:SI2
TAC
ron
a~gu
&
per~ant.
On porte elevant lui trois queues
de cheva'llreífées ayec aft. Un étendard de couleur
verte, nommé
a/em
,
&
deux at'ittes étendatds fon
larges, 'qu'on nomme
b¡tirak.
Les autres hachas n'ont
point un
tabulchana
fi
cO'níidérable ; ils he 'font
,port~r
devant eux que deux qlleues de cheval avec'les tr01s
ltendards. Un beg n'a qlú me feule queue de che–
val avec les étendards. Les officiers inférieuts n'ont
qu'lln fanjak ,on étendard,
&
ils ne font point por–
ter la queue de cheval oevélnt eux.
V~ye{
Cantemir)
/i}.ft.
óuomane.
TABURNE,
(Géog.
llhe-.)
Tabumu.s;
montagne
d'!'talie dans le Samnium , au voifinage de
Caudicum,
ce
qui
lui a fait donuer le furnom de
Caudinfts.
Vi–
bjus
Sequ~fter,
en parlant de cetle moritagne dit,
'Fabumus SamnÍlum olivifer.
'Gra!Íus,
Cyneget, ver;:
.5.8.
néanmoins ne'la décrrt pas comme une monta–
gne agréable
&
chargée dtoliviers:
~
mais comme une
montagne hériffée de rochers.
VMíat
Caudini
Jaxa
Taburni
1Jardallumqu~
'trucem, aut Ligurias deJuper ALpes.
Le fentiment de Vibius
e.frappblyé du témoignase
,de
Virgile,.
luva!
Im4ra Baccho
'Conf(rere ,'dtque ol'eo magnum lIejlire
Taburnum.
'l/out cel.a
f;
conci!~e
; une ,fartie de,
c,et~e
monta.,
fine pOUV01t etre ferule,
&
1
autre henífee
de
ro–
c:hers.
(D.
:l.)
T ABUT
,f.
m.
(Langlle gaulóift.)
ce vieux mot
'1\gnifie relon Nicot,
quereLLe, débat, vacarme
,
tracas.
Il
fe trouve dans Cotgrave
&
dans Montagne.
Il
n'y
a pas long-tems, dit ce
derni~r,
que je rencontrai
fUÍl
4e'~ plús
favans hommes de France, entre ceux
de h6ií
médipcre fortune, étudiant au coÍn d'une
falle,
qli~on
lui avoit rembarrée de tapiíferie,
&
autour de lui un
tabút
de
fes valets plejn de 1icence.
T AC , on donne ce nop1
él
la f-alamandre
aqua~i
que, dans diverfes provinces-de Fr-ance.
Voye{
SALA-
·J',{ANDRli.
,
TAC,AHAMACA,
f. m.
'CHifl.
des drogo Exot.)
nornmé par les Médecins
tacamahaca,
efi une fub–
llanee réfineufe ,feche, d'une odeur pénétrante, dont
on connoít deux
eCpeces
dans les b('jutiques de dro–
gu~ftes
&
.cl.'apoticaires.
L'une qui eft ,plus excellente, s'appelle commu–
nément
taca!utmaca fu'blimée
ou
en
coque;
c'eft une
réfine concrete
~
graífe 'cependant ,
&
lm
peu molle,
p'ale,
~antot
jaun&tre, tanr..(3t verdatre; que )'on cou–
vre de feuilles, d'tme ocleur atomatique ; pénétran–
te, fuave ,qui
~pproche
de celle de la lavande,
&
de l'ambre gris; d'un gOllt réfmeux
&
aromatique ;
mais elle efr tres-rareo
,
L'autre eCpece efr la
tacamahaca
vulgaire, qui eft
en grains, ou en morceaux blanchatres, jaunatres ,
róu{sacres , verdatres , ou de diíférentes couleurs,
el
8emi tranCparens, d'une ocieu!" pénétrante, appro–
chante de celle de la premiere eCpece, mais moins
agréable. Les Efpagnols l'ont apportée les premiers
4'e la nouvel1e ECpagne en Europe , Ol! auparavant
die étoit entierement inconnue. On en tecueille auffi
dans
d'autres provinces de l'Amérique ,
&
dans l'ile
<le Madagafcar.
L'arbre d'oll découle cette réfine, ou par elle–
meme, ou par incifion que l'on fait
el
fon écorce,
s'<lppelle
arbor
p~pulo
Jimilis
,
rifmofa, altera,
C. B.
P.
430.
Tecomahaca,
dans Fernandes, 55.
Tacam¡t–
haca foliis crenaLÍs, lignum ad eplzippia confoicienda
flptum',
dans Pluk. Phyt.
