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TAL
du créateur:
nu
IlOe
endJefcmus
d! jltllis
" tatO
ti
!-
tn.
Peur-étre cela doit-il s eoteodre de l'Afu<;>log¡.e
judiciaire en général..1I:fr beaucoup .plus certam que
les"\ alentioiens en faIfO!
nt
g~d
ufage
~om~e
le
p rou e leur
abracQda~r~
prefcnt
p~r
le
m
deno
St–
rmus fammonicus
qUl tOlt de
leu~
feae .
&
par lenr
a¡'rafax ,
doot I bér 'úarque Bafilides IUl-meme
fut
l'inveoteur.
r oyt{
ABRA ADABRA
&
ABRA AX.
D es catholiques ell -memes donneren.t ,dans
c~s
fuperfrition. 1arcel!us , homme de quaht . & chre–
tien , du tems de Th odo(e , dans
~n ~ecueil ~e
re–
medes qll'il adre{fe a fes nfans, decnt ce
t~lifmQn.
n (erpent, dit-il , avec fept rayons , grave
f~r
un
jaipe enchaífé en or ,
~~
bon contre les mallx d
eílo~
mac,
&
il appelle ce pOlla0ere un remede ph.y6qu,e .
udjlomachi dolortm
r,medl1tn~
phyicum ji!,
In
laplde
lafpide exflulpe
draeonel1l/adla!~/Il ,
U! habeat feptem
radios
&
c1amü auro
(/
Illue III
coLlo.
Ce terme de
phyjiq~e
fai r
ente~dre
;ue
l'A~rologi~
ent;'oit dans la
compoíition de I Ollvrage.
Mem. de Laca . des i nfl·
10m.
X /.p.
3.5.5,
&
fujv .
.
On y croyoit encore fOll.s le
reg~e
de n?s
r~ls;
de
la premiere race ; car
~u ~llJer
de Imcendle g neral
de Paris , en
S85.'
Gr~goll'e
de
:r~llrs
rar porteun,e
chofe a{fez íinguhere, a
la'.lt~elle lll em~l~
aJouter fO! ,
&
qui rouloit iur une tra:b0on
[~lp,er,íllt:~ufe
des Pa–
riG.ens : c'eíl que ce te vllle avon te baoe [ous une
conítdlation gui la défendoit de l'embrafement,
~es
fe rpens
&
des
~ouris;
m,ais qll'un peu
ava~t
cet
111-
cendie on avolt en fomllant une arche d un pont,
trouvé 'un [erpe;t
&
lI~e [ou~'is
d 'airai n, gui étoi,ent
les deux
!alifmans
prc[ervat¡fs de cet,te vlile.
Aln~
ce n'étoit pas feule ment la con[ervatlOn
de.lafante
des particuliers \ c'étoit
enco~e
celle
~es vIII~s e~tieres ,
&
peut-etre des emplres, qu on
at~nbuolt
a
la vertn des
lalifma.llS
;
&
eh effet, le
p aL/ad/U
m
des
T royens
&
les boucliers {acrés de Numa étoient des
e[peces de
lalijmans.
Les Arabes fort adonnés
él
l'Aílrologie judiciaíre ,
répandirent les
talifmans
en Euro pe, apres l'ínvaíion
des Mores en E[pagne ;
&
il n'y a pas encore deux
fiecles qu'on en étoit infatué en France ,
&
meme
encore au jourd'hlli; préfentés {ous le beau nom de
fi"ures
conJlelLées ,
dit
M .
Pluche, ils font illuíion
él
d~s
gens qu i [e croyent d'un ordre fort [upérieur an
peuple, Mais on continue toujours d'yavoir con–
nance en Oriento
On diílingue en général trois fortes de
talifmans ;
favoir , les aílronomigues , on les connoit par les
fi gnes céleíl:es, ou confr lIations que l'on a gravées
deffus,
&
qui {ont accompagnécs de caraaeres inin–
telligibles.
Les magiques qui portent des figures extraordi–
nai res, des mots fuperílitiellx ,
&
des noms d'anges
inconrms.
Enfin les mi xtes
[m
lefquel~
on a gravé des íignes
céleíl s
&
des mots barbares , mais gui ne renferment
rien de fuperítitieux , ni aucun nom d'ange.
Quelgues auteurs ont pris pour des
talifina/LS
plu–
fiellrs médailles rhuniques ou du-moins celles dont les
in{criptions font en caraaeres rhuniques ou gothi–
ques, parce qu'il íl de notoriété que les nations [ep–
tentrionales, lor[qu'elles profeffoient le pagani[me ,
faifo ientgrandcas des
raLifmans.Mais
M.Kedera mon–
tré que ,les médailles marqllées de ces caraaeres, ne
{onl rien moios gue des
talifmans.
