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TAC

Ric

'$

short bando

Mafons , art ofshort writing,

London

10

7

2 :

Easy method of short band writing ,

Lond.

1081.

T AO-lOSA,

(Gé~g.

mod.)

riviere d'Afie, dans le

Turqueílan; elle fe Jette dans le Sihun ,

&

les villes

de Casba

&

de Tefcan , font fituées

a

fon embouchu–

r e.

(D.

J.)

TACHUACHE,

f.~.

(Hifl. nato Botan.)

c'eí1: le

n om fous lequelles Indlens de quelques parties de la

nouvelle

Efpagn~

défignent la plante appellée

mi-

choaean.

V

oyez

eel artide.

.

TACINA , (G¿og. mod.)

lieu d'Italie; l'itinéraire

d'An~onin

le marque fur la route

d'Equotuticum,

el

Rlug,.um,

entre .

Mela

&

SeyLLacium,

el

24

milles du

premler de ces heux,

&

a

22

milles uu fecond. Sim–

ler croit que

Tactlla

pourroit etre la meme chofe que

le promontoire

Lacinium.

(D.

J.)

T A CINA,

LA,

(Géagr. mod. )

riviere d'{talíe, au

royaume de Naples, dans la Calabre ultérieure. Elle

pr nd fa fource vers les confins de la Calabre cité–

riellre ,

&

perd dans le golfe de Squilace Ol! elle

a

(on embouchure , entre celles du Naféa;o

&

du

l)ragone-Rio.

Taeina

eí1: le

Targis

ou

Targines

des

anciens.

(D.

J.)

.

T

A

C¡TA

~

f.

f.

(Mythof.)

déeífe du filence ; elle

fut inventée par Nl1ma -Pompilius , qui jl1gea cette

divinité auffi néceifaire

el

l'établiífement de fo n nou–

vel état, que la divinité qui fait parlero

(D.

J.)

.

T ACITURNE

~

(Gram.)

il fe dit du caraaere de

l'homme fombre , mélancolique ,

&

gardant le filen–

ce. La taciturnjté n'a jamais été prife pour une bonne

<]ualité ; elle infpire l'éloignement ; elle renferme.

Elle efl: fi fouvent la compagne de la méchanceté, ou

du-moins de l'humeur , qu'olll'on remarque l'une

on fupppofe l'autre. On fuppofe que l'homme

ta¿

tltme

parleroit, s'il ne craignoit de fe démafguer ,

&

q~'illaiíferoit

voir au fond de fon ame, s'il n'y rece-

101t quelque chofe de honteux ou de funeíle. Ce n'e!1

cependant guelquefois qu'une maladie, ou

la

fuite

d'une maladie.

Il

y

a des nanons

taeÍlurnes ,

des fa–

mil~es

taciturnes;

on dev,ient

taeÍturne

avec ceux qu'on

cramt.

. TACODRUGITES, f. m.

(Htjl.

lCclif. )

nom de

quelques hérétiques montanifl:es; il leur fut donné

d'une affeélation de recueillement qui leur faifoit

porter leur fecond doigt dans une narine , ou plu–

tot fur leurs levres, comme des harpocrates; enforte

que ce doigt étoit comme le pivot du nez. On les

appelloit par la meme raifon

paffaloJniehites

,

phry–

giajles

&

momanijles. Tacodrugites

e!1 formé de

7a.–

XG<;,

piVOl,

&

de

';'P!$)'"o,

,

ne{.

T

A<tON

,

on donne ce nom aux jeunes faumons.

Yoyez

SAUMON.

T ACON

,f.

m.

(Imprimerie.

)

on appelle

tacon

les

morceaux de la frifq.uette que l'Imprimeur y entail–

le , pour donner jour aux endroits de la forme qu'on

veut imprimer en rouge,

&

qu'il colle fur le grand

tympan , afin de voir

ii

l'ouverture de la frifquette

&

les morceaux qu'on en a enlevés fe rencontrent

parfaitement.

(D.

J.)

T ACITE, adj .

( Gramm.)

fous entendu, quoique

non exprimé. On dir lme condition

tacÍle,

un con–

fentement

tacit.t,

une paix

tacite,

une claufe

tactie.

TACITE RECONDUCTION

~

(Jurijprud.) 'Yoye{ ei–

átllant

RECO DUCTIO •

TACITURNITÉ,f. f.

(Mora/e.)

commela nation

Fran<;oife eíl

Eort

vive

~

&

qu'eUe anne beaucoup

a

parler, il lui a plLi de prendre ce mot en mauvaife

part;

&

d'entelldre par

tacÍturnité ,

l'obfervation du

filence , dont le feul principe eit une humeur trií1:e ,

fombre

&

chagrine; mais nous n'adoptons pas cene

idée vulgaire, parce qu'elle ne nous paro!t pas trop

philofophique.