, C'eft un grand arbre quí reífemb1e un peu au peu–
pIi:er,
&
qui a beaucoup d'odeur. ,Ses feuilles font
mediocres, arrondies , terminées en pbinte
&
'deR- .
telé'es. Les auteurs que nous avons cités ne font au–
",une mentíon de fes fleurs. Ses fruits J;1ai.1fent
a
l'ex-
T A ·e
t~émité
des
mem~s
branches, ils font> petits , arron–
dls , de couleur nmve,
&
renferment un noyau qui
differe peu de celui de la peche.
n
découle naturellement de cet arbre des larmes •
re'fin~ufes
, pilles, qui par leur {) eur,
&
la nneífe
de leurs parties , -donnent la bonne
tacaha'flaca
;
mais
le fue réfineux qui déC0ule des incifions de l'écorce
grend
,d:~éren
tes couleurs ,/elon .}es
diff~rentes par~
tIes de
1
ecorce Cur lefquelles,ll fe repand; etant é?,aiffi
par l'ardeur du foleil, iI fonne des morceaux de refine
tantot jaune, tantótrouillitre,& tantótbrune
&
pa~
nil:chée de
pa~l1ettes
hlam:hatres
~
on
préfe~e
avec
ralfon la premlere
tllcanamaca;
on ne les emploie l'u–
ne ou l'autre qu'extérieurement, pour réfoudre
&
faire ,T?urir les tumeurs
~
ou
pourappaif~r
la paffion
hyfierlque,
en
en appliquant des emplattes furo
'le
nombril.
(D.
J.)
T
AC:'-
T
ALPO,
(Géog. mod.)
ville de l'Amériqu«
fepteRtnonale ., dans la nouvelle ECpagne, au gou.
vernement de TabaCco, fuI' la, riviere de ce nom
a
trois lieues au-deífus de Halpo. Elle a dans fon
t~r
roir une efpece de cacao blanc, qu'on ne trouvc
poiQt ail1eurs,
&
qui faít
le.ch?colatbeaucoup
pl~
mouIfeux que le cacao Qrdmalre.
(D. J.)
TACATUA ,
(Géog. anc.)
ville de l'Afrique pro.:
pre , fur la cote, entre Ruficades
&
Hippone.
Ptolo~
mée,
l. Ir.
c.
ii).
Le P. Hardouin dit que le nom
mo~
derne eft
Manra.
(D.
J. ) ,
TACAZE,
(Géogr. mod.)
ou
Tagate,
petite viIJe
d'.ítfrique au royaume de Fez, fur le bord de la ci–
viere de f0n nom ,
a
ltne
demi-lieu.e de la Méditerra.
née. Cette ville
fut
batie par les anciens africains;
{es habitans vjvent de pain d'orge, de fardines
011
autres poiífons,
&
de quelques herbes potageres.
(D. J.)
TACAZE
ou
TAGAZX,
(Géogr. mod.)
riviere con.–
fidérable. d'Aby,ffinie. Elle a fa Couree dans les mon–
tagnesquiféparent les royaumes d'Angofre
~
de
B
é..
g~rneder,
&
tombe ennn dans le Nil du coté de
1'0-
nent.
L~
riviere de
T
ac,,{,
grande'comme la moitié du
Nil,
pourroit bien erre l'Aftraboras des anciens;
c'en l'opinion de
lean
de Barros, le Tite-Live des
Portugais:
&
c'eft auffi le fentiment de M. Delil1e
~
par deux raiCons. La premiere, dit-il, eft que felon
fe's jéfuites
qui
ont été en Ethiopie , elllS entre dans le
Nil
él
dix-fept degrés
&
demide
ladeude,
qui efi
a
quelques minutes pres, la meme hauteur que Ptolo–
mee donne
el
l'embouchure de l'Aftabqras,
700
fia–
des au-deífus de la ville Méroé, comme on voit par
Strabon, par Diodore
&
aútres.
La feconde chofe qui fait croire
el
M. Delil1e que
le
Taca{e
eft le meme que l'Aftaboras , eft que cettc
riviere s'appel1e autrement
Acbara,
comme
On
le
voit par le rapport des
fc~eiks
du Nubie ,
&
par ce–
lui d'un récolet qui a paífé cette riviere en allant en
Ethiopie. Or les noms
d'Atbara
&
d'Afla6oras
ne
font pas fort différens.
n
fuppofe que l'Atbara eftfon
véritable nom,
&
que les G.recs l'ont altéré comme
ils ont fait tant d'autres mots; puifque cela arrive
encore tres-fouvent
el
ceux qui font
obli~és
d'em–
ployer des noms étrangers dans leurs écnts.
Mbn.
de l'académ• .royal. des Sciúzc. !ann.
/7°8.
pago
37">-
(D.
J.) .
TACET,
f.
m. terme latin qu'on emploie
dans la
MuJi!ue,
pour indiquer le fuence. Quand, dans le
cours d'un morceau de mufique , on a des mefures
él
compter, on les marque avec des batons
&
des pau–
fes. Mais quar.d ql1elque partie doií garder le filen–
ce durant un morceau entier , on indique cela par le
mot
tacet,
écrit all-detrolls du nem de l'air
~
Ol! des
premiers mots dll chant.
(S)
TACHA,
(Géog. mod.)
ville dll royaume de Bo–
heQle"
au.x t;onfim du haut-Palatinat.J
fu
la riviere