elle ft

~lée

d'écoree, de pellicl'lles, de íili–

ques , de nerfs ou d filamens cartilaginellx, & me–

me de graines dures , de cOllleur d'un

roug.e-br~m,

luifantes, plus grandes que celles

~e

la calfe iolutlve,

prefqlle quadrangulaires

&

applatles.

. 11 faut choitir

A

cette. pulpe

~écente?

graffe on

glllante; d'un gout nOlratre , aClde , pleme de fuc,

&

qui ne foit point falíiJiée par la putpe de pru–

n eallx. Avant que de la mettre en lIfage , on la

ne~toie & on en ote les peallx , les filamens

&

les gral–

nes. On l'appone d'Egypte & 4es Indes.

On ne trollve aucune mention de ce remede dans

les anciens grecs. Les Arabes l'ont appellé

uzmar–

hendí ,

comme íi 1'on

difoitfruit des Indes;

car le mot

tamar,

pris dans une íigniJication étendue,', íignifie

toutes fortes de fruits.

C'eft done mal-a-propos que quelques interpre–

tes des Arabes nomment ce fruir

p etit palmier indien,

ou

dattes indiennes,

'puifque le fruit

&

l'arbre font

bien différens des dattes & du palmier.

L'arbre qui produit ces fruits s'appelle

tamarinier,

tamarindus.

Raí , hift.

174~ .

Siliqua arabica, qUrE

ta-

marindus.

C.

B.

P.

403.

.

Sa racine fe divire en pluíieurs branches nbreu–

fes , chevelues, qui fe repandent de tous cotés

&

fort loin. Cet arbre efi de la hauteur d'un noyer :

il eft 'tendu au large

&

toufFu. Son trone efi quel–

quefois

fi

gros, qu'a peine deux hommes en femble

pour~oient l'embra~er

;

i~

eft

d'u~e

.fubftance ferme,

roufsatre, eouvert d une ecorce epalffe , brune , cen–

<1rée

&

gerfée : fes branches s'étendent de tontes

parts & (ymmétriqllement; elles fe divifent en de

petits rameaux,

0 11

naiffent des feuilles placées al–

ternativement,

&

compofées de neuf, dix

&

quel–

quefois de dome paires de petites feuilles , atülchées

fur une cote ; aucune feuille impaire ne termine ces

conjugaifons, quoique dans les ngures de Profper

Alpin, & dans

celles

du livre des plantes du jardin

de

~alabar

, on re,préCent.e une feuille impaire qui les

t ermwe. Ces petltes fellllles Lont longues d'environ

neuf lignes,

&

lar~es

de trois ou quatre, minces,

obtufes , plus arrondles a leur bafe,

&

comme taillées

en forme d'oreille; ell sfont acidules , d'u n verd-gai

un peu velues en- cleffous

&

a Ieurs bords.

'

Les fl eurs fortent des aiffelles des feui lles comme

en grappes, ,portées par ? es pédicules gd:les; elles

font,eompof~es

de

trOl~

petales , de couleur rofe, par–

femes de

vel~es

fangulOes ',longs d'un demi-pouce,

l~rges

de

tr~ls

ou

qllatr~

hgnes

&

comme crépus;

1

un de ces p

t~les

efi

t~uJ,ours pl~s

petit que les deux

autres, Le callee eft epals , pynforme, partagé en

ql.latre fellilles blanchatres ou rou fsatres , qui fe re–

fl~

hiífent d'ordinaire en bas,

&

qui font plus longues

q ue les pétales ou feuilles de la fleur.

'

Le pifiil qui fort du milieu de la flem efi crochu

accompagné feulement de trois étamines; apres

qu~

la fleur efi paíTée, il fe change en un fruit, femblable

par

fa.grand~ll~& p~r

fa figure aux gouffes de feves:

~e

fnllt eft diíbngue par trois ou quatre potubéran-

T

A

1

~s,

-

ro

ci

e d

w-'

re, nt

r .

'ri e

roulle allante -

l'

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• l'in; neme fi ",,'erre

&

II

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L'intenalle

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neufe, un peu

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apillai–

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deplus

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l~fqtl '

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JOt .

