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TAC

de

M;e~. ·

Zish: the{ des Huffites, la prit dlaíraút

J

'1;27,

&

Y

mit garnifon.

Long.

3

o .

f2.

fafÚ.

4,9•

.5.5.

(D. J.)

_

TACHAN,

(Glog.

mod.)

'Ville dtl royaume de

Tunquin, útuée dans une plaíne vis-a-vis d'une lle

de meme nom '. laquelle efi couverte d'oifeaux quí

viennent s'y retlrer dans les grandes chaleurs.

TACHARI,

(Ceog. anc.)

peuples d'Aúe, dans

PHyrcanie. Selon Strabon,

t.

XI. pag.

.5)

/.

ils étoient

Nomades ,

&

ils furent du nombre de ceux qui chaf ..

(erent les Crecs de la Baariane. Ortelius croit que ce

(ont les

T

<%chori

que Ptolomée,

l. VI.

c. xij.

plaGe

dans la Sogdiane, contrée voiúne.

(D.

J.)

TACHE'., TACHE, (. f.

(Lang.fran~,)

la pro–

fionciation détermine le (ens de fes deux mots, qui

fignifient deux chofes toutes différentes. 1.e premier

Veut dire une

marque,

une impreffion étrangere quí

gate quelque chofe;

&

le fecond, un

ouvrage

que

l'on doit hnir dans un certain tems, foit par devoir,

foit pour de l'argent. La premiere fy llabe du pre–

roiet mot efi breve; on alonge au contraire la pre–

roiere fyllabe du fecond mot,

&

l'on y met un

ac~

Cent circonflexe. Ménage avoue qu'il ignore l'origi–

ne du mot

tache;

mais Caíreneuve a remarqué qu'au–

trefois on s'en fervoit ponr exprimer les bonnes

&

les mauvaifes qualités d'un homme, ou cl'une bete.

L'ancienne chronique de Flandres, parlant de Mar–

guerite, comteífe de Flandres, dit

cl¡.

XXV}.

"Et

;. .elle avoit quatre

taches;

premierement, elle étoit

), une des plus grandes dames du lignage de France;

,) fecondement., elle étoit la plus fage

&

la mieux

), gouvernant terre qu'on f!;euíl:

J',

6·c.

Les autres

deux

taches

font qu'elle étoit libérale

&

riche. Le

- livre intitule,

Ll établiJ!ement de

ti

roi de France.

((

Or

), fi auclIn menoit fa bete au marché, ou entre gens,

~,

&

qu'elle mordifi ou prifi allcún,

&

cil qui {eroit

>,

bleí!é fe plaingnifi

el

la jufiice,

&

li autres,dia;, fi.

•, re, je n'en

[~a~oye

mie qu'elle el¡t telle

tache,

»

&c."

,

Quant a;:! mot

tic/u,

les uns le dérivent·

de~axa ~

taxatio ;

d'autres nous apprennent POUf exphquer

fon étymologie, qu'on appelloit aurrefois

táche,

une

pochette ,

parce~

que- plus on rravaille

a

la

tde/le

,

~

plus on raífemble d'argent dans [a poche. On

pre~

tend meme qu'on appelle encore

u¡,he

en Bourgo"

gne, une pochette.

.

. On dit dans quelques provlllces

~

donner des

fonds

a

tache,

c'efi-a-dire, fous la redevance d'une

'certain e partie des fi'uits , [elon que

l'

on en convient.

te

fonds

efi appellé

tachable

ou

tachible.

Ce droit ref·

femble au champart qui ne

po~te

ni lods·, ni mi-lods;

&

ne change point la qualit€ de l'héritage.

(D.

J.)

TACHES ,

en

Aflronomie,

ou

macullE;

e~dToits

obfcurs qu'on remarque [ur les furfaces lwmneufes

du foleil, de la lune ,

&

meme de ql1elques planetes.

Yoye{

SOLEIL, LUNE, PLA ETE, FACE,

6·c.

.

En ce fens, taches ,

maCllllE

eíl: QPpof€.

a

facules,

facullE;

ces taches du foleil [ont des endroas obfcurs

d'une figur irréguliere

&

changeante qu'on ob[erve

fur la furface du foleil; entre toutes les

taches

que

nous voyons, il

Y

e~

a qui ne commencent

el

pa–

rOltre que vers

le

milieu du difque ,

&

d'autres qui

diCpar:olÍl"ent entierement apres s'etre détruites peu–

.a-peu,

el

mefme qu'elles fe [ont ava,ncées, Souvent

plufieurs

tach¿s

fe ramaíTent ou s accumulent en

une feule,

&

ouvent une meme tache, [e refout

en une infinité a'autres extrémement petltes.

11

n'y

a

pas long-tems

ql~'on

a remarqué des

ta–

ches

dans le foleil : elles vanent beaucoup quanr au

nombre

&c..•

Quelquefois il y en a beaucoup,

&

quelquefois point du tout.

Gal~lée.

efi le premier,qui

les ait découyenes auíIitot apres IlnventlOn du telee.

j~pe

:

5<;heiner

les

,

!pfer.va

d~s l~

íuit.e

ave'

~Ius

de

TAC

[O;fi .,

;&

·a ptlbli' uñ gros iivre

~

ce fUJet:

clalis .

