t
Á-
B
par quatre pré1ats qui
{011!aCCo~pagnés
de
beauC"o~p
d'autres-; on dépofe le
tabot'
fOH's
une ten'te qui fért
d:ég~ife c~ans
loes camrs
9
1I
,le\oi J:lit
{~ 'd~meure
9
r-
dlOaIre.
Ves
mlffi~~nalres
pOTtugéllS 'afelnt'vóülú
{<?tlJ~
mettre les Aby lIms au üeg'e de Rome,
t~ch"él!ent. ae
fe rendre ma1ttes de cet objet 'de la 'vénération du
pays. Mais -des moines zélés
I~
tranfporterent fecre–
tement daos d'cs endroits ¡naccef.1b¡es ,
¿¡'Ól\
le
tlÍ–
bot
ne fut
tiré
cju'apres l'expul íf<m des m'imbi1;¡úres
cathol¡'ques, que l'on avo'!'! trdlivés
~rdp
entrepre-
l1,3ns.
,
T ABOURJET ,
f.
m.
(Hijl.
nat'.
Bota~.
) je-ne {ai
pourquoi ce
g~nre
de plant efr ainíi appellé:
11
eft
Jlliel1x n0r1mé
boud~l
ou
mizleu e
a:berITer.
TOL1rnef~rt
en cO,rI!I?t, ,cinq
elp~-r ¿~~
dónt ' norts
d éo!ir01~s
lel
principale-,
8nrJ{¡ paflori"S major , fotio
jin~atb
,
l.
~ .
H.
2/ ~.,
en anglois :
lhegreat/h,epherd's':vuif;::
T'"
- 5a
l"~c¡n-e'
eft blanehe
7
drolte,' fibreufé
~
[nemle,–
d'une fa'veur dOltC;atre ,
&
C¡lli ta'l{fe des -ña'u(ees';'
fil
tige'
etty
ha~Jte
d'une
eou~l~e',
'1.tlelqllefQig··~p~~~~ ,
partClg-ée en des rameáux íitués
alier'nitiveñÍ¡~ñ.
es
feui!le1 infét'ieu\·és
{~.me Cití~1q.i.'11(61s emiefef~·"Jn,~lS.
k'
nl-u's'
fou v nt-
découp.J'es 'pí'O
o~dement -dCs
deux
, ' ,
2~
A ,
~' ,
t.'
()r.~
-
'1
"):,(1.' ,111-1
c:.0\es ,
~' lans. ue=~lIl?llres ,
,.~'
--'
, ,1,
i.J \ ..
'Les
llW¡,l'S
adíent dans
~n · l~ngue
{UIte a'u rorpmet
d'cs 'raih~'a
1"
, ~
Iks
1o~1
].
~t~t os'-
ed'
croix
:'~ii~cO~l- '
•
pcfées
'tie
-'qQ~tté-'p~tafc's '~I"
l:.pnllis " 1J1ahcs'.;;:
&_
<le
,
.
'
"
..
.I~1.c
•.
IJ..J
".)t!.,. ....
(ltlrlgt¿~S9elfml~es .ch~;ge~o:-~ ~9mm€,t~ 'E~I}~S¡ :,,~,u,r
c~·l.1
'1
~~ al~m 'l~~rta~:
5
h
:'l-llaf:f5
p~r1'1e~l ? ~~ m~'lE~e
c1\~!i"ge'en,
ut:lf;;'Lut,apIla6 ,,, rong
~(e
trolS
l¡;&q~s
J
en
fórme de c're11r;'b ll íhrp'ia,ble
~¡iJl;íe í)eúte.lSpli~fe ~uX
peu Jarge,
Ilf'
"'p~rtflM
en ahqdóges' t>,!r' uqe eJó¡- :
fon
mitQ~erlJlé"Jlaquell~
fc?ntart:aehés
des'p~hne
~J.txde
chaque
~o ~
;
'ees 10ge'srenférment de
treS
pe tites
graines , de,cGHleur fauve, ou
rou[~atre. ~ "
' , .:-'
CeÚe~p'I~1 ~e
Vient fur les, vieilles d 'co:mnres' ,-: le,
IOflg
cl.esCfi,L
m
,81S:,
,&
'dans les
li~llk ilfe~ll-te.s· ~
.de,':- ,
fétts, E,Lle,éll to·ite
d"ll{a~e
; on lui
dón
~,U'es
ver\s'
vü1~ér~;i-b~ a(h'¡ngenr~1
-; raHaícn ittantts' ;
-t\.':'
p~·e[,.:
que fpécifi q,!.les
C!¡WS
P,épuife¡n.~vt~cle
[ang ;
<?11
la
'p1-e[–
(rii:
par
~~s
r·aif9.J1s
d~ns
les
di~l'0~es
,
.le~
-
d
t.f1ii11
e–
r'i~s
&-lc:
plifeme~t
de fang ;
óp
en applique'le (l eJ nr
les ,p.laí€s ré'centes lJour reíf.err,eO
~
vadreqti<,!
