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868

TAL

du créateur:

nu

IlOe

endJefcmus

d! jltllis

" tatO

ti

!-

tn.

Peur-étre cela doit-il s eoteodre de l'Afu<;>log¡.e

judiciaire en général..1I:fr beaucoup .plus certam que

les"\ alentioiens en faIfO!

nt

g~d

ufage

~om~e

le

p rou e leur

abracQda~r~

prefcnt

p~r

le

m

deno

St–

rmus fammonicus

qUl tOlt de

leu~

feae .

&

par lenr

a¡'rafax ,

doot I bér 'úarque Bafilides IUl-meme

fut

l'inveoteur.

r oyt{

ABRA ADABRA

&

ABRA AX.

D es catholiques ell -memes donneren.t ,dans

c~s

fuperfrition. 1arcel!us , homme de quaht . & chre–

tien , du tems de Th odo(e , dans

~n ~ecueil ~e

re–

medes qll'il adre{fe a fes nfans, decnt ce

t~lifmQn.

n (erpent, dit-il , avec fept rayons , grave

f~r

un

jaipe enchaífé en or ,

~~

bon contre les mallx d

eílo~

mac,

&

il appelle ce pOlla0ere un remede ph.y6qu,e .

udjlomachi dolortm

r,medl1tn~

phyicum ji!,

In

laplde

lafpide exflulpe

draeonel1l/adla!~/Il ,

U! habeat feptem

radios

&

c1amü auro

(/

Illue III

coLlo.

Ce terme de

phyjiq~e

fai r

ente~dre

;ue

l'A~rologi~

ent;'oit dans la

compoíition de I Ollvrage.

Mem. de Laca . des i nfl·

10m.

X /.p.

3.5.5,

&

fujv .

.

On y croyoit encore fOll.s le

reg~e

de n?s

r~ls;

de

la premiere race ; car

~u ~llJer

de Imcendle g neral

de Paris , en

S85.'

Gr~goll'e

de

:r~llrs

rar porteun,e

chofe a{fez íinguhere, a

la'.lt~elle lll em~l~

aJouter fO! ,

&

qui rouloit iur une tra:b0on

[~lp,er,íllt:~ufe

des Pa–

riG.ens : c'eíl que ce te vllle avon te baoe [ous une

conítdlation gui la défendoit de l'embrafement,

~es

fe rpens

&

des

~ouris;

m,ais qll'un peu

ava~t

cet

111-

cendie on avolt en fomllant une arche d un pont,

trouvé 'un [erpe;t

&

lI~e [ou~'is

d 'airai n, gui étoi,ent

les deux

!alifmans

prc[ervat¡fs de cet,te vlile.

Aln~

ce n'étoit pas feule ment la con[ervatlOn

de.la

fante

des particuliers \ c'étoit

enco~e

celle

~es vIII~s e~tieres ,

&

peut-etre des emplres, qu on

at~nbuolt

a

la vertn des

lalifma.llS

;

&

eh effet, le

p aL/ad/U

m

des

T royens

&

les boucliers {acrés de Numa étoient des

e[peces de

lalijmans.

Les Arabes fort adonnés

él

l'Aílrologie judiciaíre ,

répandirent les

talifmans

en Euro pe, apres l'ínvaíion

des Mores en E[pagne ;

&

il n'y a pas encore deux

fiecles qu'on en étoit infatué en France ,

&

meme

encore au jourd'hlli; préfentés {ous le beau nom de

fi"ures

conJlelLées ,

dit

M .

Pluche, ils font illuíion

él

d~s

gens qu i [e croyent d'un ordre fort [upérieur an

peuple, Mais on continue toujours d'yavoir con–

nance en Oriento

On diílingue en général trois fortes de

talifmans ;

favoir , les aílronomigues , on les connoit par les

fi gnes céleíl:es, ou confr lIations que l'on a gravées

deffus,

&

qui {ont accompagnécs de caraaeres inin–

telligibles.

Les magiques qui portent des figures extraordi–

nai res, des mots fuperílitiellx ,

&

des noms d'anges

inconrms.

Enfin les mi xtes

[m

lefquel~

on a gravé des íignes

céleíl s

&

des mots barbares , mais gui ne renferment

rien de fuperítitieux , ni aucun nom d'ange.

Quelgues auteurs ont pris pour des

talifina/LS

plu–

fiellrs médailles rhuniques ou du-moins celles dont les

in{criptions font en caraaeres rhuniques ou gothi–

ques, parce qu'il íl de notoriété que les nations [ep–

tentrionales, lor[qu'elles profeffoient le pagani[me ,

faifo ientgrandcas des

raLifmans.Mais

M.Kedera mon–

tré que ,les médailles marqllées de ces caraaeres, ne

{onl rien moios gue des

talifmans.