1

r mt-

neme renferm de íem nce tr - ur

quadran-

gulair s appla;ies approchant

lupins , d un brun

luifant

T

ta h .

Le

talTUlrinier

erolt n Et'I rpte en Arabi , dan 1

deux Jndes , en Erhiopie ,

or

dan cett partie d

r -

frique que Ion app

Il

/

'¿n 'uat:.

n n

\1

n ap–

porte 1 fruits con alr's Ol! plutot la pulpe md

t

a ee les noyaux , qui

L

nd fOlls le nom de

tam.I-

rins.

et arbre produit quelquefois dan le ' t s

challd ,une certaine fuuilance ifqueuí ,acide

&

rou!satre, laquelle imite enfuite la cr

A

m de tanre ,

foit par fa dur té, foit par fa blancheur.

Le Tures

&

les Arabes ,étant fur le point de faire

un long voyage pendant l'él ' ,achetent dit Belon,

des

larnarins,

non pour s'en fervir comme d'un mé–

dicament, mais pour fe d ' fah

I

rer. C 'eft pour la m"–

me nn qu'ils font connre dans le fucre , on dan le

miel, d s gouffes de

tamarins

,

foit petite & vertes,

foit plus grandes

&

mures, pour 1 s emporter a ec

eux lorfqu'ils voyagent dans les deferts de l'Arabic.

En Afrique, les N egres en compofent une liqueur,

avec de l'eau

&

du fuere on du miel, pour app iíel"

lem foif,

&

c'ef1 un moyen tres-bien trouve. lis ap–

pliquent les feuilles de l'arbre pilées fur les éréfy–

peles. Les Egy ptiens fe fervent du fue des memes

feuill es pour faire périr les vers des enfans.

Les Arabes aílurent tous d'un eonfentement una–

nime, que les

tama,ins

ont la vertu purgative quand.

on les donne en dofe fuffifante; il efi vrai que c'efi un

purgatif doux & léger. Mais ce qui convient a pelol

de purgatifs, c'eft que les

tamarins

non fenlement

purgent, mais font encore légérement aftringens.

L'ufage les a rendus tres-reeommandables dans le5

inflammations, les diarrhées bilieufes , les fievres ar–

dentes

&

putrides, la jauniffe , le diabete , le fcorbut

alkalin

&

muriatique. On en donne la pulpe dépouil–

lée des pepins, des nlamens , des péllicules ,

&

paf–

fée par un tamis fons la forme de bol avec du fucre;

Ol! délayée dans une liqneur convenable, eninfufion

Ol! en décoétion.

Les

tamarins

font encore propres

a

corriger par

leur fel acide ,

&

par leurs parties huileufes, les vi–

ces de quelques autres purgatifs violens, eomme la

fcammonée, la lauréole,

&

les différentes eípeees de

tithymale; mais n'empechent pas la v ertu emétique

d~s

préparations d'antimoine, au contraire ils l'ac–

croiffent.

Il efi íingulier que les aeides til'és des végétaux::

augmentent la vertu émétiqlle, tandis que les aci-.

des minéraux la diminuent

~

&

meme la détruifent.

' (D. J.)

T

AMAR IN

,'!Ioye{

SINGE.

T AMARINIER, f. m.

C

HiJl. nato Botan.)

arbre

qui porte les tamarins; on l'a déja décrit en parlant

des tamarins, il ne s'agit ici que de le caraétér.ifer,

d'apres Linmeus.

Le calice ef1

a

quatre feuilles ovales & égales.'

La fleur ef1 compofée de trois pétales, ovoides , un

peu applatis ,

&

cependant repliés ; ils font

~Ius

pe–

tits que les feuilles du calice, dans lefquelles lIs

~ont

iuférés , laiífam une efpace vuide au fond du caltce.

Les étamines font trois nlets qui naiífent enfemble

dans le calice , nni1fent en pointes,

&

fe penchent

vers les pétales de la fleur; leurs boífettes

fo.nt

fim–

pIes; le pillil a

~Úl

germe ovale; le fiyle efi algu ,

{$e