La

t

citurnité ,

en latin

taciturnitas

dans Ciceron ,

T A

e

8

1

9

eíl cette vertu de converfation qui conúitc

u

aarder

le íilMce quand le bi n commun le demande.

b

Les deux vices qui

ltú

fom oppor,'

s

dans l'exc' s

font le

trO?

parler lorfqu'il eíl nuiGble

&

le fuenc:

~ors

de falfon, qui eíl pr 'jlldiciable

a

1~

communica–

tl~n

9u'on doit. faire de fes connoiírances ,

&

aux:

prmclpaux fernces de la foci ' té humaille.

L<! parole étant le principal interprete de ce qui fe

paífe

en-de

~ans.de

notre ame;

&

un figne dont

1'\1-

fag.e eíl parucul.ler au genre humain, la loi naturelle

qm nous prefcnt de donner

a-

propos des marques

d'une fage bienveiUance envers les autre ,regle auffi

la,mani.ere

do~t

nous devons ufer de ce íigne,

&

en

determme

le~

Jlilles bornes. La

taeltumiu,

par exem–

pl~

'. eíl reqmfe , toutes les fois que le refpea dtl

a

la

Dlvmité,

el

la religion établie , ou aux hommes me–

mes qui font nos fupérieurs,

exÍae

de nous cette ver–

tu. Elle eH encore néceífaire

q~and

il s'aait des fe–

crets de l'état, de ceux qui regardent nos

~mis

no–

tre famille, ou nous-memes,

&

qui [ont de

tell~

na–

~ur~ ,

que fi on,les

découvroi~

'. on cauferoit du pré–

Judlce

a

quelqu un; fans que d allleurs en les cachant

on nuife au bien publico

(D.

1.)

~

T

ACR~T

ou

T~CRl! ~

(G¿ogr. mod. )

&

par

M.

de .la CrOlx,

Te

7

rlte;

vllle d'Aíie , fur le Tigre , au

vOlfinage de la vllle de Bagdat. T amcrlan s'en rendie

mait:e l'an

796.

de

l'H '

gire.

LOllg.

felon les tables

arablques de Naffir-Eddin

&

d'Ulug-Beg ,

.78.

20.

Lat.

34.

30.

(D.

J.)

TACT

, 'LE,

(Phyfiol.)

le

taO ,

le

toucher

~

l'attou–

chemcllt,

comme on voudra le nommer, eí1: le plus

fuI' de tous les fens; c'eíl: luí qui reaifie tous les au–

tres, dont les effets ne feroient fou ent que des illu–

fions , s'il ne venoit

a

leur fecours; c'eí1: en confé–

quence le dernier retranchemant de l'incrédulité.

n

ajoute

a

cette qualité avantageufe, celle d'A tre la (en–

fation la plus générale. Nous pouvions bien ne voir

ou n'entendre , que par une petite portion de notre

corps; mais il nOLls falloit du fentiment dans toutes

les parties pourn'etre pas des automates

~

qu'on au–

roit démontés

&

d~truits

, fans que nOlls euffions pu

nous en apperc;evOlr ; la nature y a pourvtl, p3rtout

OU fe trouv.ent des nerfs

&

de la vie, OH éprouve

plus ou mOll1S cette efpece de fentiment.

II

paroit

~en:e

que

c~tte

.ren[ation n'a pas befon

~'une

orga–

mfauon r.artlCultere,

&

que la fimple tlÍfure folide

du nerfllll eíl fuffifante. Les parois d'un,e plaie fral–

che, le périoíle, ou un tendon clécollvert ont un

fentiment tres-vif, quoiqu'ils n'ayent pas les houppes

nerveufes qu'on obferve

a

la peau : on diroit que la

nature, obligée de faire une grande dépenfe en [en–

fatfo,n du

tauder,

l'a ét.abli

a

moins' de frais qu'illlli

a ete poffible ; elle a falt entorte que les houppes ner–

vellfes ne fuífent pas abfolument néceifaires . ainfi le

fentiment dll

toueher

eíl: comme la bafe de

t~utes

les

aun'es fenfations; c'efl: le genre dont elles font des

e(peces plus parfaites.

T ous les folides nervellX animés de fluides ont

cette fenfatíon générale; mais les mamelons de

la

peau, cellx des doigts , par exemple, I'ont

a

un dé–

gré de perfeaion, qui ajoute au premier fentiment

une forte de di(cernement de la figure du corps tou–

ché. Les mamelons de la langue enchériffent encore

fur cellx de la peau; ceux du nez fur ceux de la lan–

gue,

&

toujours fuivant la fineffe de la (enfation. Ce

gui fe dit des mamelons , n'exclut pas le reí1:e du

tiífu nerveux, de la part qu'il a

él

la fenfation. Les

mamelons

y

ont plus de part que ce tiífu dans cer–

taÍns organes , comme

a

la peau

&

a

la langue; dans

d'autres, ils Y ont moins de part, comme

a

la mem–

brane pituitaire du nez qui fait I'organe de l'odorat.

Enfin, ailleurs le tiífu du folide nerveux fait prefque

~

ull'organe, cornme dans la

vU ;

ces di/f,'ren e