&
pJ"é:
.
·~
ef1.irl'iflflainilíc¡tíon. (
D ..). )
. - - ,
1
).'
' T
AB ÓÜRET ,
f.
rh:(Econ·.
dgm.)'pla::'Bt, íi,ege
qual'~.
ié
qui 'n'a ni b¡as , -ni eloffier.
J
•
,
• D roic,de ;abouTCt
,
'en 'fránce.,
~fi
le privi1,e'ge
~Iont
j'ou'tiebf les p'r h ceties
&
duc11effes,
&
quí
conJifie
a
~'a5eoir
fúr
tl J,i
t'aDoüret
en pré[ence de la reine. -
T
ABOURET
; 'C-Charpellt.)
e[pece de lanterne gar–
llie de Tu(eaux
e l)
liinande , ,¡tl'uf3ge des
¡:naehtne~
pom puifel' res eaux dans les carrieres,
. T
AB0URI'N ,
f. m.
m ine
'de
galere;
e'efiun e{pace
qui re'>'l1e
Vf:'f.S
l'aibre du trinquct "
&
vers les rarÍl–
bades
~
eI'Ol! fe oharge l'artillerie ,
&
d'oll r on
jette
en mer ·les ancres_
A
la poihte
de
cet endroit efi
1'–
peron qUl s'avance hors le eorps de la galere , fOlltenu
a
coté par deux pieees de bois qui s'appellent
(n.iffis.
T
ABRA,
Cm',
( Superjlition, )
c'eft le nom d'un
1'0-
cher qui fe trouve en Afrique
J
fUI' la cote dlt cap ,
&
contre' lequelles barques des ·negres font fouvent
naufr~ge; e'e~
P<:U]'
cette
ra,i~on
que les
h~bitans en
ont falt une tlntll1lte ou unfc
tlche,
auquellls offre nt
des facrifices
&
des liba1!ions , qui coníiftenta lui im–
moler une ehevre dont on mange une parti
,&
dont
on jette le furplllS dans la mer ; eependant un pretre,
par des contoríions ridienles
&
des invocatiol1s , pré–
t end eon{ulter le dien pour fa oir les momens qui
. féront favorables pqnr la navigation ,
&
il
~e f~it
ré–
compenfer de la peine par les matelots
qm
lUl font
quelques préfens.
"
,
.
TABROUBA ~
f.
m.
( Hifl.
nato
B'!(an,)
fr~lt
qur
erolt
a
SlIrll:am {ur un grand arbr: de ,mhme 'ñom ,
dont les fleurs [ont d'un blane verdatre. A ees fleurs
TAB
81
I
,
fi.lcc~de
un fmit qui renferme des graines blanch
~
feml5lablcs
a
ceHes des ngues,
00
11
tire
UIl
fue qlll
devient nair
al!
{oleil,
&
glli fourni.t aux lndiens une
~einture
pour
fe
peindre le co.rps. D es branches de
cet arbre il [ort un fue laitellx fort amer , dont les
(au ages fe frott nt la tete pour écarter les ineeaes
illcom-mpdes.
TAl3UDA ,
(G¿og. anc.)
tleuve de la Gaule bel·
gique. Ptolomée ,
liy.ll.
ch.
}x.
fe marqu dans le
pays des
Marini
;
e'ntre
Gef!oriacum-navale,
c7 1'em~
bouchure de la
Mel~{e
On le nomme r lljourd'hui
l'Eji;"aut,
(elon M. d
7
~T~l?is.
D al1s le
iñoyen '~ge
on
l~appel1a
par corruptlOil.
T ablll
&
Tabula. '
TABVL./E
ÍV or
4'."