~e~s

la Oh. en yoy<;>it

pl~ls

de ciqquante ít.¡r le foleíl;

malS depllls 1753 Jufqu en 1670,

a

peine en a-t-on

découvert tll1e ou deux; depuis elles ont reparu af ...

fez fOHvelit en abondance,

&

il

n'y a prefque point

de volume de l'acad 'mie des [ciences Oft il n'en roit

fait mention.

Il

Cemble

qu'elles ne fuiveilt aucune loi

dans let¡ts apparirions.

.

.

Qu~lqties-uns

s'imagineht

qi.le

tes

taches,

p'euvent

devel11r en fi grand nombre, qu'ellcs cachent toute

la tace du foleil, ou du-moins la plus grande partie;

&

c'efi

a

cela qu'ils attribuent ce que dit Plutarque

~

la rai[on pour laquelle la premiere année dll regne.

d'Augufie la lumiere du Coleil fut

íi

[oibl

&

fi obfcu–

re, qu' on

pouvo~taifément

la

confidér~r

fans en etre

ébloui.

Les hiíloires font

ple~nes

de remarques fm des an"

nées entieres Ol! le foieil a paru fort paje

&

dépollillé

de cette

vive

lllmiei'e

a

laqllelle

leSrhoml~1es

font ac"

c0utumés; on prétend meme que fa chaleur étoit

alors fenfiblement ralentie; ce qui pourroit bien ve"

nir d'une l1)ultitude de

taches

qui couvrolent alors le

difque apparent du foleil.

Il

eíl: certa1n que l'on voit

fouvent des

taches

fur le foleil dont

la

{urface excede.

non-feulement l'Afie

&

l'Afrique, mais meme

oc~

cupent tln plt\S grand efpace que n'occuperoit {ur

l~

foleil toute la [lIrface de la rerre.

f/o)'e{

ECLIPSE.

A quoí Keplel' ajoute qu'en 1547 le fol.:il paroif ...

foit rougeatre, de meme que ql1and on I'apperc;oit

¡'tOo

travets d'un brouillard épais ;

& il

conjeaure dela

que les

taches

qll'on voit dans le foleil font une ef ..

pece de fumée ob[cure, ou nl1ages qui flottent

[lIT

fa

[l¡rface.

.

D'auti"es prétendent que

ce

[ont des etoiles

o~

des planel:cs qui paífeht devant le corps du foleil.

Mais il efi beaucoup plus probable que ce fom des

corps opaqt\es en maniere de .CrOl¡tes qni s'y for-'

ment .,

tOn1m~

l'éclllné Ú\r

l~

fllrface des'liqueurs. '.

Pluficurs de ces

t

~clz.es

paroiíI'e-ntn'~tre

autre chofe,

qu'ún limas de parties hé'térogenes, dont les plus

ób[cütes

&

les plus den{es compofent ce qu'Heve–

litIS appelle le

noyau,

&

elles

{o~t

entourées dé

tous ,olés de parties plus rares & moins

obfcure~

' .

comme

íi

elle

avoi~nt

des

atm:OCBheJ,e~ ;

mai§ la

fi ....

gure, tant du noyau que des

taches

entie..es, eíl:,

variable, En 1644 Hevelius ob[erva un!! petite

rac/lt

qlli en aeux jours de tems devint deux fois .plus

groíte qu'il ne l'avoit vi'te d'lIbord"

paro~íTant

en

~e

..:

rne tems pltls ob{cure, & avec uf\ plus gros

r:¡~y'cll1

, \

&

ces changemeils [oUdains 'toieqt fréqu5!n,s.

II

o_b

f'erva que le noyau commenc;a

a dimimrer.in

{enfible-,

ment, jufqll'a ce que la

tache

difparut.,·

&

qu'avant

qu 'il

[e

fut entieremeiit évanoui, 11 fe pattBgea

en

quatre pordons qui fe réuhirent de nOuveal1 en deux:

jours d,e tems: il

y

a eu des taches qlli,ont.duré

2.,

3,

10, 15,

2.0,

3

o,

& meme, quoique rarel1)ent,

40 jours, Kirchius en

~

obft rvé une en 168 1, de..

puis le

26

Avril ju{qu'au

17

Juin. tes

laches

fe tneu–

tent

{ur le d¡{que dtl {oleil d\lJ1 mou vement qui efl:

lIn peu plus lent pres du lirobe que pr ' s du centre.

celle

Que

Kirch obferva

fllt

dome jours vifible

fur le

difqu~

du roleil ,

&

elle

fin

quinze jours dertiere le

di{que , telprt la regle ordinaire guSelles revicnnent

au limbe

2.

7

ou

28

jours apres qu 'elles en {ont parties•.

TI

faut enfin obferver que les

taches

fe contraaent

pres du li ¡be; que dans le milieu du di[que

elles

pa–

roiíTeot plus étendues,

y

e'n ayan.t de

í~p~rées

les

unes des ¡tütres vers le limbe ,

qtll

fe reumífent en

une feule di}-f1s le diCcp.l.e ; que plufieurs commencent

a

parojtre dans le milieu du difque,

&

que pluficurs

difparoiífent aú meme endroit, qu'on n'en a vu au–

Cune qui

s'écart~t

de fon orbire pres

de

I'hori{on,

au-líeu qu'Heyelítls obfervant Mercure dans le folel l

pres de rhorifon,

le trouve écarté de 27

G

~Qnd~i