7°'}. '
S Y Z .
•
-T HAS,
e
Géog. anc.
)
~el~ve
du
Peloponl~He ~
dans la5icyonie, tdon
Pau{~nlas ~
l.
lf.
c"-p. xlj'
~l
vouS prenez , dit-il, le. chemm
g il!
mene
d~
T ltane
a
Sicy ot;le le long
dlt
n vage , vous :,er: e.z
~
gal1che
un temple ae Junon , qui n'a pLus
ni
.roH
m.
iL;w e ;
.011
croit que ce temple
fut
autrefOls contacre par
Prcetus fils
d'
Abas. Plus loio , en
ti ral~t
vers le port
dés Sicyeniens,
fi
vous,vous.
d~rou~n ez
un pen
p~ur
voir les arifk >oautes ( c eH
amh qu
on nomme
1
ar–
cénaL de PelLi ne), ' vous
i:roll\'e ~ez
a
la
ganche,
&
pre{q\1e fu'r votTe chemin, un
te~p[e
de Neptune.
Mais ft vous prene"l. le ,grand chcmm entre les rerres,
vb\.lS ne fere:z. pas fo no--tems fans cotoye,r L'Ely íiOIl
.&.
le
Sy tf,as,
deux
'fle~ves
qui vant' tambel' dans la
;.mer.
(D .
J.)
. SYZYGIES, f.
f.
'pI. , (
.en AJ!.ronomie.)
c'elt un
-terme~
d0nt OIl fe [ert egaLement pOllr maequer la
''Conjdn~t:ion
&
l'oPPOÚtiOIl
(~'une
planele avec le
{oleil.
'Voye{
CONJONCTI<?N
6>
OPPOSlTION•
..ce
'teFm~
s'employe fur-tout en parlant de la.
lul'le.
{
.
On
fait dans
l'
Afrronornie phyfique que la force qui
díminlle la pefanteur de la lune dans
les fy\,rgies
eH
double de ceHe qni l'allgmente dans les qlladratures ;
<en forte que dans
lesJY.¡ygies
la
pefant~ur.
de la lune
-elt' diminllée en partie par l'aébon
dlJ
lolell;
&
cette·
partie
~fr
a
la
pefanteur totale, comme
1
~íl: él ~ 9,3 6 ;
au lien que dans les quadratures fa
pefante.ur:augmenté~
'eíl
a
la pefanteur totale , com
me1
elt a
178,
n.
Voye{
QUADRA1: URE •
Quand la lune eft dans les
fyzygies
,
fes apfldes
font rétrogrades.
Voye{
ApSIDE
&
LUÑE.
Quand la lune efi dans les
fy{ygies,
les nreuds fe
meuvent ttes-vite contre l'ordre des fignes; enúúte
leur mouvement fe rallentit petit-a-petit iufqu'a ce
I
qu'ils parviennent au repos, lorfqlle la lune arrive
aux quádratures.
Voye{
N<J!:UD.
'
Enfin, quand les nreuds arrivent aux
fy{ygies,
l'inclinaifon <le l'orbite elt la plus petite de toutes.
Ajoutez que ces différentes inégalités ne
f~nt
pas
egales
él
chaque
fy{ygie
,
mais toutes }ln .peu plus
grandes dans la conjonéhon que dans l'oppofition.
f/oye{
~LANETE,
LUNE,
&oc.
Ceíl au célebreM. Newton que nous devons l'ex–
plication de tOtItes ces inégalités que les Altrono–
mes ont obfervées fi long·tems, fans en pouvoir pé–
nétrer la caufe. Ce célebre philolophe a fait voír
~u'elles étoient la iüite de l'athon du foieil fur la lune ,
s z
&
ita employé foute une íeaion du livre premíet '
de
{es
p
'incip
s
a
expliquer en d-étail ce difli' rentes
inégalir 's ,
&
a
faire
.~~ir
comment
~"\aion
du fol eil
fm
la
lune Les prooUlfolt. Ce te fea lOn elt la onzie–
me
de ce premier livre ;
&
la propoíition dans la–
quelle il dév Loppe les cau (es des inégalités dont il
s'agit,
elt la fü ixélnte - fix ieme qui
a
un gránd nom–
br~
de corollaires. Non-feulement ce grand
g
lome_
tre les a expLiquées , il a donné
auffi
le moyen de:
le~
calculer par la théorie de la gra itation ;
&
j(~s·
cakuls répondent u'es-bien aux ob(ervations. Cet
accord a été confirmé aepuis el'une maniere plus ih–
dubitable par les géometres qui dans ces derniers
tems ont travaillé
a.
la théorie .de la lune, favoir,
par. MM. Euler , Clalrant
&
mOl.
roye{
LUNE.
.
. On pellt dire que cetté correÍl)ondance &
cett~
précifton (ont la pierre de tonche de tout fy íleme .
phyíique.
11
n'y a pas d'apparence que la l:h 'orie des)
tOurbillons cartéfiens puiífe jamais conduire
a
de'S'
déterminations auffi exaétes
&
auffi précifes; on n'en
pourra jamais tirer qtie des explications vagues
de.s
phén0menes, que l'on expliqueroit allffi-bien
19ao1l~
ce fecours, s'ils étoient tous différens- de ce qu'ils"
font.
(O)
'(
SZ
SZASC~}\V~
,
'ou
SEZACHSCHOW,
(Géo; r! '
mod.)
peute VIUe de la baífe Pologne , au palatina't-:
de Rava, entre Varfovie
&
Lencici.
"
S ZEBRZIN ,
(Géog. mod. )
petite' ville de
Polo~
gne dans le palatinat de Ruflle , fm la rive gauche
dll
Wicperez, au nord-oneíl de Toinarzon.
:
SZOPA,
(HiJl.mod.)
c'eíl ainfi que l'onnom–
moit en Pologne un vafre Mtimen,t de bois foutenu
par des piliers. Autrefois il étoit ouvert de tous
ca–
tés; malS aétudlement il dI: fermé pour éviter les
violences. Ce
b~timent
fe conltruit au milieu du
champ Olt s'aífemble la diete de Pologne pour l'é:
leaion d'un roi ; il elt deltiné aux fénatems ;
&
les
nonces ou députés de la nobleífe affifient
a
lenrs dé·
libérations , dont ils rendent compte
él.
lems confri:..
tuans.
, SZUCZA,
(Géograp.
modo
)
les Franc;:ois di[ent
ChoU-e{a,
'ville de la Pruífe po'lonoife au palatinat de
Culm, fur le bord de la Víílule, a troís lieues de
Cnlm ; elle elt batie en briques,
&
a été long-tems
poífédée par les chevaliers teutoniques.
Long.
J
6.
44.
1111•
.5J. d.
(D.
J.)