( Anriq.
rom.)
c'<,;fr..a-clirc
lZOUVCa(l.7C
rcgijlres:;
¿,
'roit le 110m d'un ,í)lé-biCcite qui
fe l?ublioit quelq,uefcii's dans la républ;que romaine ,
&
par
1 quel
tout~s
{ortes
eL
dettes
1<
I
í1-éralement
étoient abo!ies ,
&
toutes obligations ann;.tlées. On
l'ape!loit.(abutce , tablettes, parce qu'avant cju'on
fe
fervlt du
p ,lpylltS
OHdn parchemin , poar
écrir~
1 s
aér
s,
011 1175 gravoi aYee un petit fiil e {m de'peti–
tes tab'lette de IJois mince enduites de órc. Ce nom
hltin
tabuia
demeu ra i11eme
é\
tous
le~
aEles publit s ,
apn! qJ¡1
os
-- ut eeM'é de l"'s,gra-"er fm des plaques de
eui;VJ;S} ,
t!.{,
Jor[g~I,~(:l:lüeS é.elÚ~t
[llqlu narehemin
&
Cm
d~l
papier. O
1
éll)!)e1l9it
r'
ir du
l{Yt!'pl~
rQmain
ia1.'ut~ ,
nova;
pilrc é: qlt'iJ~Ólj[¡geolt
,cle-fa.iL.
d~
1l0 U-
" 11
1.1
bl
d .
•
'.A.
'
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rtr " .
v
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lo
ette~ "
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LVeatlx
r~glúres
po,tl;r.\
eTn~e
l~s a,a,~s,
les_erea'l1C!cr.i n,e
.l)()l!~<U1~.plusfe
fE!!'Vlr ue
lélrh
a'nc1e(1~
contrats
d'obljg,~!tion.
f\:lI ln-GelIe ,
liv.
~x.
c.
JI}:
(D .
J.
)
".. :'.
.
,T~4
'B
U
L.rE,
N
6
M 1 N
A ,
P ERs'cRIP T'fONE'S ;
( Li'rllrat,)
Ulbul.z,
chez les R:otñai n; , J toie"!,1 t leurs
line's 'de c'omptes, {ur lefquel§)ls écriyoiehHei;'fom–
q1~-S
vCB'l
'ils pretoient , Otl qll'ils
eml?rü¡:ü~ei1L
fans
i-ntétet , OU pour le{quelles
i l~ s'oblige,oiént~Wamin:Z
fl~nj'fie
p';oprement l,es
(omrf¡~s~ m prl!nt¿és~fa~s inté
reto
p'erjcfp!TOneS
efi
a-p~
u.pr~s
la meme
chOf~
qve
nos billets payablcs áü-pofteur. Ainú ces trois mots
déíignent les livres de
c;qmp
e des Romains " les
ftYmme-s qu'ils pretOient 'Óll
empruntoi~:'t
farls in–
téret,
&
leurs billets payables
au
porteut,
fó:'i
que ,
le[dits billets fu1fent
a
intére ,0,1fans intéret.
( DJ.)
T AÉUL4'.,
TA!3ULARlI, rABULARI.4.;, (Liu Jr_
&
Infcrip. rom.)
tt!buü.e,
contrat qL1'on palTe ;
tabula–
rii,
[ont
l~s
notaires diez qu i on paírc les cóntrats:
tabalafia
font les grefFes
O~!
['ón dépoCoit Je,s··minu'–
tes.
II
y
avoit
a
Rome un
t_lbuldrium
de l'éta" 011
étoient 'dépofés les
titr~s ,
acres
&
mOl~llmens
tou–
chant les bicns publics; eomme domaines , droits de
port ', impofitions ,
&
autres revenas ele la répabli–
que.- Ce
el '
pot étoit dans
un ~
L Ile du temple tle la
Liberté.
«
L e
{age cultivatellr, dit Virgile ,
G 'org•
»
liv.
1
11.
borné
a
cultivei le fm it
de
(es vergers ,
&
" les clons ·de la terre libérale, ne connolt ni le
gref–
»
fe du dépor publie , ni la rigueur des lois , ni les
»
fllreurs du barreau :
»
Nec
firrea juga '
»
l nj'anIunqueforum,
auc
p op,uli
tabul~ria
yidit
»'.
(D.
J.)
T ABVLARIVM , ( ..
.Jnt.
rom.')onnommoit ainfi
le déppt au greffe de Rome, ,Ol! étoient les titres ,
atl:es
&
monumens touchant les biens publics, eom–
me domaines , droits de port , impofirions
&
alltres
revenus de la l'épublique. Ce dépor étoit dans une
falle du temple de la Liberté.
(D.
J. )
TABULCHANA , f, m.
(Hifl.
mod.)
c'eft ainf:.qll'–
on nomme chez les T ures l'aeeompagRement ou le
eortege militaire que l,e fultan aeeorde aux grands of–
ficiers qlli font
a
Con [erviee. Le
tabulchana
du grand
vizir eft compofé de neuftambours , de neuf flfres ,
fept troinpettes , quatre
{ils
,ou baffins de euivre qu'–
on heurte les un.s ,ontre les autres,
&
qui rend.ent un