. II

ne faut pas confondre non plus avec des fieles ou

des médailles hébralques véritablement antiques,cer–

tains

la /ifmans

,

&

cerrains quarrés compofés de let–

tres hébra'iques toutes numérales, que l'on appelle

jigil/a planetarum

,

dont (e fervent les tireurs d'horo{–

cope,

&

les di[eurs de bonne aventure, pour faire

valoir leurs myíteres ; non-plus gue d'autres figures

,nagiques dont on trouve les-modeles dans Agrippa ,

TAL

&

qui

portent d s nom - d

ara

ien d

s m '

'Lü's lomo

i.

p.

o

T

AL! :OlA,-

(t

rme dt

nlation.)

nom d un minifir

inEi' rieur de mOle{\l ' e chez

1

Tur . Le

c4/ifi lans

(ont cornrn les dia r des iman marqu

nt

1

heu–

res de pri res en touroant une horl <Te de fable de

quatre en quatre heure' le jour de bairan ils

chant nt a

e

l'iman,

' hú

r ' pond nt.

Dll

Lair.

T

A

LLAGH

(Gio , mod.)

p tite ille d'Irlande

dan la province de 10uníler, au c mt ' d

V;- {

r~

ford ,

[ur

les frontiere du comt ' de

~orck ,

a

dom

milles au [ud de Li[m<:>re., Elle en oie d

Ux

d ' puté

au parlement de Dublm.

Long.

11.

4 4 , lalil,

.

10 .

T ALLAR,

f.

m.

( Marine .)

terme de galere,

'c

t

I'e[pace qui ea depui le couríi r juf'qu'al'apoíli , '

Oll {e menent les e{comes.

T ALLARD,

(G

'og. modo

)

bourg

&

petit comté

de France, dans le Dauphiné, au diocere de ap

fm la

~roire

de la D mance, avec

un

bailliage gui

reífortlt an parlement de Grenoble.

T ALLE , . (

Jardinage.

)

c'eíl: ordinairement une

branche qu'un arbre pouífe

a

ron pié , Iélquelle eíl

enracinée,

&

que I'on fépare du maitre pi avec un

cout~au

ou coin de bois, quand elles font trop for–

tes. Chague

taLLe,

pour etre bonne, doit avoir un

reíl

au-moins

&

des racines. On peut avec de la cire

d'Efpagne recouvrir les grandes plaies qu'oll a fait

s

en les /éparant.

On appelle encore

talle,

le peuple que l'on déra–

che avec la main, al!

pié

des plan tes bulbeu(¡ & Ji–

garnenteu{es.

T ALLEVANNE ,

f.

f.

(Powie.)

pot de gres pro–

pre a mettre du beme : c'eíl orclinairement dans ces

iones de pots que viennent les beures [alés ou fondu s

d'Iffi gni ,

&

de quelgues autres endroits de ba/fe

Normandie. Les

talfevannes

(Ont

du poids depuis

fix

livres jufqu'a quar?,nte.

(D

J.)

TALLIPOT, f. m.

(HiJ!.

natoB otan. exot,)

le

lal–

lipot

efr un arbre gui vient dans I'ile de <;:eylan ; il eíl:

de la hauteur d'un

m~t

de navire ,

&

il efr admirable

pour (on feuillage. Les feuilles en [ont fi grand es,

gu'une [eule eH capable de meare un homme

él

cou–

vert de la pluíe

~

&

par [a textme fouple, on peut la

pliercomme un évantall.

(D,

J.)

T ALLOPHORE , f. m.

(My ,tI/OL:)

on

nommoit

lal–

lophores,

des per[onnes choiíies gui alloient aux pro–

ceffions des Panathénées, tenant en main des bran–

ches d'arbres :

Bd.AAtf~,

un

rameaa.

T ALMONT,

ou

T ALLEMONT ,

(Géogr. modo)

en latin du moyen age

T alemundum cajlrrtm,

petite

ville de France , en Saintonge ,

[m

le bord de la

Gi–

ronde , dans une efpece de prefqu'ile ou rocher , en–

tre Mortagne au midi ,

&

Rohan au nord, Le ter–

roir de fes environs eíl couvert de vi gnobles,

&

ron

petit port eíl aífez commode.

Longit.

16.

39.

latil.

4.5· 30 .

T almont

efr encore un bOl1rg de

Poitou,

él

troís

lieues de la ville des {ables d'Olonne, avec une ab....

baye de l'ordre de S. Benolt, fond ée en 1040,

&

qui vallt

4000

liv.

él

l'abbé.

Long.

16.:l.

lato

4

2 •

3:l.

(D.

J.)

T ALMOUSE ,

f.

f. (

Patiffier.

) c'eíl une piece de

patiírerie, faite avec une farce de fromage , de beur-

re,

&

d'reufs.

,

TALMUD, {. m.

(Critiq,

hébrai'q. )

ouvrage de

grande autorité chez les Juifs ; cet ouvrage eft com–

pofé de la Mi[na

&

de la Gémare; la Mi[na fait le

texte , la gémare, le commentaire ,

&

les deux en

4

femble font le

talmud,

quí comprend le corps com–

plet de la doarine traditionelle,

&

de la religion ju–

da'ique; mais les Juifs diílin<Tuent deux

taLmuds ,

le

tlllmud

de Jéru(alem,

comp~[é

en Judée ;

&

le

tal–

mud

de Babylone, fait en Habylone. Le premier fut

achevé environ l'an

300 ,

&

forme un gros ouvra-