. II
ne faut pas confondre non plus avec des fieles ou
des médailles hébralques véritablement antiques,cer–
tains
la /ifmans
,
&
cerrains quarrés compofés de let–
tres hébra'iques toutes numérales, que l'on appelle
jigil/a planetarum
,
dont (e fervent les tireurs d'horo{–
cope,
&
les di[eurs de bonne aventure, pour faire
valoir leurs myíteres ; non-plus gue d'autres figures
,nagiques dont on trouve les-modeles dans Agrippa ,
TAL
&
qui
portent d s nom - d
ara
ien d
s m '
'Lü's lomo
i.
p.
o
T
AL! :OlA,-
(t
rme dt
nlation.)
nom d un minifir
inEi' rieur de mOle{\l ' e chez
1
Tur . Le
c4/ifi lans
(ont cornrn les dia r des iman marqu
nt
1
heu–
res de pri res en touroant une horl <Te de fable de
quatre en quatre heure' le jour de bairan ils
chant nt a
e
l'iman,
' hú
r ' pond nt.
Dll
Lair.
T
A
LLAGH
(Gio , mod.)
p tite ille d'Irlande
dan la province de 10uníler, au c mt ' d
V;- {
r~
ford ,
[ur
les frontiere du comt ' de
~orck ,
a
dom
milles au [ud de Li[m<:>re., Elle en oie d
Ux
d ' puté
au parlement de Dublm.
Long.
11.
4 4 , lalil,
.
10 .
T ALLAR,
f.
m.
( Marine .)
terme de galere,
'c
t
I'e[pace qui ea depui le couríi r juf'qu'al'apoíli , '
Oll {e menent les e{comes.
T ALLARD,
(G
'og. modo
)
bourg
&
petit comté
de France, dans le Dauphiné, au diocere de ap
fm la
~roire
de la D mance, avec
un
bailliage gui
reífortlt an parlement de Grenoble.
T ALLE , . (
Jardinage.
)
c'eíl: ordinairement une
branche qu'un arbre pouífe
a
ron pié , Iélquelle eíl
enracinée,
&
que I'on fépare du maitre pi avec un
cout~au
ou coin de bois, quand elles font trop for–
tes. Chague
taLLe,
pour etre bonne, doit avoir un
reíl
au-moins
&
des racines. On peut avec de la cire
d'Efpagne recouvrir les grandes plaies qu'oll a fait
s
en les /éparant.
On appelle encore
talle,
le peuple que l'on déra–
che avec la main, al!
pié
des plan tes bulbeu(¡ & Ji–
garnenteu{es.
T ALLEVANNE ,
f.
f.
(Powie.)
pot de gres pro–
pre a mettre du beme : c'eíl orclinairement dans ces
iones de pots que viennent les beures [alés ou fondu s
d'Iffi gni ,
&
de quelgues autres endroits de ba/fe
Normandie. Les
talfevannes
(Ont
du poids depuis
fix
livres jufqu'a quar?,nte.
(D
J.)
TALLIPOT, f. m.
(HiJ!.
natoB otan. exot,)
le
lal–
lipot
efr un arbre gui vient dans I'ile de <;:eylan ; il eíl:
de la hauteur d'un
m~t
de navire ,
&
il efr admirable
pour (on feuillage. Les feuilles en [ont fi grand es,
gu'une [eule eH capable de meare un homme
él
cou–
vert de la pluíe
~
&
par [a textme fouple, on peut la
pliercomme un évantall.
(D,
J.)
T ALLOPHORE , f. m.
(My ,tI/OL:)
on
nommoit
lal–
lophores,
des per[onnes choiíies gui alloient aux pro–
ceffions des Panathénées, tenant en main des bran–
ches d'arbres :
Bd.AAtf~,
un
rameaa.
T ALMONT,
ou
T ALLEMONT ,
(Géogr. modo)
en latin du moyen age
T alemundum cajlrrtm,
petite
ville de France , en Saintonge ,
[m
le bord de la
Gi–
ronde , dans une efpece de prefqu'ile ou rocher , en–
tre Mortagne au midi ,
&
Rohan au nord, Le ter–
roir de fes environs eíl couvert de vi gnobles,
&
ron
petit port eíl aífez commode.
Longit.
16.
39.
latil.
4.5· 30 .
T almont
efr encore un bOl1rg de
Poitou,
él
troís
lieues de la ville des {ables d'Olonne, avec une ab....
baye de l'ordre de S. Benolt, fond ée en 1040,
&
qui vallt
4000
liv.
él
l'abbé.
Long.
16.:l.
lato
4
2 •
3:l.
(D.
J.)
T ALMOUSE ,
f.
f. (
Patiffier.
) c'eíl une piece de
patiírerie, faite avec une farce de fromage , de beur-
re,
&
d'reufs.
,
TALMUD, {. m.
(Critiq,
hébrai'q. )
ouvrage de
grande autorité chez les Juifs ; cet ouvrage eft com–
pofé de la Mi[na
&
de la Gémare; la Mi[na fait le
texte , la gémare, le commentaire ,
&
les deux en
4
femble font le
talmud,
quí comprend le corps com–
plet de la doarine traditionelle,
&
de la religion ju–
da'ique; mais les Juifs diílin<Tuent deux
taLmuds ,
le
tlllmud
de Jéru(alem,
comp~[é
en Judée ;
&
le
tal–
mud
de Babylone, fait en Habylone. Le premier fut
achevé environ l'an
300 ,
&
forme un gros ouvra-